Nous rejoindre sur les réseaux

Monde

La basilique de Yamoussoukro, joyau architectural ivoirien

Article

le

Érigée dans la capitale politique du pays, cette imposante construction religieuse est désormais considérée comme un symbole national unificateur, transcendant les critiques initiales pour s’imposer comme un lieu de fierté collective.

Initialement accueillie avec scepticisme en raison de son ampleur et de son coût, la basilique Notre-Dame de la Paix a progressivement conquis le cœur des Ivoiriens. Les visiteurs interrogés sur place évoquent une évolution des mentalités, reconnaissant aujourd’hui la valeur patrimoniale de cet édifice. Un fidèle local se souvient des réticences premières, rapidement dissipées par la vision du président Félix Houphouët-Boigny, qui en fit un emblème national attractif.

L’architecture monumentale inspire le respect. Sous les voûtes imposantes, les stands de vente d’objets religieux paraissent démesurément petits. Pour de nombreux habitants, le bâtiment dépasse sa fonction cultuelle pour incarner une référence identitaire, un point de ralliement pour les nationaux comme pour les touristes internationaux.

Le projet naquit d’une donation personnelle de l’ancien chef de l’État, qui offrit cent trente hectares de ses terres pour y ériger un sanctuaire. L’ouvrage, inspiré de la basilique Saint-Pierre de Rome, fut réalisé en un temps record grâce à la mobilisation de trente-six entreprises et de milliers d’ouvriers. Les chiffres communiqués aux visiteurs témoignent de cette démesure assumée, avec des hauteurs record et des matériaux précieux.

L’intérieur révèle des trésors artistiques, notamment des vitraux monumentaux où figure discrètement l’image de l’ancien président en posture de prière. Les équipements techniques dissimulés dans les colonnes impressionnent autant que les volumes architecturaux. La fréquentation annuelle atteint désormais plusieurs centaines de milliers de personnes.

Un gardien souligne la vocation spirituelle des lieux, rappelant que la basilique reste avant tout un espace de recueillement. Les opinions transcendant les confessions religieuses convergent vers une appréciation positive, certains comparant même l’édifice à des monuments universellement reconnus. Un visiteur musulman exprime cette fierté partagée, estimant que la réalisation confère à la Côte d’Ivoire une renommée internationale.

Les guides confirment cette adhésion généralisée, notant que les détracteurs initiaux ont souvent modifié leur jugement après avoir découvert l’ampleur réelle du site. La conscience collective a évolué, transformant une controverse passée en un sentiment de légitime fierté nationale.

Click to comment

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les + Lus