Sports
L1: Lille laisse Paris en tête, Lyon se balade devant Monaco
Lille, accroché à Nice (1-1), a laissé au Paris SG la première place de Ligue 1 tandis que Lyon a étrillé une inquiétante équipe de Monaco (4-1), dimanche en clôture d’une 8e journée amputée de Lens-Nantes, première rencontre reporté à cause du Covid-19 depuis le mois d’août.
Le choc des deux pensionnaires de Ligue Europa sur la Côte d’Azur s’est résumé à une opportunité manquée pour le Losc, seul club français engagé en Coupe d’Europe à s’être imposé cette semaine.
Alors que les hommes de Christophe Galtier pouvaient reprendre au PSG la tête du classement en cas de victoire, ceux-ci n’ont pu faire mieux qu’un match nul, grâce à l’égalisation de Burak Yilmaz (58e) après un but de Kasper Dolberg (50e).
« On peut être frustré bien sûr, mais quelques fois, il faut accepter et ne pas faire la fine bouche », s’est satisfait le technicien lillois après une rencontre équilibrée et animée.
Avec 18 points, les Lillois ne sont doublés qu’à la différence de but par Paris, vainqueur 4-0 de Dijon samedi. Les Niçois restent dans le top 5, derrière Rennes et Marseille, avec 14 points.
C’est une unité de plus que l’OL, que les Lillois retrouveront lors de la 9e journée: les Lyonnais (6es) ont en effet enchaîné une deuxième victoire d’affilée avec un Memphis Depay toujours très précieux – et buteur – et un Karl Toko Ekambi auteur d’un doublé dans un Parc OL contraint au huis clos par les mesures de couvre-feu.
Le duel de clôture du week-end a vite tourné court grâce au jeu rapide des Rhodaniens, incroyablement à l’aise pour naviguer dans une défense monégasque aux abois. L’entraîneur de l’ASM Niko Kovac, englué en coeur de classement (12e, 11 pts), a du pain sur la planche pour retrouver le top 5…
Première victoire rémoise
Longtemps en lice pour ce top 5 en début de saison, Montpellier vit lui aussi un calvaire depuis sa dernière victoire fin septembre: vite réduits à neuf contre onze après notamment un très mauvais geste de Damien Le Tallec plus tôt dans la journée, les hommes de Michel Der Zakarian ont sombré face aux Rémois de Boulaye Dia (4-0), auteur d’un triplé et nouveau co-meilleur buteur de L1.
Pour les Champenois, le grand moment de l’après-midi aura tout de même été la somptueuse bicyclette de Nathanael Mbuku (18 ans) sur le troisième but, offrant à Reims une première victoire cette saison qui fait du bien au 19e de Ligue 1 (5 points).
A Bordeaux, la rencontre a mis plus longtemps à se décanter pour la deuxième titularisation intéressante d’Hatem Ben Arfa. Mais Jimmy Briand, auteur de son 100e but en Championnat, a débloqué le match sur penalty contre Nîmes (2-0), permettant aux Girondins de pointer à la 9e place avec 12 points.
Les Verts dans le dur
Plus bas dans le classement, Strasbourg avait grandement besoin d’un succès à Brest, après six défaites en sept matches de Championnat. L’attaquant Habib Diallo a prouvé qu’il sera peut-être la bonne pioche du mercato alsacien, avec un 2e but (et une passe décisive) pour sa 2e apparition avec son nouveau club, victorieux en Bretagne 3-0.
Comme Strasbourg, Saint-Etienne restait sur trois défaites de suite. Mais les Verts, minés par les absences et forcés d’aligner de nombreux jeunes, ont coulé encore plus bas, sur le terrain de Metz (2-0). Les Mosellans passent devant l’ASSE en milieu de classement.
La 8e journée a été frappée par la pandémie avec, pour la première fois depuis le mois d’août, une rencontre touchée de plein fouet par le coronavirus: Lens-Nantes, initialement prévue à 13h00 dimanche mais reportée à cause de 11 joueurs testés positifs à Lens.
Le week-end a enfin été marqué par les hommages adressés à Samuel Paty, le professeur d’histoire décapité en pleine rue il y a quelques jours, et à Bruno Martini, l’ancien gardien international de l’AJ Auxerre décédé cette semaine, à 58 ans.
Sports
Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)
Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.
Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.
La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.
De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.
Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.
Sports
France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel
Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.
Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.
En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »
Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.
Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.
Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.
Sports
Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann
La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.
La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.
Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).
La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.
En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).
Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.
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