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Économie

La Banque mondiale abaisse fortement ses prévisions de croissance pour la Chine

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La Banque mondiale a revu nettement à la baisse mardi ses prévisions pour la Chine cette année et en 2023, en raison de « risques importants » liés principalement au Covid-19 et à une crise de l’immobilier.

Lors de ses précédentes prévisions en juin, l’institution s’inquiétait déjà pour la croissance de la deuxième économie mondiale, alors sous le joug du « zéro Covid », une politique sanitaire stricte et très pénalisante pour l’activité.

Le pays a brusquement fait volte-face début décembre et levé la plupart des restrictions en vigueur durant près de trois ans, après l’apparition des premiers cas de Covid à Wuhan (centre) fin 2019. 

Des experts craignent désormais que la Chine soit mal préparée à la vague d’infections liée à cette réouverture, alors que des millions de personnes âgées et vulnérables ne sont pas vaccinées.

Dans ce contexte, la deuxième économie mondiale devrait voir son PIB progresser cette année de 2,7% seulement puis de 4,3% l’an prochain, selon la Banque mondiale.

Il s’agit d’un net repli par rapport aux précédentes prévisions de l’institution, qui tablaient en juin sur une hausse de 4,3% du produit intérieur brut (PIB) de la Chine en 2022, puis de 8,1% en 2023.

L’an dernier, la croissance avait atteint 8,1% du fait d’un rattrapage avec 2020, quand l’activité avait été mise à l’arrêt au tout début de l’épidémie avec le confinement de Wuhan.

« Les perspectives de croissance de la Chine sont soumises à des risques importants », estime la Banque mondiale, arguant de « la trajectoire incertaine de la pandémie ». 

Vaccination en question

La capitale Pékin et ses 22 millions d’habitants sont particulièrement touchés par une vague de contaminations inédite depuis les débuts de la pandémie, et qui s’est propagée à une vitesse fulgurante ces derniers jours.

Des témoignages font état d’une recrudescence d’activité dans les crématoriums, ainsi que d’hôpitaux débordés, tandis que les médicaments anti-grippaux manquent dans les pharmacies. 

« Les efforts visant à augmenter la vaccination, en particulier parmi les groupes à haut risque, pourront permettre une réouverture (de la Chine) plus sûre et moins perturbatrice », estime la Banque. 

Par peur d’attraper le Covid, de nombreux Chinois restent à la maison, ce qui pénalise lourdement la consommation tandis que de nombreux commerces sont fermés. 

La croissance dépendra du « comportement des ménages et des entreprises » dans les semaines et mois à venir, prévient la Banque mondiale. 

Parallèlement, le pays traverse une crise sans précédent dans l’immobilier, historiquement un moteur de la croissance en Chine.

« Tensions persistantes »

Ce secteur, qui représente avec la construction plus du quart du PIB du pays, est en souffrance depuis des mesures adoptées par Pékin en 2020 pour réduire l’endettement des entreprises.

Après des années de hausses vertigineuses, les ventes immobilières s’affichent désormais en repli dans de nombreuses villes. 

Et nombre de promoteurs luttent pour leur survie, ce qui fragilise tout le secteur de la construction et ses milliers d’entreprises.

« Les tensions persistantes dans le secteur de l’immobilier pourraient avoir des répercussions macroéconomiques et financières plus larges », avertit la Banque mondiale.

La guerre en Ukraine, l’inflation et le ralentissement de la demande en produits manufacturés dans un contexte de crainte de récession mondiale pèsent également.

La Chine avait fixé en début d’année un objectif de croissance d’environ 5,5% pour 2022, qui semble désormais irréaliste pour nombre d’économistes.

Ce chiffre, même s’il était atteint, n’en resterait pas moins la plus mauvaise performance pour le pays en quatre décennies, à l’exception de 2020 perturbée par les débuts de la pandémie.

Économie

Le prix du carburant sur le marché en nette baisse après une hausse en janvier dernier

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Le prix du carburant sur le marché en nette baisse après une hausse en janvier dernier

Le prix des carburants chute cette semaine, offrant un répit aux automobilistes après une flambée en début d’année.*

Après une envolée des coûts à la pompe en début d’année 2025, les prix des carburants connaissent une baisse notable cette semaine, selon les données analysées par Fig Data. Ce déclin des prix intervient malgré un contexte international et géopolitique complexe, marqué par les tensions en Ukraine et au Moyen-Orient, ainsi que par des incertitudes politiques internes en France.

Les données fournies par le ministère de la Transition énergétique montrent que le prix du gasoil a chuté à 1,7198 euro par litre, tandis que les prix des essences ont également diminué. Le sans-plomb 98 se vend désormais à 1,8771 euro par litre, le sans-plomb 95 à 1,8200 euro et l’E10 à 1,7775 euro. Cette réduction des coûts s’accompagne d’une baisse du prix du baril de Brent, qui est passé de 82 dollars en janvier à environ 75 dollars cette semaine.

Cette baisse des prix des carburants, bien que modeste pour certaines essences, est une bouffée d’oxygène pour les automobilistes français, souvent confrontés à des variations abruptes des coûts de carburant. Toutefois, cette amélioration se situe dans un cadre où les tensions géopolitiques et les incertitudes politiques internes, comme la dissolution de l’Assemblée nationale et les interrogations autour du gouvernement Bayrou, continuent de peser sur l’économie.

Malgré ces défis, la tendance à la baisse des prix du carburant pourrait stimuler la consommation et apporter un certain soulagement aux ménages et aux entreprises, toujours aux prises avec les répercussions économiques des crises précédentes. Cependant, il reste à voir si cette diminution sera durable ou si elle ne constitue qu’un répit temporaire dans un marché volatil, influencé par de multiples facteurs économiques et politiques.

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Économie

Nouveau barème d’impôts : ce qui va changer pour les Français en 2025

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Nouveau barème d'impôts : ce qui va changer pour les Français en 2025

Le gouvernement français a récemment approuvé un ajustement du barème de l’impôt sur le revenu pour l’année 2025, une mesure qui vise à protéger le pouvoir d’achat des contribuables face à l’inflation. Cette décision, issue d’un contexte politique tendu, s’inscrit dans une volonté de maintenir la stabilité fiscale pour les ménages.

L’adoption du budget 2025, après le rejet d’une motion de censure par l’Assemblée Nationale, a permis de réviser les seuils d’imposition, offrant ainsi une protection contre l’érosion du pouvoir d’achat due à l’inflation. Cette revalorisation du barème de 1,8 % répond directement à la nécessité de ne pas alourdir la charge fiscale des contribuables dont les revenus n’augmentent pas au-delà du taux d’inflation. En l’absence de cette réindexation, près de 380 000 foyers auraient vu leur impôt sur le revenu augmenter de manière significative.

Cette mesure n’est pas sans précédent, puisque chaque année, l’ajustement du barème fiscal est pratiqué pour tenir compte de l’inflation. Toutefois, la situation politique exceptionnelle ayant mené à la censure du gouvernement précédent avait initialement suspendu cette procédure. La récente approbation du budget 2025 a donc permis de rétablir cette pratique, offrant un répit fiscal à plusieurs centaines de milliers de contribuables.

De plus, cette revalorisation du barème a des implications directes sur le nombre de contribuables assujettis à l’impôt. Ainsi, 600 000 Français se trouveront désormais exemptés de l’impôt sur le revenu. Les seuils des tranches d’imposition ont également été revus à la hausse, offrant une meilleure correspondance avec les niveaux de revenus actuels. Par exemple, un contribuable dont les revenus annuels en 2024 seront inférieurs à 11 497 euros ne sera plus imposable, contre un seuil précédent de 11 294 euros. Ceux dont les revenus se situent entre 11 497 et 29 315 euros seront taxés à 11 %, et ceux entre 29 315 et 83 823 euros à 30 %.

Cette révision fiscale, bien que technique, reflète une volonté de maintenir une équité dans la fiscalité en période d’inflation. Elle témoigne également de l’importance accordée par le gouvernement à la justice fiscale et à la protection des classes moyennes et modestes face aux fluctuations économiques. Cependant, cette mesure, tout en étant bénéfique pour certains, ne répond pas à toutes les attentes des contribuables et pourrait nécessiter des ajustements supplémentaires pour s’adapter aux évolutions économiques futures.

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La Chine ouvre une enquête antimonopole contre Google

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La Chine ouvre une enquête antimonopole contre Google

La Chine lance une offensive réglementaire contre Google et d’autres entreprises américaines.

Dans un contexte de tensions commerciales exacerbées, la Chine a décidé d’ouvrir une enquête antitrust contre Google, tout en ciblant également des sociétés américaines du secteur de la mode et de la biotechnologie. Cette action s’inscrit dans une stratégie plus large de riposte face aux sanctions douanières imposées par les États-Unis.

L’enquête sur Google, annoncée par le ministère chinois du Commerce, vise à vérifier si le géant de la technologie a enfreint les lois anti-monopole du pays. Cette initiative fait suite à la mise en place de nouvelles taxes par les États-Unis sur les produits chinois, illustrant une escalade dans les frictions économiques entre les deux puissances. La Chine, en lançant cette enquête, cherche non seulement à protéger ses intérêts nationaux, mais également à envoyer un message clair de rétorsion face à ce qu’elle perçoit comme des pratiques commerciales déloyales.

Par ailleurs, l’ajout de PVH Corp., propriétaire de marques comme Tommy Hilfiger et Calvin Klein, ainsi que du géant de la biotechnologie Illumina, à une liste d’entités considérées comme « peu fiables », marque une nouvelle étape dans cette confrontation économique. La Chine accuse ces entreprises de pratiques discriminatoires et d’interruption de transactions avec des entreprises locales. PVH Corp. fait déjà l’objet d’une enquête pour son boycott du coton du Xinjiang, région où la Chine est accusée de graves violations des droits de l’homme.

Cette série d’actions reflète une volonté de la Chine de défendre sa souveraineté économique et de contrer ce qu’elle considère comme des attaques injustifiées contre son modèle économique. En ajoutant des entreprises américaines à une liste noire, Pékin cherche à dissuader d’autres acteurs internationaux de suivre l’exemple américain en matière de sanctions. La mesure contre Illumina, par exemple, pourrait affecter l’accès aux marchés chinois pour les entreprises de biotechnologie, un secteur stratégique pour l’avenir.

Le président américain, Donald Trump, a justifié les nouvelles taxes par le rôle présumé de la Chine dans le trafic de fentanyl et un déséquilibre persistant de la balance commerciale. Cependant, ces accusations n’ont pas empêché Pékin de riposter, illustrant la complexité des relations économiques sino-américaines, où chaque action entraîne une réaction, souvent dans un cycle de représailles qui risque d’affecter non seulement les entreprises directement concernées, mais aussi l’économie mondiale dans son ensemble.

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