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L1: Paris accroché, Lyon piégé, Marseille et Sanchez inspirés

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Le Paris SG a connu son premier coup d’arrêt contre Monaco (1-1) dimanche lors de la 4e journée de Ligue 1, mais conserve la tête devant Marseille, porté par son attaquant-vedette Alexis Sanchez contre Nice (3-0), tandis que Lyon n’a pu faire mieux qu’un match nul contre Reims (1-1).

Premier accroc pour Paris

Ultra-dominateurs dans le championnat de France depuis le début de saison, le Paris Saint-Germain a concédé ses premiers points dimanche, tenu en échec par Monaco, qui a joué une partition solide, s’appuyant sur une belle organisation défensive.

Cette fois-ci, il n’y eut pas de festival de buts mais un match tactique, parfois fermé, loin des précédentes démonstrations parisiennes contre Clermont (5-0), Montpellier (5-2) puis Lille (7-1).

La faute à l’ASM, qui a proposé un bloc presque sans faille après l’ouverture du score de Kevin Volland, lancé en profondeur par Golovin avant de croiser sa frappe du pied gauche à ras de terre (19e).

La faute aussi à un manque de réussite évident: les Parisiens ont touché les montants adverses à trois reprises, par Messi et Mbappé successivement (45e) puis par Hakimi (74e).

Seul un penalty de Neymar (69e), que Kylian Mbappé lui a laissé, deux semaines après la polémique sur le choix du tireur, a permis au club de la capitale de rester invaincu, et de conserver la tête de la Ligue 1.

L’OM de Tudor sublimé par Sanchez

Avant cela, l’Olympique de Marseille avait pris la tête de la Ligue en écrasant Nice 3 à 0, un an après les graves incidents qui avaient entraîné l’arrêt de la entre les deux équipes.

Au cours d’une rencontre disputée sous très haute surveillance policière et sans supporters olympiens, interdits de déplacement, l’OM l’a emporté grâce à un doublé de sa nouvelle star Alexis Sanchez.

Dimitri Payet, cible de jets de projectiles l’an passé, a ainsi pris une éclatante revanche et dignement fêté son retour au sein du onze de départ d’Igor Tudor, avec en prime le brassard de capitaine.

De quoi valider les choix de Tudor, critiqué et constamment sifflé par les supporters marseillais au Vélodrome, mais qui effectue jusque-là un quasi sans-faute malgré des matches de préparation qui faisaient craindre le pire.

Pour Nice, l’état d’urgence est déjà décrété. Le club, détenu par le milliardaire britannique Jim Ratcliffe, ne parvient pas à digérer le départ de son entraîneur Christophe Galtier et Lucien Favre ne trouve pas de solutions.

La plus-value des joueurs enrôlés lors du mercato est également difficile à percevoir. Schmeichel enchaîne les déboires après des débuts convaincants, Aaron Ramsey n’est entré qu’après la mi-temps et Nicolas Pépé, prêté par Arsenal, a été esseulé pour ses grands débuts avec les Aiglons, 18e et relégables.

Lyon piégé à Reims

L’OL avait parfaitement commencé l’exercice 2022-2023 mais est retombé dans ses travers en concédant un premier nul à Reims (1-1). Méconnaissables, les troupes de Peter Bosz ont été très déficientes techniquement, ne parvenant pas à maîtriser des Rémois pourtant en infériorité numérique à partir de la 63e minute et l’exclusion de Dion Lopy pour une faute sur Alexandre Lacazette.

Privé de Lucas Paqueta, en instance de transfert à West Ham, l’OL a manqué d’inspiration, incapable de se créer des occasions dignes de ce nom face à une défense qui avait encaissé 9 buts sur les trois premières rencontres, se faisant même bouger par Reims, alors à 10 contre 11.

Lyon a toutefois réussi à limiter la casse sur une tête de Moussa Dembélé à la 86e minute. Un sérieux avertissement pour les Rhodaniens, qui sortent à peine d’une saison totalement manquée et sans qualification européenne.

Nantes, enfin la délivrance

Sans succès depuis le début de saison, Nantes a mis un terme à sa disette en venant à bout de Toulouse à la Beaujoire (3-1). Ce n’est sans doute pas un hasard si cette victoire intervient au moment où prend fin l’interminable feuilleton Ludovic Blas. Le talentueux meneur de jeu, dont l’avenir sur les bords de l’Erdre était incertain et qui avait initialement demandé à ne pas affronter le Téfécé, a finalement décidé de rester à Nantes, au grand soulagement de son entraîneur Antoine Kombouaré.

Le promu toulousain (10e) connait lui une fin de série en subissant son premier revers depuis son retour parmi l’élite.

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Le trotteur français Idao de Tillard remporte le 104e Prix d’Amérique

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Le trotteur français Idao de Tillard remporte le 104e Prix d'Amérique

Idao de Tillard a une nouvelle fois démontré sa suprématie en remportant le 104e Prix d’Amérique, confirmant son statut de champion du trot attelé.

Le 26 janvier 2025, l’hippodrome de Vincennes a été le théâtre d’un spectacle équestre de haut vol avec la course mythique du Prix d’Amérique. Le trotteur français Idao de Tillard, sous la conduite experte de Clément Duvaldestin, a défendu avec brio son titre de champion du monde du trot attelé. Ce cheval de 7 ans, au pelage marron, a su imposer sa puissance et sa vitesse sur le parcours de 2.700 mètres, devançant de loin ses adversaires.

La course, qui a vu s’affronter 18 des meilleurs trotteurs du globe, a été marquée par la performance remarquable d’Idao de Tillard. Déferré pour la première fois, ce qui est une stratégie risquée visant à optimiser la vitesse tout en augmentant les chances de faute, le cheval a su rester concentré et efficace. Il s’est positionné au centre du peloton, attendant patiemment son moment pour accélérer et prendre la tête dans la ligne droite finale, repoussant tous les assauts de ses concurrents.

La jument française Just Love You, pilotée par Alexandre Abrivard, a pris la deuxième place, tandis que le favori Go On Boy, sous la conduite de Romain Derieux, a terminé troisième. La victoire d’Idao de Tillard n’a pas seulement été un triomphe sportif, mais aussi un succès financier pour son propriétaire, Cyril Sevestre, qui a empoché la somme de 450.000 euros sur le million d’allocation total.

Thierry Duvaldestin, l’entraîneur du champion, a souligné l’importance de la confiance dans le cheval et la préparation minutieuse qui a permis cette victoire. « Je n’ai pas donné d’ordre à Clément, je lui ai dit ‘fais confiance au cheval’. Le déferrage, ça aide beaucoup. C’est énorme le travail que l’on a fait sur Idao », a-t-il déclaré, marquant ainsi sa quatrième victoire dans l’Amérique.

L’ambiance à Vincennes était électrique, avec des milliers de spectateurs, certains arborant les couleurs de leur champion préféré, acclamant chaque foulée de cette course mythique. La remise du trophée par le judoka français Teddy Riner a ajouté une touche de prestige à cet événement, célébrant non seulement la victoire d’Idao de Tillard mais aussi l’excellence du sport hippique français sur la scène internationale.

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.

Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.

La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.

De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.

Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.

Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.

En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »

Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.

Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.

Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.

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