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L1: Nice dissipe l’effet Sampaoli, Rennes confirme le sursaut Genesio

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Premier accroc en Ligue 1 pour Jorge Sampaoli: après deux victoires inaugurales, l’entraîneur argentin de Marseille a lourdement chuté samedi à Nice (3-0), compliquant les ambitions européennes de l’OM, alors que Rennes a enchaîné à Metz (3-1), symbole de son renouveau avec Bruno Genesio.

Marseille tombe de haut

L’effet Sampaoli serait-il déjà estompé ? L’OM a été terrassé par l’intenable attaquant niçois Amine Gouiri, passeur puis buteur, et le technicien argentin a connu sa première défaite sur le sol français samedi après-midi, ce qui met les Marseillais (6e, 45 pts) sous la pression de leurs rivaux dans la course à la cinquième place, a priori la dernière qualificative pour l’Europe.

A l’Allianz-Riviera, les Olympiens sont retombés dans certains de leurs travers défensifs en laissant Gouiri centrer presque sans opposition pour la tête de Khephren Thuram, seul aux six mètres (34e). L’attaquant des Aiglons a ensuite doublé la mise en contre entre les jambes de Steve Mandanda (74e), signant un match complet, avant qu’Alexis Claude-Maurice ne scelle le score en deux temps (90e+1).

Et l’addition aurait pu être plus lourde tant l’OM a souffert pour contenir les rapides contre-attaques niçoises, comme sur cette tentative que Myziane Maolida a inexplicablement envoyée dans les nuages (48e).

A l’autre bout du terrain, Florian Thauvin et Arkadiusz Milik ont beaucoup combiné mais la finition n’était pas au rendez-vous, à l’image de ce but logiquement annulé à Dario Benedetto pour un ciseau splendide mais en position de hors-jeu (86e)

Bref, un match à oublier pour l’OM: la trêve internationale arrive à point nommé pour les Marseillais qui ont du travail en vue, d’autant qu’ils sont au coude-à-coude au classement avec Lens (5e, 45 pts), opposé à Strasbourg dimanche (13h00).

Rennes en plein renouveau

A l’inverse, deuxième succès d’affilée pour le Stade rennais de Bruno Genesio, qui confirme son sursaut sous la houlette de son nouvel entraîneur: pourtant réduit à dix en seconde période, les Bretons se sont largement imposés (3-1) à Metz, autre concurrent direct pour les places européennes.

Une semaine après un succès contre Strasbourg (1-0), les Rennais ont pris l’ascendant grâce au tout premier but de leur jeune recrue belge Jérémy Doku (18e), puis un penalty transformé par Martin Terrier (38e). Et en dépit de l’exclusion de Doku pour une semelle sur un adversaire (51e), Rennes a enfoncé le clou grâce à Sehrou Guirassy (88e), avant que Papa Ndiaga Yade (90e) ne sauve l’honneur du FC Metz (8e, 42 pts), dépassé au classement par les Bretons (7e, 44 pts).

Après cette 12e victoire de la saison, Rennes revient dans le sillage de Marseille et Lens, avec de belles ambitions à nourrir à huit matches de la fin de saison.

« Peut-être que la réussite qui fuyait cette équipe depuis quelque temps est revenue », a savouré Genesio, nommé début mars. « Avant d’évoquer l’Europe, Je pense qu’on doit rester concentré sur notre jeu. On y pense, on a de l’ambition mais il faut rester focus sur notre jeu. »

C’est prometteur pour Rennes et c’est inquiétant pour Metz, qui n’a gagné que deux de ses huit derniers matches. Et les rencontres face à Monaco, Lille et Paris en avril laissent penser que le rêve européen sera désormais difficile à atteindre pour les Grenats…

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.

Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.

La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.

De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.

Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.

Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.

En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »

Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.

Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.

Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.

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Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann

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Ligue des nations : Les Bleus s'imposent contre Israël

La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.

La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.

Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).

La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.

En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).

Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.

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