Sports
L1: Le PSG s’éloigne du titre, l’OM décevant et Nîmes résistant
A deux journées du terme, le Paris SG a compromis dimanche ses chances de titre à Rennes (1-1), Monaco est remonté sur le podium et Marseille a fragilisé sa cinquième place européenne, dans une Ligue 1 à laquelle s’accroche Nîmes, ultra-efficace à Metz (3-0).
Au sein du quatuor de tête, seul le PSG a ponctué son week-end d’une fausse note en se faisant rejoindre sur le tard par des Bretons accrocheurs. Le leader Lille compte trois points d’avance après sa victoire 3-0 vendredi à Lens.
Au lendemain de sa prolongation jusqu’en 2025, l’attaquant vedette Neymar a mis le PSG devant avec un penalty juste avant la pause (45e+6). Mais l’intenable Serhou Guirassy, d’abord buteur contrarié car signalé hors jeu (29e) puis proche d’obtenir un penalty (35e), s’est élevé dans les airs sur corner pour une tête égalisatrice (69e).
Lille et le titre s’éloignent pour Paris et, dans le rétroviseur, Monaco se rapproche dangereusement, deux points derrière après son succès à Reims (1-0).
L’AS Monaco a répondu à la victoire samedi de Lyon, son bourreau du week-end dernier, et repris la précieuse troisième place qualificative en fin de saison pour la lucrative Ligue des champions. Wissam Ben Yedder et ses partenaires comptent un point de plus que l’OL.
Les Monégasques ont rapidement pris le dessus grâce au jeune Belge Eliot Matazo (20e), auteur à 19 ans de son premier but avec le club de la principauté, après un relais avec son capitaine « WBY ».
2e défaite pour Sampaoli
Cette victoire étriquée arrive avant deux dernières rencontres compliquées pour l’ASM, hôte de Rennes le week-end prochain avant un déplacement le 23 mai à Lens.
Les Lensois ont regardé dimanche leur concurrent direct pour la 5e place, Marseille, trébucher 1-0 à Saint-Etienne. Les Phocéens ne devancent les Sang et Or qu’à la faveur d’une meilleure différence de buts.
« Il faut être beaucoup plus proche de ce que l’on imagine être une équipe qui cherche à jouer l’Europe », a commenté l’Argentin Jorge Sampaoli, arrivé en mars sur le banc de l’OM et reparti du Forez avec une deuxième défaite au compteur, la première en un mois et demi.
Plus solides, mieux organisés, les Verts ont pris l’avantage par Arnaud Nordin (43e) avant de tenir la baraque notamment grâce au jeune gardien Etienne Green, sauvé par un poteau (56e) et surtout par son talent (77e, 84e).
Saint-Etienne est 11e avec un point d’avance sur Angers, futur adversaire de l’OM, qui a dominé 3-0 Dijon, lanterne rouge déjà reléguée.
La descente en L2, Nîmes a tout fait pour l’éviter ou du moins la repousser, dimanche avec un coup d’éclat (3-0) à Metz.
Le coup de patte de Lamine Fomba (60e), le penalty de Renaud Rippart (67e) et le sang froid de Zinedine Ferhat (89e) ont rapproché les « Crocodiles » à deux points de Nantes, le barragiste virtuel, et à trois de Lorient et Strasbourg, premiers non-relégables.
« Ce n’est pas un soulagement, juste la satisfaction de rester en vie. On a pris trois points logiques au vu du match mais on a un calendrier difficile », a réagi l’entraîneur Pascal Plancque, déjà tourné vers la réception de Lyon et le déplacement à Rennes.
Strasbourg en danger
Autre mal-classé, Strasbourg a chuté 3-2 à domicile devant Montpellier et ses gâchettes Gaëtan Laborde (36e, 50e) et Andy Delort (46e), un revers qui place les Alsaciens en mauvaise posture à deux journées de la fin du Championnat.
Malgré un « manque de chance » notamment au retour des vestiaires, « les garçons se sont accrochés, on a eu plein d’actions, un nombre de tirs incalculable… Ca se jouait à pas grand-chose », a commenté l’entraîneur du Racing, Thierry Laurey.
Après un déplacement à Nice le week-end prochain, ses joueurs accueilleront Lorient, autre équipe à la lutte pour le maintien, le 23 mai.
De son côté, Nice a arraché une victoire assez inespérée contre Brest (3-2), avec un but inscrit à la 89e minute, en infériorité numérique et après avoir été mené deux fois au score.
Les Bretons peuvent nourrir des regrets et devront éviter tout nouveau relâchement. Nantes n’est qu’à trois points derrière.
Sports
Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)
Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.
Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.
La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.
De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.
Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.
Sports
France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel
Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.
Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.
En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »
Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.
Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.
Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.
Sports
Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann
La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.
La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.
Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).
La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.
En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).
Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.
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