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JO-2020: Diniz rate la dernière marche, les handballeuses presque au sommet

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Si Yohann Diniz a raté sa sortie olympique vendredi en abandonnant le 50 km marche des Jeux de Tokyo, les handballeuses françaises, elles, ne sont plus qu’à une marche de l’or, après leur succès contre la Suède (29-27) en demi-finale.

Ne restent plus que les basketteuses, qui affrontent le Japon, également en demi-finale, en soirée (20h00 locales et 13h00 française), pour réussir un incroyable Grand chelem, cinq finales sur cinq équipes, pour les sports collectifs d’intérieur (basket-hand-volley) après les messieurs la veille qui ont tous validé leur billet pour l’ultime match dans les trois disciplines.

Au compteur, les Bleus comptent officiellement 27 médailles, dont 7 en or, mais ce sont donc déjà 4 de plus qui les attendent ce week-end. Reste à savoir la couleur (or ou argent).

Diniz s’est retrouvé bien loin du podium.

A 43 ans, le Rémois a même tristement terminé sa longue carrière assis sur un trottoir de Sapporo, peu après la mi-course de son ultime sortie, le 50 km marche.

Deux France-USA en basket ?

Champion du monde en 2017 et recordman du monde depuis 2014, Diniz n’aura donc jamais brillé aux JO malgré quatre participations et toujours beaucoup d’espoirs (abandon en 2008 et 2020, disqualification en 2012, 8e en 2016).

« C’était la compétition de trop, l’olympiade de trop », a estimé Diniz peu après son abandon dans cette course -comme toutes celles de marches et les marathons- délocalisée à 1000 km au nord de Tokyo pour éviter la chaleur de la capitale japonaise.

Mais à 05h30 du matin, le départ a été donné à Sapporo sous 26 degrés et près de 85% d’humidité !

« J’ai vite senti que j’étais fatigué, que je n’avais pas de jambes du tout, j’avais mal à l’adducteur, au dos, je n’avais pas de bonnes sensations, j’avais du mal avec ma respiration », a regretté le Rémois.

« Physiquement, mon corps ne répondait pas », a résumé Diniz, qui arrête sa carrière en même temps que cette épreuve au très long cours qui disparaît du programme olympique.

Pour l’histoire, le dernier champion olympique s’appelle Dawid Tomala et il est Polonais.

En basket, les Françaises de la sélectionneuse Valérie Garnier visent ni plus ni moins qu’un match de rêve face aux Etats-Unis, comme les messieurs, l’Everest du basket.

Une dernière médaille pour Felix?

Mais avant cela, ce sont les Japonaises qui se dressent sur leur chemin. Et si les Nippones ont un palmarès vierge, elles ont prouvé que l’effet « maison », même à huis clos, joue. La preuve, elles avaient surpris les Bleues lors du premier match de poule.

Après le fiasco Diniz, l’athlétisme va offrir un festival de finales vendredi, six dans le Stade olympique de Tokyo.

La légende américaine Allyson Felix, qui dispute ses cinquièmes JO à 35 ans, tentera une dernière sortie sur 400 m. La Californienne, seule athlète de l’histoire à avoir remporté six médailles d’or olympiques, peut devenir l’athlète féminine la plus médaillée de l’histoire des Jeux si elle monte sur le podium, avant de prendre sa retraite. Elle compte actuellement neuf médailles en tout. Pour le titre, la championne olympique 2016, la Bahaméenne Shaunae Miller-Uibo, semble un peu plus rapide.

Peu de Français sont concernés par les finales, mais les filles du 4×100 m et Jimmy Gressier sur 5000 m auront leur mot à dire.

En pentathlon, les Françaises avaient raté leur premier journée, et notamment Elodie Clouvel (24e), pourtant en argent à Rio.

La seconde journée, et notamment la spectaculaire dernière épreuve qui, sur le principe du biathlon, mêle course à pied et tir, pourrait réserver une surprise.

L’affaire de la Bélarusse Krystsina Tsimanouskaya, cette athlète menacée d’être rapatriée de force au Bélarus après avoir critiqué les instances sportives de son pays pendant les JO et réfugiée en Pologne depuis jeudi, a connu un nouvel épisode vendredi.

Les accréditations olympiques de deux entraîneurs de la délégation bélarusse, Artur Shimak et Youri Maisevich, ont été retirées pour leur rôle dans cette affaire.

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.

Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.

La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.

De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.

Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.

Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.

En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »

Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.

Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.

Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.

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Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann

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Ligue des nations : Les Bleus s'imposent contre Israël

La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.

La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.

Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).

La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.

En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).

Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.

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