Sports
L1: Lille, de multiples armes offensives pour retrouver le fauteuil de leader
Jonathan Bamba, Burak Yilmaz, Luiz Araujo et maintenant Yusuf Yazici, auteur d’un triplé jeudi en Ligue Europa: Lille comptera sur ses multiples armes offensives pour récupérer sa place de leader, dimanche lors de la 8e journée à Nice (17h00).
Le meneur de jeu turc, qui a conduit le Losc à la victoire sur la pelouse du Sparta Prague (4-1) pour son entrée en lice sur la scène européenne, est venu rebattre les cartes de la concurrence dans un effectif nordiste déjà très riche.
Pourtant, Yazici n’est pas sûr d’avoir gagné sa place de titulaire car son entraîneur doit gérer intelligemment le temps de jeu de ses joueurs en vue du marathon qui attend son équipe d’ici la trêve internationale, avec 5 matches en 15 jours.
« Sa performance était magnifique. Dans une semaine à un match, quand on marque trois buts, on doit être sur le terrain. Mais là, on rejoue 48 heures après (un peu moins de 72 heures en réalité, ndlr), et il y a l’enchaînement des matches », a souligné Christophe Galtier samedi.
« Je n’ai pas encore pris ma décision. Forcément ce triplé me réjouit et m’interpelle sur la composition d’équipe que j’aurai à faire. Mais ce sont des bons problèmes! », a-t-il ajouté.
Yazici récompensé ?
Yazici, recruté pour 16 millions d’euros en août 2019 mais victime d’une rupture des ligaments croisés quatre mois plus tard, n’a pas encore réussi à s’imposer et figure rarement dans le onze de départ lillois. Mais il a marqué des points en République tchèque, et Galtier a pour habitude de récompenser les joueurs méritants.
« Il n’y a pas et il n’y aura pas une équipe de championnat et une équipe d’Europa League. C’est l’état de forme à l’instant T et les performances qui comptent. Je ne m’interdis rien », a souligné le technicien nordiste.
Ainsi, le mois dernier, l’ailier brésilien Luiz Araujo (deux buts) a gagné sa place de titulaire au détriment de Jonathan Ikoné en réalisant deux bonnes prestations consécutives.
Meilleure défense du championnat avec seulement deux buts encaissés, Lille a aussi réglé la mire offensivement et empile les buts ces dernières semaines, à l’image du derby du Nord dimanche où les Dogues ont corrigé Lens (4-0).
Jonathan Bamba, à la peine l’année dernière, est excellent depuis le début de saison et totalise déjà trois buts et quatre passes décisives. Quant à l’expérimenté attaquant turc Burak Yilmaz, il a marqué un but lors de chacun des trois derniers matches de championnat et monte en puissance après des débuts délicats.
« Le premier mois était un peu compliqué car il y a de grandes différences entre la France et la Turquie mais j’ai surmonté cette période d’adaptation difficile », a estimé samedi le capitaine de la Turquie.
Nice doit réagir
Paradoxalement, c’est celui qu’on attendait le plus qui ne répond pas présent pour l’instant: le Canadien Jonathan David, recruté pour 27 millions d’euros cet été en provenance de La Gantoise, n’a en effet toujours pas marqué et pourrait perdre sa place de titulaire sur la Côte d’Azur.
« Il y a quelques années, Nico (Pépé) a mis un peu de temps à s’adapter et après ça s’est emballé donc il faut relativiser. Il y a des progrès mais aussi un manque d’efficacité », a reconnu Galtier.
S’il veut reprendre au Paris SG son fauteuil de leader dimanche, le Losc devra se méfier de Nice, cinquième de L1 qui devra réagir après avoir été balayé (6-2) à Leverkusen jeudi en Ligue Europa.
« Le score interpelle, mais le Bayer est une équipe de Ligue des champions. Il y aura une réaction de la part de Nice et on ne devra pas tomber dans la facilité, a prévenu Galtier. Mon rôle c’est de maintenir mon groupe en éveil, de le mettre en garde. »
Sports
Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)
Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.
Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.
La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.
De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.
Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.
Sports
France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel
Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.
Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.
En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »
Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.
Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.
Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.
Sports
Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann
La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.
La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.
Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).
La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.
En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).
Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.
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