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La France surprend en se hissant au 11e rang des économies de l’OCDE

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Malgré un climat politique instable et des finances publiques sous tension, la performance française dépasse les attentes, devançant des économies majeures comme l’Allemagne et les États-Unis.

Le classement annuel des économies de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) réserve une surprise de taille. La France y occupe la onzième position pour l’année 2025, une notation bien plus favorable que ne le laissaient présager les turbulences politiques internes et l’état des comptes publics. Cette place lui permet de devancer plusieurs grandes puissances, dont les États-Unis et l’Allemagne.

Plusieurs facteurs conjoncturels expliquent cette résistance inattendue. L’Hexagone a bénéficié d’un taux d’inflation parmi les plus contenus de l’Union européenne, offrant un environnement plus stable que nombre de ses voisins. Parallèlement, sa croissance, bien que modeste, s’est avérée légèrement supérieure aux prévisions des analystes. Cette dynamique a été en partie portée par un rebond de l’investissement des entreprises observé depuis l’été et par la solidité de secteurs exportateurs clés, à l’image de l’aéronautique.

Cette performance contraste avec les difficultés rencontrées par d’autres grands pays. L’Allemagne subit les effets d’une crise industrielle prolongée, tandis que les États-Unis doivent composer avec une inflation tenace et un marché du travail qui montre des signes d’essoufflement, des éléments qui ont pesé sur leur classement respectif.

Cette position honorable ne saurait toutefois masquer les vulnérabilités profondes de l’économie française. La croissance reste soutenue par la dépense publique dans un contexte où le déficit budgétaire demeure élevé et la dette publique dépasse un seuil critique. De nombreux observateurs pointent un modèle économique dont la soutenabilité à long terme est mise en doute, en l’absence de réformes structurelles ambitieuses touchant à la productivité, à la formation ou au marché du travail. La résilience affichée en 2025 ne préjuge donc pas d’une consolidation durable de la situation.

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