Sports
L1: l’OM contrarie Lyon
Courageux et enfin moins fragile, Marseille a préparé l’arrivée de son futur entraîneur Jorge Sampaoli en tenant en échec Lyon (1-1) dimanche au Stade Vélodrome lors de la 27e journée de Ligue 1, frustrant ainsi l’équipe de Rudi Garcia, qui glisse à la troisième place du classement.
Sous les yeux de son inattendu néo-président Pablo Longoria, l’OM a enchaîné un quatrième match de suite sans défaite en championnat, confirmant le léger mieux entrevu depuis le début de l’intérim de Nasser Larguet.
Alors qu’il y avait près de 20 points d’écart au coup d’envoi entre les deux équipes, le club provençal a aussi mis en difficulté l’OL, qui vise toujours le titre mais qui a passé un mauvais week-end, avec Paris SG qui l’a dépassé et Monaco (4e) qui s’est rapproché à un point seulement en battant Brest.
Au Vélodrome, ce sont pourtant les Lyonnais qui ont très logiquement ouvert la marque dès la 21e minute par Toko-Ekambi, au bout d’un impeccable mouvement collectif orchestré par Paqueta et bonifié par Aouar, dont la subtile déviation a offert au Camerounais une position de tir parfaite.
Ce but venait récompenser un premier quart d’heure sans étincelle mais totalement maîtrisé par les joueurs de Rudi Garcia, bien plus sûrs techniquement, plus mobiles, tout simplement bien meilleurs.
Curieusement, après ces 20 premières minutes de vide, l’OM a commencé à exister dans la foulée du but lyonnais. Thauvin a ainsi placé une tête au-dessus (34e) puis buté sur Cornet au moment d’ajuster Lopes (38e).
Les joueurs de Larguet ne faisaient alors rien d’extraordinaire mais avec la complicité de Lyonnais soudain passifs, ils étaient revenus dans le match. Et à force de s’approcher, les Marseillais ont eu une occasion de revenir, sous la forme d’un penalty sifflé pour une main de Paqueta sur une frappe puissante de Gueye.
Paqueta expulsé
Enfin de retour après cinq matches d’absence, Milik l’a sereinement transformé d’une frappe du gauche parfaite dans le petit filet de Lopes (1-1, 44e).
Avant cela, pour sa première au Vélodrome et le jour de ses 27 ans, le Polonais avait découvert la dure condition d’avant-centre à l’OM, une mission qui consiste à courir, surtout, à disputer quelques duels et à ne pas avoir souvent le droit de jouer au ballon.
La suite du match a été équilibrée, imparfaite techniquement mais souvent animée, comme quand Khaoui a répondu d’une demi-volée de peu à côté (57e) à une belle frappe sèche de Depay (56e). Mais personne finalement ne s’est mis réellement en position de l’emporter, même si Depay a marqué un but, annulé pour une position de hors-jeu très nette (84e).
L’OM de son côté n’a pas vraiment profité de 20 dernières minutes jouées en supériorité numérique après l’expulsion de Paqueta, averti pour la deuxième fois pour une dure semelle sur Payet (71e). Mais dans le contexte actuel, les Marseillais accueilleront sans doute avec satisfaction ce point qui les laisse tout de même loin, à la 7e place.
Dans le communiqué annonçant vendredi la mise en retrait de Jacques-Henri Eyraud, la promotion de Longoria et l’arrivée de Sampaoli, le propriétaire américain de l’OM Frank McCourt annonçait que le club entamait « un nouveau chapitre de sa grande histoire ».
Le chapitre en question a donc commencé par un match nul, mais les prochaines pages s’annoncent passionnantes: McCourt est attendu dès lundi à Marseille pour des rencontres avec les supporters et les responsables politiques et économiques de la ville. Ensuite, peut-être mardi, ce sera au tour de Sampaoli de débarquer.
Sports
Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)
Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.
Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.
La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.
De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.
Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.
Sports
France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel
Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.
Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.
En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »
Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.
Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.
Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.
Sports
Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann
La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.
La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.
Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).
La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.
En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).
Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.
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