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La tombe de Jean-Marie Le Pen vandalisée dans le cimetière de la Trinité-sur-Mer

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La tombe de Jean-Marie Le Pen vandalisée dans le cimetière de la Trinité-sur-Mer

Dans la nuit de jeudi à vendredi, la sépulture de Jean-Marie Le Pen, située dans le cimetière de La Trinité-sur-Mer, a été la cible d’actes de vandalisme. Une enquête est en cours pour déterminer les circonstances de cette profanation.

À La Trinité-sur-Mer, dans le Morbihan, la quiétude du cimetière a été troublée par un acte de vandalisme sur la tombe de Jean-Marie Le Pen, figure emblématique de l’extrême droite française et fondateur du Front National, décédé le 7 janvier à l’âge de 96 ans. Malgré les mesures de sécurité mises en place par la préfecture pour prévenir de tels incidents, la sépulture a été sévèrement endommagée durant la nuit du 30 au 31 janvier, comme l’a révélé France 3 Bretagne.

Les premières constatations effectuées sur les lieux montrent que la stèle de Jean-Marie Le Pen a probablement été détruite à l’aide d’un instrument contondant, tel qu’une masse. Les dommages sont décrits comme « importants », avec la croix celtique et d’autres éléments de la tombe ayant été renversés et brisés. Une riveraine a témoigné auprès d’actu Morbihan, décrivant une scène de désolation où « tout est fracassé ».

L’enquête, menée par la brigade criminelle de la gendarmerie, est désormais en cours. Des experts de l’identification criminelle sont intervenus dès 11 heures pour procéder à des relevés d’empreintes et d’autres indices susceptibles de mener aux auteurs de cet acte. Le cimetière a été temporairement fermé au public pour faciliter les investigations.

Philippe Olivier, gendre de Jean-Marie Le Pen et eurodéputé du Rassemblement National, a confirmé l’information. La plaque de marbre gris portant simplement le prénom du défunt et ses dates de naissance et de mort, selon ses dernières volontés, a également subi des dégradations dont les détails n’ont pas encore été révélés.

La gendarmerie, bien que discrète sur les avancées de l’enquête, s’est engagée à faire toute la lumière sur cet acte de vandalisme.

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Marseille : deux personnes placées en garde à vue après le jet d’engins explosifs contre le consulat de Russie

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Marseille : deux personnes placées en garde à vue après le jet d’engins explosifs contre le consulat de Russie

Ce mardi 25 février, deux individus ont été appréhendés à Marseille suite au lancement de trois engins explosifs dans l’enceinte du consulat de Russie la veille. L’enquête progresse rapidement, éclairant les circonstances et les motivations de cet acte.

L’incident s’est produit lundi 24 février, jour marquant le début de la troisième année de conflit en Ukraine. Trois bouteilles de soda en plastique, remplies d’un mélange explosif, ont été projetées dans le jardin du consulat de Russie, situé rue Ambroise Paré dans le 8ème arrondissement de Marseille. Sur les trois projectiles, deux ont explosé sans causer de dommages ou de blessures. Immédiatement après l’événement, un périmètre de sécurité a été établi autour du site diplomatique, permettant aux démineurs et aux marins-pompiers d’intervenir pour neutraliser tout risque résiduel.

Les deux suspects, identifiés et arrêtés lors d’une marche de soutien à l’Ukraine, se sont mêlés à une foule de quelque 350 personnes arborant les couleurs nationales ukrainiennes devant l’Hôtel de ville de Marseille. Ils ont été interpellés vers 19 heures par les forces de l’ordre, comme l’a rapporté La Provence. Ces arrestations interviennent dans le cadre d’une enquête de flagrance ouverte pour « dégradation par substance explosive ou incendiaire ». Les individus, tous deux majeurs, sont actuellement interrogés par la division de la criminalité organisée et spécialisée (DCOS).

L’affaire a suscité de vives réactions diplomatiques. Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, a qualifié l’incident d' »attaque terroriste », exigeant de la France des mesures d’enquête approfondies et une amélioration de la sécurité des établissements diplomatiques russes. De son côté, le Quai d’Orsay a fermement condamné ces actes, rappelant que la sécurité et l’intégrité des représentations diplomatiques sont des principes fondamentaux du droit international.

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Un mort dans un attentat à Mulhouse, Retailleau blâme l’Algérie sur l’immigration

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Un mort dans un attentat à Mulhouse, Retailleau blâme l'Algérie sur l'immigration

Un homme de 37 ans a semé la terreur à Mulhouse, tuant un civil et blessant grièvement trois policiers. Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, pointe du doigt la non-coopération de l’Algérie en matière d’immigration.

Samedi 22 février 2025, un homme de 37 ans a perpétré une attaque meurtrière à l’arme blanche à Mulhouse, faisant une victime civile et blessant plusieurs policiers municipaux. Emmanuel Macron a qualifié cet acte d’« attentat islamiste », tandis que Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, a mis en cause l’Algérie pour sa non-coopération sur les questions d’immigration.

L’agression s’est déroulée en une dizaine de minutes, entre 15h40 et 15h50, dans un quartier populaire de Mulhouse, près du marché du canal couvert. L’assaillant, qui a crié « Allah u akbar » à plusieurs reprises, a d’abord attaqué des agents du stationnement avant de s’en prendre à un sexagénaire portugais qui tentait de s’interposer. Ce dernier a été mortellement blessé par un coup de couteau. Les policiers municipaux, en tentant de maîtriser l’homme, ont été gravement blessés, notamment au thorax et à la carotide pour deux d’entre eux.

Le suspect, fiché au FSPRT (Fichier de traitement des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste), était sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF). Bruno Retailleau a souligné que l’Algérie avait refusé à dix reprises de le rapatrier, dénonçant ainsi les « désordres migratoires » comme une des causes de cet acte terroriste. Il a également mentionné que l’assaillant présentait un « profil schizophrène », ajoutant une dimension psychiatrique à l’événement.

Le parquet national antiterroriste s’est saisi de l’enquête, ouverte pour assassinat en relation avec une entreprise terroriste et tentative d’assassinats sur personnes dépositaires de l’autorité publique. L’assaillant est actuellement en garde à vue, et l’enquête se poursuit pour éclaircir les motivations et le parcours de cet individu.

La réaction des autorités a été immédiate et ferme. Le Premier ministre, François Bayrou, a exprimé son soutien aux forces de l’ordre pour leur intervention rapide et a déploré le fanatisme qui frappe à nouveau la France. La maire de Mulhouse, Michèle Lutz, a partagé son désarroi sur les réseaux sociaux, soulignant l’horreur qui a envahi la ville.

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Mohamed Amra arrêté en Roumanie après neuf mois de cavale

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Amra arrêté en Roumanie après neuf mois de cavale

Arrestation spectaculaire en Roumanie: Mohamed Amra, le narcotrafiquant français, capturé après neuf mois de fuite.

Mohamed Amra, un narcotrafiquant notoire, a été appréhendé par les autorités roumaines, mettant un terme à une traque internationale de neuf mois. Sa capture, annoncée par le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, souligne une collaboration exemplaire entre les services de police français et européens.

Le 14 mai 2024, l’évasion de Mohamed Amra avait fait la une des médias, non seulement pour son audace, mais aussi pour la violence extrême employée. Au péage d’Incarville, dans l’Eure, un commando armé avait attaqué un fourgon pénitentiaire, tuant deux agents et blessant trois autres, dans le but de libérer Amra. Cet acte avait mis en lumière la brutalité croissante des réseaux de narcotrafic en France.

Après cette évasion sanglante, une vaste opération de recherche avait été lancée. Interpol avait émis une « notice rouge » à la demande des autorités françaises, signalant Amra comme un fugitif extrêmement dangereux. Plus de trois cents enquêteurs étaient mobilisés en France, et la traque s’était étendue bien au-delà des frontières européennes.

La capture d’Amra à Bucarest, confirmée par le ministre roumain de l’Intérieur Catalin Predoiu, témoigne de l’efficacité des forces de l’ordre roumaines. Amra, qui avait été localisé et identifié en moins de 48 heures après la première information de sa présence sur le territoire roumain, sera bientôt présenté à un magistrat.

Cette arrestation a suscité des réactions de satisfaction au plus haut niveau de l’État français. Le Premier ministre François Bayrou a salué un « magnifique succès de notre police nationale », tandis que le Président Emmanuel Macron, depuis le Salon de l’Agriculture, a félicité la coopération entre les services d’enquête français et européens. Le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, a quant à lui affirmé que « la Police et la Justice gagnent toujours à la fin ».

Les familles des agents tués ont exprimé un profond soulagement. Les avocats de la veuve d’Arnaud Garcia, l’un des surveillants décédés, ont souligné que l’arrestation d’Amra était un « immense soulagement ». Matthieu Chirez, avocat de la famille de Fabrice Moello, a également salué le travail des enquêteurs, tout en espérant que les investigations se poursuivent pour capturer les autres membres du commando encore en fuite.

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