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La F1 en transition, à l’aube d’une nouvelle ère en 2022

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Face au Covid-19, la Formule 1 a remis à 2022 son grand chambardement et attaque dimanche une saison à nouveau promise à Mercedes et Lewis Hamilton, qui peut devenir le pilote le plus titré de l’histoire.

Avant des changements d’ampleur promettant plus d’équité sportive, Mercedes aborde 2021 avec l’étiquette de grand favori, comme tous les ans depuis 2014. Seuls Red Bull et Max Verstappen paraissent armés pour contester cette hégémonie lors d’une saison marathon de 23 Grands Prix.

. Hamilton vers un 8e titre record

Le Britannique Lewis Hamilton deviendra-t-il à 36 ans le pilote le plus titré de l’histoire avec huit sacres ? Principal attrait de cette saison, Hamilton, qui a égalé Michael Schumacher l’an dernier avec sept titres, peut désormais dépasser l’Allemand – dont le fils Mick arrive par ailleurs en F1 à 22 ans.

Ayant signé un nouveau contrat d’un an seulement, le Britannique récemment anobli, aurait alors le choix: continuer pour découvrir les nouvelles monoplaces censées revitaliser la discipline ou s’arrêter, seul au pinacle de son sport.

Avec la même voiture, son coéquipier Valtteri Bottas, double vice-champion du monde en titre, est logiquement le mieux loti pour le battre et croit « absolument » en son étoile, a-t-il affirmé.

Toujours est-il que le Finlandais de 31 ans a été battu systématiquement par le Britannique en quatre années chez Mercedes.

. L’envol de Verstappen ?

Troisième en 2019 et 2020, le Néerlandais Max Verstappen sera encore en embuscade. Mais pourra-t-il faire mieux ?

Vainqueur de deux GP en 2020, dont le dernier à Abou Dhabi, et meilleur temps des essais d’avant-saison, le pilote surdoué attend son heure et aimerait bien qu’elle vienne avant qu’Hamilton ne quitte la scène.

Plus jeune participant à un Grand Prix (à 17 ans et 5 mois, en 2015) et plus jeune vainqueur d’un GP (à 18 ans et 7 mois, 2016), Verstappen, 23 ans, ne battra en tout cas pas le record du plus jeune champion du monde, détenu par Sebastian Vettel (23 ans et 4 mois, 2010).

. Mercato mouvementé

Toujours présent à 33 ans, Vettel est passé de Ferrari à Aston Martin (ex-Racing Point). Quadruple champion du monde avec Red Bull (2010-2013) mais rabougri depuis chez Ferrari (2015-2020), pourra-t-il rebondir avec Aston Martin, nom de retour en F1 après 61 ans d’absence ?

C’est une des interrogations après un mercato agité. Sans parler de Fernando Alonso, revenu à la F1 à 39 ans chez Alpine (nouvelle identité de Renault) après deux ans d’absence, de nombreux pilotes ont permuté dans les écuries capables de jouer le podium.

Arrivé chez Ferrari alors que l’écurie la plus titré de la F1 vient d’achever à la 6e place sa pire année depuis 30 ans, Carlos Sainz Jr a-t-il fait le bon choix? L’Espagnol et son nouveau coéquipier Charles Leclerc espèrent que Ferrari, avec un nouveau moteur, aura réglé une partie de ses soucis.

S’il ne sait pas ce qu’il gagne, Sainz sait ce qu’il perd: McLaren, en pleine progression, a fini 3e constructeur en 2020, une première depuis 2012. L’Australien Daniel Ricciardo, transféré en provenance de Renault, pourrait en profiter.

Après la première victoire de sa carrière au GP de Sakhir fin 2020 avec Racing Point, le Mexicain Sergio Pérez a lui signé à Red Bull. A 31 ans, il découvre enfin une écurie qui vise le titre, mais il devra d’abord essayer de prendre la mesure de son coéquipier Verstappen, ce qui s’annonce ardu.

Les Français Pierre Gasly, vainqueur de son premier GP l’an dernier en Italie, et Esteban Ocon, qui a ramené son premier podium de Bahreïn fin 2020, continuent eux chez AlphaTauri et Alpine, pour grandir encore.

. Plafond budgétaire ; révolution future

Un plafond de dépenses de 120 millions d’euros par an entre en vigueur. S’il contraint les équipes les plus riches à réduire la voilure, ses effets escomptés (diminuer les écarts entre écuries) ne se feront pas immédiatement sentir.

Cette mesure préfigure une refonte totale des monoplaces. Prévue en 2021 mais repoussée à 2022 en raison de la pandémie, elle est destinée à redistribuer les cartes pour éviter la litanie actuelle des vainqueurs.

En attendant, les voitures sont essentiellement les mêmes qu’en 2020. Seul un nouveau règlement relatif au fond plat oblige les écuries à raboter ce dernier, afin de faire baisser l’appui de 10% et préserver des pneus Pirelli malmenés l’an dernier.

Quelques centimètres en moins forçant les équipes à plancher sur de nouvelles solutions aérodynamiques. De quoi faire la différence, pour quelques centièmes en moins ?

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Le trotteur français Idao de Tillard remporte le 104e Prix d’Amérique

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Le trotteur français Idao de Tillard remporte le 104e Prix d'Amérique

Idao de Tillard a une nouvelle fois démontré sa suprématie en remportant le 104e Prix d’Amérique, confirmant son statut de champion du trot attelé.

Le 26 janvier 2025, l’hippodrome de Vincennes a été le théâtre d’un spectacle équestre de haut vol avec la course mythique du Prix d’Amérique. Le trotteur français Idao de Tillard, sous la conduite experte de Clément Duvaldestin, a défendu avec brio son titre de champion du monde du trot attelé. Ce cheval de 7 ans, au pelage marron, a su imposer sa puissance et sa vitesse sur le parcours de 2.700 mètres, devançant de loin ses adversaires.

La course, qui a vu s’affronter 18 des meilleurs trotteurs du globe, a été marquée par la performance remarquable d’Idao de Tillard. Déferré pour la première fois, ce qui est une stratégie risquée visant à optimiser la vitesse tout en augmentant les chances de faute, le cheval a su rester concentré et efficace. Il s’est positionné au centre du peloton, attendant patiemment son moment pour accélérer et prendre la tête dans la ligne droite finale, repoussant tous les assauts de ses concurrents.

La jument française Just Love You, pilotée par Alexandre Abrivard, a pris la deuxième place, tandis que le favori Go On Boy, sous la conduite de Romain Derieux, a terminé troisième. La victoire d’Idao de Tillard n’a pas seulement été un triomphe sportif, mais aussi un succès financier pour son propriétaire, Cyril Sevestre, qui a empoché la somme de 450.000 euros sur le million d’allocation total.

Thierry Duvaldestin, l’entraîneur du champion, a souligné l’importance de la confiance dans le cheval et la préparation minutieuse qui a permis cette victoire. « Je n’ai pas donné d’ordre à Clément, je lui ai dit ‘fais confiance au cheval’. Le déferrage, ça aide beaucoup. C’est énorme le travail que l’on a fait sur Idao », a-t-il déclaré, marquant ainsi sa quatrième victoire dans l’Amérique.

L’ambiance à Vincennes était électrique, avec des milliers de spectateurs, certains arborant les couleurs de leur champion préféré, acclamant chaque foulée de cette course mythique. La remise du trophée par le judoka français Teddy Riner a ajouté une touche de prestige à cet événement, célébrant non seulement la victoire d’Idao de Tillard mais aussi l’excellence du sport hippique français sur la scène internationale.

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.

Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.

La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.

De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.

Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.

Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.

En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »

Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.

Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.

Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.

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