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La jeunesse française tourne le dos aux addictions

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Une étude révèle une baisse spectaculaire de la consommation de tabac, d’alcool et de cannabis chez les adolescents. Les nouvelles générations privilégient désormais le bien-être et la lucidité.

Les adolescents français affichent une sobriété remarquable en matière de consommation de substances psychoactives. Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Seuls 20 % des jeunes de 16 ans déclarent avoir déjà fumé du tabac en 2024, et à peine 8,4 % ont expérimenté le cannabis. Une tendance lourde confirmée par une enquête européenne relayée par l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies. Comparé à 2015, le nombre de fumeurs quotidiens a été divisé par cinq, et celui des jeunes ayant goûté au cannabis a chuté des deux tiers.

Plusieurs facteurs expliquent ce revirement générationnel. L’augmentation continue du prix du tabac, couplée à l’interdiction de vente aux mineurs et au paquet neutre, a considérablement refroidi les vocations. Le rejet de la nicotine s’étend également au cannabis, souvent consommé sous forme de produit à fumer. Les adolescents évoquent aussi le coût exorbitant, les risques pour la santé et une forme de lucidité collective face aux dépendances.

L’alcool conserve une place particulière, souvent perçu comme un vecteur de sociabilité. Près de 70 % des adolescents déclarent en avoir déjà consommé, avec une proportion non négligeable ayant vécu des épisodes d’alcoolisation massive. Certains jeunes expriment toutefois une méfiance croissante, évoquant des expériences négatives ou des craintes liées à la perte de contrôle.

Les industriels et réseaux illégaux tentent de s’adapter à cette nouvelle donne, notamment via la commercialisation de cigarettes électroniques jetables, pourtant interdites. Attractives et aromatisées, ces « puffs » séduisent encore certains adolescents, qui minimisent parfois leurs risques. Les autorités sanitaires restent vigilantes face à ces produits et rappellent que la vigilance reste de mise, malgré une évolution globalement positive des comportements.

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