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France

Justice – Procès de la « sextape »: Valbuena confesse avoir « eu peur » pour sa carrière

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« Apeuré », « bouleversé », « en danger »: au premier jour du procès de « l’affaire de la sextape », Mathieu Valbuena a longuement décrit comment il avait accueilli la tentative de chantage dont il affirme avoir été la victime, en l’absence du principal prévenu Karim Benzema.

« Ça fait six ans qu’on a cette affaire, tout le monde est là ou presque, il manque Karim, c’est dommage », a regretté Mathieu Valbuena devant la presse, avant d’évoquer à la barre du tribunal correctionnel de Versailles leur fameuse conversation du 6 octobre 2015 au centre d’entrainement de l’équipe de France de football à Clairefontaine.

Ce soir-là, les deux joueurs échangent pendant moins d’une demi-heure dans la chambre de l’attaquant du Real Madrid. Le plaignant a déclaré être sorti « apeuré » et « bouleversé » de cette conversation.

Karim Benzema, qui avait été missionné par un intermédiaire des maitres-chanteurs présumés, était « insistant pour me faire rencontrer quelqu’un », précise Mathieu Valbuena, 37 ans.

Son coéquipier n’était pas agressif et n’a pas fait mention d’argent, reconnaît-il, mais ajoute que « quand on règle un problème comme ça (…) c’est pas en échange de places de football ».

« On est coéquipiers en équipe de France, c’est le Graal pour les footballeurs, je n’aurais jamais pensé qu’on aurait pu en arriver là », regrette l’actuel milieu de terrain de l’Olympiakos (Grèce). « J’ai eu peur pour ma carrière sportive, pour l’équipe de France. Je savais que si la vidéo sortait, ça allait être compliqué pour moi ».

Karim Benzema ne s’est pas présenté mercredi au tribunal.

Son avocat Antoine Vey a expliqué l’absence de l’attaquant vedette du Real Madrid, candidat au Ballon d’or, par des raisons « professionnelles »: le joueur de 33 ans, qui encourt cinq ans de prison et 75.000 euros d’amende, a disputé mardi soir un match en Ukraine et doit préparer le « Clasico » contre le FC Barcelone dimanche.

« Sans l’ombre d’un doute »

« J’espère que le tribunal tirera les conséquences », de cette absence, a lancé l’avocat du plaignant, Me Paul-Albert Iweins.

A la barre, Mathieu Valbuena a longuement remonté le fil de cette histoire nébuleuse.

C’est Djibril Cissé, son ancien coéquipier à Marseille, qui le premier lui parle de cette vidéo intime, lui en faisant une description précise après en avoir visionné un extrait.

« Je me suis senti en danger, mon premier réflexe a été de porter plainte », détaille le joueur, qui dit n’avoir jamais eu « l’idée de payer ».

De l’autre côté de la barre, les mis en cause se défendent de tout chantage.

Axel Angot, qui est tombé sur la vidéo lorsque Mathieu Valbuena lui a confié son téléphone, souligne « ne pas avoir entendu parler d’argent ».

Il explique avoir voulu rendre service, même gratuitement, en espérant que le joueur lui renvoie un jour l’ascenseur. Il reconnaît du bout des lèvres que cette entreprise revenait « indirectement à la même chose qu’un chantage ».

Son ami Mustapha Zouaoui, considéré comme l’autre « cerveau » de l’affaire, admet lui qu’Axel Angot « n’aurait pas dit non » si Mathieu Valbuena s’était montré généreux.

« Nous, on ne voulait pas le saigner, on ne voulait pas qu’elle sorte cette vidéo », assure-t-il.

« Mère Teresa »

Younes Houass, que MM. Angot et Zouaoui avaient contacté pour servir d’intermédiaire dans leur entreprise, s’avance à son tour devant les juges.

Cet homme qui gravitait dans le monde du football, le seul hormis Karim Benzema à avoir parlé directement à Mathieu Valbuena, rappelle ne pas avoir demandé d’argent lorsque les deux hommes ont échangé au téléphone.

« Je lui ai conseillé de se tourner vers un homme de confiance, quelqu’un qui peut avoir la tête froide face à ce genre de situation », déclare-t-il au tribunal.

Mais constatant que Younes Houass, mis en contact par Mathieu Valbuena avec un policier sous couverture, « patinait » dans ses négociations, selon les termes du président du tribunal Christophe Morvan, MM. Angot et Zouaoui ont alors « l’idée lumineuse » de se tourner vers Karim Zenati, un proche de Karim Benzema.

Devant le tribunal, M. Zenati promet n’avoir jamais voulu impliquer son ami d’enfance dans une tentative de chantage.

Un échange téléphonique entre les deux amis, juste après la rencontre entre les deux joueurs, est alors diffusé à l’audience. On y entend l’attaquant du Real rendre compte à Karim Zenati, depuis Clairefontaine, de sa fameuse discussion.

A son ami, Karim Benzema dit notamment: « Valbuena nous prend pas au sérieux ». Un « nous » qui, selon l’accusation, incrimine le joueur.

« On déconne (…) Karim est dans un rôle où il doit surjouer, il en fait trop », le défend Karim Zenati, qui admet, avec une pointe de regret dans la voix, s’être mis « dans une sacré panade ».

Les débats reprendront jeudi matin.

France

« Besoin d’un sursaut d’autorité” : Gabriel Attal s’attaque à la violence chez les jeunes

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"Besoin d’un sursaut d’autorité” : Gabriel Attal s’attaque à la violence chez les jeunes

Le Premier ministre promet une réponse ferme à l' »addiction à la violence » de la jeunesse, avec des mesures éducatives et judiciaires ambitieuses.

Dans le cadre de ses 100 premiers jours à Matignon, Gabriel Attal a lancé un appel à la mobilisation générale contre la violence chez les jeunes lors d’un déplacement à Viry-Châtillon (Essonne). Sous le thème du « sursaut d’autorité », le Premier ministre a dévoilé une série de mesures éducatives et judiciaires ambitieuses pour juguler l' »addiction à la violence » d’une partie de la jeunesse française.

« La mobilisation générale de la Nation est nécessaire pour renouer avec nos adolescents et pour juguler la violence », a déclaré le Premier ministre depuis la mairie de Viry-Châtillon, une ville marquée récemment par le décès tragique de Shemseddine, 15 ans, victime de violences. Gabriel Attal a souligné l’urgence d’un « sursaut d’autorité » et s’est engagé à prendre des mesures rapides avant l’été pour répondre à cette problématique.

Le Premier ministre a insisté sur la nécessité de responsabiliser les parents et de renforcer la scolarisation des collégiens en proposant des cours tous les jours de la semaine de 8h00 à 18h00. Il a également annoncé que les élèves perturbateurs devraient désormais être sanctionnés dans l’obtention de leurs diplômes scolaires, sauf s’ils réalisent des activités d’intérêt général et respectent les règles établies.

Sur le plan judiciaire, Gabriel Attal a proposé d’ouvrir le débat sur des atténuations à l’excuse de minorité dans les condamnations pénales, ainsi que sur la possibilité de mettre en place une comparution immédiate devant le tribunal pour les jeunes à partir de 16 ans, afin qu’ils répondent immédiatement de leurs actes comme les adultes.

Le Premier ministre a également abordé la question du fait religieux à l’école, affirmant qu’à l’école, la seule règle qui vaut est la laïcité, et qu’il n’y aura pas de guerre des religions. Ces mesures font suite à une demande d’Emmanuel Macron de lancer une concertation contre le « surgissement de l’ultraviolence » des jeunes.

Gabriel Attal a conclu en soulignant son engagement à obtenir des résultats concrets dans les semaines à venir, affirmant que la recherche des résultats était sa priorité absolue.

Enfin, pour marquer ses 100 jours à la tête du gouvernement, le Premier ministre sera interviewé en soirée sur BFMTV, où il reviendra sur les défis rencontrés et les actions entreprises au cours de cette période.

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Européennes: Manon Aubry (LFI) dénonce le « racket social » du gouvernement

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Européennes: Manon Aubry (LFI) dénonce le "racket social" du gouvernement

À Montpellier ce dimanche, Manon Aubry, tête de liste des Insoumis aux élections européennes, a vivement critiqué ce qu’elle a qualifié de « racket social » perpétré par le gouvernement.

Lors d’un meeting à Montpellier dimanche, Manon Aubry, tête de liste des Insoumis aux élections européennes, a vivement critiqué ce qu’elle a qualifié de « racket social » perpétré par le gouvernement. Elle a appelé à faire des élections du 9 juin un « référendum contre ces nouvelles règles d’austérité ».

Manon Aubry a vivement critiqué les politiques d’austérité imposées par l’Union européenne et mises en œuvre par le gouvernement français. Elle a également accusé une alliance entre macronistes, la droite et les socialistes d’avoir voté en faveur d’un pacte asile-immigration qu’elle qualifie d' »infâme ».

De plus, elle a qualifié le programme du Rassemblement National de « vide sidéral », reprochant à leur tête de liste, Jordan Bardella, de ne pas avoir déposé suffisamment d’amendements lors de son mandat au Parlement européen.

Manuel Bompard, coordinateur national de LFI, a également pris la parole pour critiquer le candidat des socialistes, Raphaël Glucksmann, l’accusant de vouloir « une élection sans le peuple pour préparer le retour de François Hollande ».

Le meeting a également été marqué par les propos de Rima Hassan, militante franco-palestinienne controversée, appelant à mettre fin à l’accord d’association entre l’UE et Israël, conditionné selon elle au respect des droits humains.

Ce meeting à Montpellier, ville où Jean-Luc Mélenchon avait obtenu un fort soutien lors de la présidentielle de 2022, a rassemblé environ 1 000 personnes selon les organisateurs. Depuis leur premier meeting à Villepinte le mois dernier, les Insoumis ont prévu 60 réunions publiques à travers la France.

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France

Emmanuel Macron condamne fermement l’attaque de l’Iran contre Israël

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Emmanuel Macron condamne fermement l'attaque de l'Iran contre Israël

Emmanuel Macron a « condamné avec la plus grande fermeté l’attaque sans précédent lancée par l’Iran contre Israël » et appelé « à la retenue » les parties prenantes, dans un message publié dimanche sur X.

Le président français, Emmanuel Macron, a réagi avec fermeté à l’attaque lancée par l’Iran contre Israël, la qualifiant d’ « attaque sans précédent » qui risque de déstabiliser la région. Dans un message publié sur X dimanche, il a exprimé sa solidarité avec le peuple israélien et a réaffirmé l’engagement de la France envers la sécurité d’Israël et la stabilité régionale. Macron a également appelé toutes les parties impliquées à faire preuve de retenue.

L’Iran a lancé plus de 200 drones et missiles contre Israël dans la nuit de samedi à dimanche, en représailles à une frappe contre son consulat à Damas. Cependant, l’armée israélienne a affirmé que cette attaque avait été « déjouée ».

Le G7, dont la France est membre, tiendra une réunion en vidéo-conférence dimanche après-midi pour discuter de cette attaque. Le gouvernement italien, président actuel du G7, a souligné la nécessité d’éviter une escalade militaire et de promouvoir la prudence. Le Conseil de sécurité de l’ONU tiendra également une réunion d’urgence, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, ayant qualifié cette situation d' »escalade grave ».

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