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La France interdit les sachets de nicotine face à la menace sanitaire pour la jeunesse

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Le gouvernement acte l’interdiction des produits nicotiniques oraux à partir de 2026, une décision saluée par les associations de lutte contre le tabagisme mais contestée par les fabricants.

Les autorités sanitaires françaises ont pris la décision d’interdire la commercialisation des sachets de nicotine et autres produits similaires à compter de mars 2026. Cette mesure s’inscrit dans une stratégie globale de lutte contre les addictions, particulièrement chez les jeunes, jugés vulnérables face à ces substances. Le texte réglementaire, publié au Journal officiel, inclut également les billes, les gommes à mâcher et les pastilles contenant de la nicotine, à l’exception des médicaments et dispositifs médicaux autorisés.

Le ministère de la Santé justifie cette interdiction par la dangerosité de la nicotine, désormais classée comme substance vénéneuse en raison de ses effets nocifs et de son potentiel addictif. Les produits visés, souvent aromatisés et présentés sous un format discret, sont accusés de favoriser l’initiation au tabagisme chez les adolescents. Leur utilisation croissante a entraîné une hausse significative des intoxications nicotiniques, notamment chez les 12-17 ans, avec des symptômes parfois graves tels que vomissements, convulsions ou troubles de la conscience.

Les associations anti-tabac se félicitent de cette avancée réglementaire, y voyant un moyen de contrer les stratégies commerciales de l’industrie du tabac, qui chercherait à compenser la baisse des ventes de cigarettes traditionnelles par le développement de nouveaux produits addictifs. Pour ces organisations, les sachets de nicotine ne constituent en aucun cas des outils de sevrage, mais bien des instruments destinés à élargir le marché des consommateurs dépendants.

En revanche, les fabricants et certains distributeurs dénoncent une approche qu’ils jugent dogmatique et contreproductive. Ils estiment que cette interdiction privera les fumeurs adultes d’alternatives moins nocives que la cigarette et favorisera le développement d’un marché parallèle non régulé. Malgré ces oppositions, le gouvernement maintient sa position, arguant que la protection de la santé publique, en particulier celle des jeunes générations, prime sur les considérations économiques.

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