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Europe

J-30 avant l’Euro, casse-tête sanitaire et suspense sportif

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Dans un mois s’ouvre un Euro de football chamboulé par la crise sanitaire, disséminé entre onze pays et qui doit désigner le successeur d’une sélection portugaise vieillissante, à l’image de son leader Cristiano Ronaldo.

Rêvé par Michel Platini lorsqu’il présidait l’UEFA, pour unir le continent autour du 60e anniversaire de l’Euro, ce tournoi paneuropéen est d’emblée apparu comme un défi logistique qui devait promener équipes, médias et spectateurs de Londres à Bakou.

Mais la pandémie de Covid-19 l’a de surcroît transformé en cauchemar sanitaire, entraînant d’abord le report d’un an de la compétition (11 juin-11 juillet), avant d’entretenir un interminable flou sur son déroulement.

Doute à Munich

Il a fallu attendre le 23 avril pour connaître les onze villes-hôtes définitives: Bilbao et Dublin ont été évincées, Séville invitée à la fête, et Londres et Saint-Pétersbourg ont récupéré plus de matches.

Compliquant un peu plus la préparation, l’UEFA avait exigé que les autorités locales s’engagent à accueillir des spectateurs pour chaque rencontre, malgré l’incertitude créée par la diffusion de variants plus contagieux du Covid-19.

Cette condition posée mi-mars risque de coûter cher à l’instance européenne, les organisateurs basques envisageant de récupérer en justice les dépenses de 1,2 million d’euros engagées en vain.

Et à peine confirmé le maintien de ses matches, la ville de Munich a semé un nouveau doute: son maire a assuré qu’il n’y avait eu « aucune promesse de quelque sorte pour garantir des spectateurs », d’autant qu’une telle décision dépend du gouvernement allemand et est strictement conditionnée à l’évolution sanitaire.

« Sûr et festif »

Habituellement aussi exubérant dans les rues que dans les stades, l’Euro prendra cette année un visage plus austère – tout comme les JO qui s’ouvriront peu après à Tokyo (23 juillet-8 août) -, même si l’UEFA le promet « sûr et festif ».

« Il semble évident que vu la configuration de l’Euro, avec des matches dans plusieurs pays et donc des voyages, (…) la vaccination des participants permettrait une organisation plus sereine », observe une source proche des instances du football français.

Mais l’UEFA n’a fixé aucune règle en ce sens et la sécurité du tournoi reposera principalement sur des « bulles » pour les équipes ainsi que sur une batterie de mesures pour les spectateurs – arrivées échelonnées au stade, jauges, désinfection et distanciation.

Restera néanmoins deux points à éclaircir: d’abord la possibilité concrète pour les supporters de suivre leur équipe, alors que seuls Budapest, Saint-Pétersbourg et Bakou ont promis de les exempter de restrictions d’entrée ou de quarantaines, Bucarest envisageant de faire de même si le séjour n’excède pas trois jours.

Enfin, il faudra voir comment les autorités locales organisent l’hébergement, la restauration et les éventuels regroupements de fans étrangers, sans mettre en danger leur propre population.

Manne financière

Pour le football européen, financièrement étranglé par l’arrêt des compétitions au printemps 2020 puis la reprise dans des stades vides, l’Euro est aussi un enjeu financier: dès 2018, l’UEFA prévoyait de distribuer 371 millions d’euros aux 24 participants.

Une sélection battue à chaque rencontre touchera ainsi 9,25 millions d’euros, tandis que le champion empochera jusqu’à 34 millions d’euros.

En outre, les revenus de l’Euro alimenteront les 775 millions d’euros de « solidarité » versés aux 55 fédérations européennes sur le cycle 2020-2024, et les clubs se partageront 200 millions d’euros pour avoir mis leurs joueurs à disposition.

Et au milieu, un ballon

Côté sportif, le Portugal voit s’achever un règne de cinq ans – le plus long dans l’histoire de l’Euro -, entamé par la victoire surprise d’une sélection plus méritante qu’étincelante face aux hôtes français en 2016.

Emmenée par un Cristiano Ronaldo de 36 ans, la Seleçao est en retrait dans les pronostics, derrière la jeune garde anglaise ou la Belgique et sa génération dorée, en quête d’un premier titre malgré la méforme d’Eden Hazard.

Pour réaliser une nouvelle passe Mondial-Euro, comme en 1998-2000, les Bleus devront de leur côté s’extirper d’un groupe très relevé avec le Portugal et l’Allemagne en rivaux les plus coriaces.

Impossible d’espérer doser leur montée en puissance, alors que nombre de joueurs achèvent la saison essorés par le contexte sanitaire, les changements de calendrier et une préparation estivale tronquée.

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Espagne: Une Française retrouvée morte dans son camping-car, la piste criminelle privilégiée

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Espagne: Une Française retrouvée morte dans son camping-car, la piste criminelle privilégiée

Une femme de 63 ans a été retrouvée morte poignardée dans son camping-car à Alcossebre, sur la côte est de l’Espagne, jeudi 18 juillet. Les enquêteurs n’excluent aucune piste, rapporte le site L’Espanol.

Ce jeudi, une femme a été retrouvée morte dans son camping-car, stationné sur une place d’Alcossebre, sur la côte est de l’Espagne. Le corps de la victime présentait des traces de coups de couteau, selon le média local L’Espanol. Elle avait également un couteau planté dans le visage. La Garde civile a indiqué à nos confrères espagnols que la femme, âgée de 63 ans, était de nationalité française et semblait voyager seule comme touriste.

Une enquête pour meurtre a été ouverte et une autopsie doit être menée prochainement. Pour l’heure, les enquêteurs tentent d’identifier la victime et de recueillir des preuves visant à clarifier la cause du décès. Aucune piste n’est écartée pour le moment. Les premiers éléments de l’enquête ont permis de retracer le parcours de la sexagénaire.

Avant d’arriver à Alcossebre, la victime avait séjourné à Tarragone, à environ 150 km au nord. Elle avait également été inscrite seule. Les forces de l’ordre ont interrogé les voyageurs qui occupaient les caravanes garées à proximité de celle de la femme. Selon les premiers témoignages, elle était garée dans la zone depuis deux jours. Certains ont par ailleurs indiqué avoir vu un homme en compagnie de cette dernière, les heures précédant sa mort. L’individu est actuellement recherché.

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Ukraine : Zelensky favorable à une participation russe à un sommet pour la paix

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Ukraine : Zelensky favorable à une participation russe à un sommet pour la paix

Pour la première fois, le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’est déclaré favorable à la participation de représentants russes à un prochain sommet pour la paix. Il reste confiant quant au soutien des États-Unis, même en cas de retour au pouvoir de Donald Trump.

Lundi 15 juillet, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a surpris en se déclarant ouvert à la participation de la Russie à un futur sommet pour la paix, organisé par Kiev. Lors d’une conférence de presse, il a affirmé que des représentants russes devraient participer à ce deuxième sommet, espérant qu’un plan puisse être prêt en novembre. Zelensky n’a pas évoqué l’arrêt des hostilités, mais l’établissement d’un plan sur trois sujets : la sécurité énergétique de l’Ukraine, la libre navigation en mer Noire et les échanges de prisonniers.

C’est la première fois que Zelensky envisage des discussions avec la Russie sans exiger un retrait préalable des forces russes du territoire ukrainien. Par le passé, il avait refusé toute négociation tant que Vladimir Poutine resterait au pouvoir, allant jusqu’à signer un décret rendant illégales de telles discussions.

Le premier sommet pour la paix en Ukraine, organisé en Suisse en juin, avait rassemblé une centaine de pays, sans la Russie et sans la Chine, alliée de Moscou. En 2022, l’Ukraine avait proposé un plan de paix en dix points, soutenu par l’Occident et impliquant le retrait des forces russes, une proposition rejetée par Moscou.

Volodymyr Zelensky a également affirmé ne pas craindre une éventuelle réélection de Donald Trump à la présidence américaine, malgré les incertitudes que cela pourrait entraîner sur le soutien de Washington à Kiev. « Je pense que si Donald Trump devient président, nous travaillerons ensemble. Je n’ai pas peur », a-t-il déclaré.

La perspective d’une victoire de Trump en novembre soulève des questions sur la continuité du soutien américain à l’Ukraine. Trump a laissé entendre qu’il mettrait fin rapidement au conflit s’il revenait à la Maison-Blanche, ce qui pourrait contraindre Kiev à négocier dans une position défavorable. Actuellement, près de 20% du territoire ukrainien est encore occupé par la Russie.

Cependant, Zelensky a souligné le soutien significatif du parti républicain aux États-Unis, affirmant que la majorité de ce parti soutient l’Ukraine. Il a récemment rencontré de nombreux élus républicains et noté que certains dirigeants républicains avaient des positions plus radicales que Trump lui-même.

En somme, le président ukrainien se montre ouvert à de nouvelles discussions pour la paix, tout en restant confiant quant au soutien international à son pays, indépendamment des changements politiques à venir aux États-Unis.

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Brest refuse l’accès au voilier russe Shtandart en raison des sanctions européennes

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Brest refuse l'accès au voilier russe Shtandart en raison des sanctions européennes

La réplique d’une frégate russe du XVIIIᵉ siècle pourrait se voir refuser l’accès au port breton en raison des sanctions européennes.

Le navire russe Shtandart, une réplique d’une frégate du XVIIIᵉ siècle, pourrait se voir refuser l’accès au port de Brest lors des fêtes maritimes prévues du 12 au 17 juillet. Bien que l’événement attire chaque année des milliers de spectateurs, l’application des sanctions européennes contre la Russie, étendues depuis le 24 juin aux « navires répliques historiques », menace la participation de ce trois-mâts de 34 mètres de long.

Le Shtandart, parti de La Rochelle jeudi dernier, doit accoster à Brest malgré un arrêté de la préfecture interdisant son entrée. Le capitaine du navire, Vladimir Martus, se dit déterminé à tenter d’accoster, malgré les interdictions. « Nous allons entrer à Brest avec le voilier français Belem et d’autres bateaux (…) Je ne sais pas si la police va m’arrêter ou pas, mais je vais essayer », a-t-il déclaré.

Le navire, arborant désormais le pavillon des Îles Cook après avoir abandonné celui de la Russie à la demande des autorités françaises, suscite la polémique depuis des mois. Le capitaine Martus, qui se présente comme un dissident au régime russe, affirme œuvrer pour « l’amitié entre les peuples de toutes les nations » et a exprimé son soutien à la « lutte héroïque » des Ukrainiens contre l’agression russe, qualifiant Vladimir Poutine de « dictateur ».

Malgré ces déclarations, une source proche du dossier indique que le Shtandart ne devrait pas être autorisé à approcher de Brest, sauf pour une escale technique. Cette décision est soutenue par certains opposants au navire, qui contestent les intentions du capitaine. Bernard Grua, animateur du collectif « No Shtandart In Europe », accuse Martus de ne jamais critiquer la Russie sur les réseaux sociaux, affirmant que ses propos relèvent du « langage du FSB (ex-KGB) ».

Mardi après-midi, une trentaine de détracteurs du Shtandart se sont rassemblés devant la mairie de Brest, brandissant des drapeaux ukrainiens et des pancartes telles que « Russia go home » et « Shtandart: espion russe ». Ils ont également exprimé leur soutien au préfet du Finistère pour sa décision de tenir le navire à distance.

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