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La France sous tension face à la mobilisation « Bloquons tout »

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Des centaines de blocages émaillent le territoire sans toutefois provoquer l’arrêt général escompté par les initiateurs du mouvement.

Des barrages filtrants, des rassemblements éphémères et des perturbations localisées ont marqué la journée de mobilisation du mouvement « Bloquons tout ». Si les actions se sont multipliées sur l’ensemble du territoire, elles n’ont pas atteint l’ampleur nécessaire pour paralyser le pays, comme l’espéraient ses organisateurs. Les forces de l’ordre, déployées en nombre, sont parvenues à contenir la plupart des tentatives de blocage d’infrastructures stratégiques.

Aux abords des grandes villes, de Dijon à Rennes en passant par Marseille, des groupes de manifestants ont tenté d’installer des barrages, provoquant des ralentissements routiers significatifs sans pour autant générer de paralysie durable. Les incidents les plus marquants ont concerné des dégradations matérielles, à l’image d’un bus incendié sur la rocade rennaise. Les autorités ont procédé à plusieurs centaines d’interpellations, concentrées notamment en région parisienne.

Le mouvement, dépourvu de structure formelle, a rassemblé une frange jeune et politisée, exprimant son rejet des orientations budgétaires gouvernementales et réclamant notamment le retour de la retraite à soixante ans. Certains établissements scolaires et sites universitaires ont connu des perturbations, tandis que des syndicats étudiants affirmaient leur soutien à la mobilisation.

Dans les transports, quelques perturbations ont été enregistrées, sans toutefois affecter gravement la continuité du service. La SNCF a signalé des incidents localisés, et le musée du Louvre a temporairement fermé certaines salles par mesure de précaution. Malgré ces actions, les sites sensibles tels que les raffineries sont restés opérationnels, la grève n’y ayant que faiblement été suivie.

Si cette journée n’a pas conduit à l’arrêt du pays, elle reflète une colère sociale diffuse, portée par des collectifs horizontaux et relayée par une partie de la gauche politique et syndicale. La convergence avec d’autres mécontentements, notamment agricoles, reste pour l’instant limitée mais symbolise la persistance des tensions sur le territoire national.

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