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La capitale iranienne au bord de la rupture hydrique

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Malgré des précipitations récentes, les réserves d’eau de Téhéran restent à un niveau historiquement bas, exposant la métropole à une crise majeure de son approvisionnement.

Les réservoirs qui approvisionnent Téhéran sont dans une situation extrêmement préoccupante. L’un des principaux ouvrages, le barrage Amir Kabir, ne contiendrait plus que 6 millions de mètres cubes d’eau sur une capacité totale de 205 millions, laissant plus de 97 pour cent de son volume inutilisé. Cette situation persiste en dépit de pluies hivernales qui n’ont permis qu’un remplissage très partiel et insuffisant.

L’ensemble du système hydraulique de la capitale est touché. Les cinq barrages qui l’alimentent présentent tous des déficits importants par rapport à l’année précédente, avec des baisses allant jusqu’à 88 pour cent pour certains. Les autorités locales indiquent qu’il n’est désormais plus possible de puiser davantage dans les réserves existantes sans compromettre leur intégrité.

Le pays traverse en effet la période de sécheresse la plus intense depuis plusieurs décennies. À Téhéran, le cumul des précipitations sur l’année écoulée serait le plus faible enregistré depuis près d’un siècle. Cette aridité exceptionnelle affecte l’ensemble du territoire national, selon les déclarations récentes du chef de l’État, qui a qualifié la situation de critique pour les trente et une provinces.

Face à cette pénurie structurelle, les autorités ont mis en place des mesures de restriction. Des coupures d’eau nocturnes ont été instaurées depuis plusieurs mois afin de rationner la consommation. La gestion de la ressource hydrique est désormais présentée comme une priorité absolue pour éviter une aggravation de la crise, dont les conséquences sociales et économiques pourraient s’avérer durables.

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