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Sète

Infractions urbanistiques : l’ex-premier adjoint de François Commeinhes dans le viseur de la justice

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Infractions urbanistiques : L'ex-premier adjoint de François Commeinhes dans le viseur de la justice
©LeSingulier

En charge du Plan Local d’Urbanisme (PLU) de la ville de Sète jusqu’en 2019, Rudy Llanos est aujourd’hui dans le viseur de la justice pour des infractions multiples aux règles d’urbanisme. La Direction Départementale des Territoires et de la Mer (DDTM) a demandé au Procureur de la République de Montpellier d’engager des poursuites pénales à son encontre après avoir constaté des non-respects des permis de construire lors de la visite de son chantier de construction en juin 2021.

Oui, c’est bien vrai : un ancien adjoint de François Commeinhes, qui avait la responsabilité de faire respecter le Plan Local d’Urbanisme (PLU) de la Ville de Sète pendant cinq ans, est maintenant en violation de ce plan sur sa résidence principale.

En effet, le 25 mars 2020, Rudy Llanos, ancien premier adjoint de François Commeinhes (2014-2019), s’est vu délivrer un permis de construire entre les deux tours des élections municipales alors qu’il était opposé au maire sortant avant de se retirer de la course. Néanmoins, depuis cette période, ses voisins dénoncent d’énormes manquements au respect des lois d’urbanisme. Ils avaient alors signalé ces manquements à la justice.

Suite à ce signalement, les agents de la DDTM se sont déplacés, le 6 juin 2021, sur le lieu de la construction de la nouvelle maison de Rudy Llanos. Dans un rapport que nous avons pu consulter, les agents de la DDTM ont noté de très nombreuses infractions, notamment la hauteur de la construction, la superficie de la construction et de la piscine, ainsi que les ouvertures non conformes aux permis de construire. L’ancien premier adjoint de François Commeinhes est désormais dans le viseur de la justice pour ces violations caractérisées du Plan Local d’Urbanisme (PLU).

Dans le détail, la hauteur de la construction initialement prévue dans le premier permis de construire était de 7,30 m, mais le permis modificatif autorisait une hauteur de 7,50 m. Malgré cela, la hauteur mesurée est de 8,23 mètres, ce qui dépasse la hauteur maximale autorisée par le règlement du PLU qui prévoit une hauteur maximale de 7,5 m dans cette zone spécifique. De plus, la superficie de la construction initialement prévue sur le permis de construire était de 210,30 m2, mais lors de la visite des agents, ils ont constaté une surface de plancher de 241,81 m2, ce qui dépasse également ce qui était autorisé.

En ce qui concerne la piscine, l’emprise au sol initialement prévue sur le permis de construire était de 30 m2, mais les mesures effectuées lors de la visite des agents ont indiqué une emprise de 34,44 m2. De plus, la profondeur mesurée était de 1,64 m, ce qui dépasse les 1,5 m prévus. Les ouvertures ne sont pas celles prévues dans le permis de construire initial et modificatif, ce qui constitue également une infraction.

Ces infractions sont considérées dans le rapport des agents de la DDTM comme étant une exécution de travaux non autorisés par un permis de construire, ainsi qu’une violation des dispositions du PLU. En effet, le non-respect des prescriptions du PLU portant sur la superficie de la construction et la hauteur de la construction à mesurer depuis le sol constitue des infractions graves.

Les violations commises par Rudy Llanos sont d’autant plus préoccupantes car il avait précédemment la charge du Plan Local d’Urbanisme de la ville de Sète et avait une connaissance approfondie des lois en la matière. Il est décevant de constater que des infractions ont été commises au sein de ce même plan, par l’ancien premier adjoint de François Commeinhes, qui avait pour responsabilité de veiller à son respect pendant cinq ans. Ces violations soulèvent des questions quant à l’intégrité de son travail antérieur et des dossiers qu’il avait en charge.

Contacté par notre rédaction, le parquet de Montpellier n’a pas souhaité confirmer l’ouverture d’une enquête judiciaire malgré les recommandations claires formulées par les agents de la DDTM.

À LIRE AUSSI > Sète : La nouvelle maison de Rudy Llanos devant la justice, les voisins déposent une requête

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Sète

Sète : L’île de Thau prise au piège du narcobanditisme – Chronique des récents événements

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Sète : L'île de Thau au bord de l'effondrement - Chronique des récents événements
©LeSingulier

L’île de Thau à Sète se trouve à un tournant critique de son histoire. Le quartier le plus pauvre du sud de la France, est maintenant au bord du précipice, menacé par une escalade de la violence entre les trafiquants de drogue. Le Singulier revient en détail sur les événements qui ont secoué ce quartier au cours des dernières semaines.

Depuis la mi-décembre 2023, l’île de Thau est le théâtre d’événements majeurs qui pourraient la faire basculer définitivement entre les mains des trafiquants de drogue. Ces dernières semaines ont été particulièrement agitées autour d’un point de deal qui suscite de vives convoitises.

Tout a commencé le 23 décembre 2023, lorsque des individus cagoulés et lourdement armés ont tenté en fin de journée de prendre le contrôle du principal point de deal du quartier. Les guetteurs qui surveillaient ce point ont été pris pour cible, des coups de feu ont été échangés, et les appartements utilisés pour le trafic ont été pillés par les nouveaux arrivants.

Des vidéos extrêmement violentes, que nous avons visionnés mais que nous avons choisi de ne pas diffuser, montrent clairement des jeunes cagoulés et armés en train de dépouiller les guetteurs locaux.

Cette nuit-là, dans un climat de panique généralisée, un important déploiement policier a été mis en place devant la mosquée de l’île de Thau, qui fait face au point de deal. L’objectif était de rétablir le calme et de prévenir avant tout une éventuelle prise de contrôle extérieure, similaire à ce qui s’est produit à Nîmes, où la DZ Mafia, une bande de Marseille, a conquis plusieurs quartiers de la ville nîmoise. Depuis cette nuit du 23 décembre, les affrontements et les fusillades sont devenus presque quotidiens. Les hostilités entre les différentes bandes se sont également intensifiées sur les réseaux sociaux. La fusillade la plus significative de cette période s’est déroulée le 28 décembre en soirée et a perduré pendant plus de 30 minutes, comme l’attestent les vidéos fournies par les résidents du quartier. « C’est comme à Gaza, mais en vrai, juste sous ton balcon. Pour ma part, j’évite de filmer car depuis peu, ils tirent aussi sur les personnes présentes sur les balcons et aux fenêtres. C’est la nouvelle mode », témoigne une habitante du quartier.

Dans un premier temps, les forces de l’ordre, prises au dépourvu par cette attaque surprise, ont rapidement renforcé leur présence afin de prévenir un possible point de basculement. Dans cette optique, le 26 décembre, soit trois jours après l’attaque du point de deal, les autorités ont lancé une opération de communication visant à rassurer les habitants. À travers le MidiLibre, elles ont annoncé « Renforts de police à Sète pour une opération de sécurisation sur l’île de Thau », tout en évitant de divulguer les détails pour ne pas susciter la panique parmi les résidents. Le 30 décembre, soit quatre jours plus tard, une nouvelle opération de communication a été menée par les forces de l’ordre via le MidiLibre, annonçant « l’interpellation d’une dizaine de suspects, ainsi que la saisie de stupéfiants et d’armes ». Tous ont été relâchés après quelques heures de garde à vue.

Cependant, malgré ces opérations de communication bien orchestrées, la grande majorité des habitants n’a pas été rassurée. La plupart d’entre eux ont passé les fêtes de fin d’année confinés dans leurs appartements, espérant un répit qui tardait à venir. De nombreux enfants n’ont pas pu sortir jouer à l’extérieur pendant toute la durée des vacances scolaires, par crainte d’être victimes de balles perdues.

Le dernier événement en date, survenu le mardi 9 janvier, a été marqué par un coup de feu tiré en plein milieu de la journée, jetant le quartier dans une atmosphère d’urgence. Les habitants, les commerçants et les écoles ont tous reçu un SMS des services municipaux les exhortant à rester confinés, rappelant tristement la situation que l’on peut rencontrer dans des pays en guerre. Un jeune homme d’une vingtaine d’années a été blessé devant le point de deal et transporté en urgence au CHU de Montpellier. Selon nos informations, la victime se serait blessée accidentellement alors qu’elle se promenait avec une arme chargée autour de la taille, une triste norme devenue malheureusement courante dans le quartier, illustrant ainsi le climat extrêmement tendu qui règne sur le terrain.

À l’heure actuelle, les guetteurs locaux maintiennent leur présence, tandis que des groupes extérieurs, dont l’origine géographique suscite des débats, persistent à convoiter ce point de deal extrêmement lucratif. Il n’est pas exclu que d’autres événements de cette nature se reproduisent dans les semaines à venir, étant donné l’importance des profits générés par le trafic de drogue, une réalité exacerbée par la crise économique en cours.

Quant aux habitants, ceux que nous avons rencontrés pour recueillir leurs témoignages sur les événements de ces derniers jours, ne cherchent plus à s’exprimer pour dénoncer la situation ou à résoudre les conflits par le biais de la médiation. La fuite est désormais devenue leur option privilégiée. Selon nos informations, au cours des six derniers mois, environ cinquante familles ont quitté le quartier, laissant ainsi leurs appartements vacants. La plupart d’entre elles ont réussi à trouver un nouveau logement, tandis que d’autres ont trouvé refuge auprès de membres de leur famille vivant en dehors du quartier, en attendant de trouver une solution de relogement. De plus, les nouvelles attributions de logements sociaux dans le quartier sont largement refusées par les nouveaux locataires, ce qui constitue un indicateur clair de la détérioration de la situation.

Piégé dans l’étau du narcobanditisme, le quartier de l’île de Thau continue de sombrer, laissant les habitants perplexes quant à la manière dont ils ont pu en arriver à cette situation critique. Le réveil est brutal, mais les habitants ne se laissent pas duper lorsqu’il s’agit de désigner les responsables de cette détérioration. « En centre-ville, c’est le paradis pour les touristes, mais ici, c’est l’enfer. Quand on observe un tel contraste, alors que nous résidons dans la même ville, nous pouvons clairement affirmer que nous avons été abandonnés par le maire. Est-il normal d’obtenir des renforts de police et de l’armée pour assurer la sécurité lors de la fête de la Saint-Louis, mais rien lorsque nos vies sont en danger ? », se demandent-ils avec amertume.

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Sète

Braderie à Sète : Découvrez les bonnes affaires et tentez votre chance avec une tombola !

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Braderie à Sète : Découvrez les bonnes affaires et tentez votre chance avec la tombola !

L’Association 4nationsfr organise une Braderie à la salle Georges Brassens à Sète et une tombola. Des supers lots à gagner et des places d’exposants encore disponibles !

Les habitants de Sète et du bassin de Thau ont une excellente raison de sortir de chez eux le dimanche 7 janvier : la salle Georges Brassens à Sète accueille une Braderie organisée par l’association 4nationsfr. Cet événement promet une journée de divertissement, de bonnes affaires et de solidarité pour tous les participants.

La Braderie, prévue pour commencer à 9 heures du matin, vous réserve une diversité de produits à des tarifs avantageux. Que vous soyez en quête de vêtements, d’articles pour la maison, de jouets ou d’autres trésors, cet événement saura répondre à vos attentes. Un service de restauration sera à votre disposition sur les lieux pour combler vos appétits.

En marge de la Braderie, une tombola est également prévue, avec deux superbes lots à gagner : un iPad dernière génération et une console de jeu PlayStation 5. Les billets pour la tombola sont en vente au prix de 10€ et peuvent être achetés au – 50 rue Pierre Semard à Sète – ou directement sur place le jour de la Braderie. Le tirage au sort aura lieu à 18h le même jour à la salle Georges Brassens, alors assurez-vous d’acheter vos billets à temps pour avoir une chance de remporter l’un de ces fabuleux prix.

Pour ceux qui souhaitent participer en tant qu’exposants à cette Braderie dynamique, il reste encore des places disponibles. Les inscriptions sont toujours ouvertes en contactant le numéro suivant : 06 52 51 30 49. Que vous soyez un amateur passionné ou un professionnel expérimenté, c’est l’occasion idéale de présenter vos produits et de participer à cette journée de convivialité.

Ne manquez pas cet événement unique à Sète, où l’atmosphère festive, les opportunités d’achat avantageuses et le soutien mutuel créent une journée inoubliable. Rendez-vous le dimanche 7 janvier pour cette Braderie que vous n’oublierez pas de sitôt !

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Noël à Bord : Une Journée de Solidarité Unique à Sète

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Noël à Bord : Une Journée de Solidarité Unique à Sète
©asham

L’Association Humanitaire Sétoise et Méditerranée célèbre la générosité et le partage à bord du chalutier du Louis Nocca.

Dans un élan de solidarité et de générosité, l’Association Sétoise Alliance Méditerranée (ASHAM) a orchestré une journée inoubliable, baptisée « Noël à Bord », en partenariat avec des commerçants sétois dévoués et solidaires. Cette initiative chaleureuse a rassemblé près d’une centaine de familles, offrant un moment de partage et de bonheur aux participants.

L’événement s’est déroulé à bord du chalutier emblématique, le Louis Nocca, généreusement prêté par Francis Nocca à l’association Sétoise. Ce navire chargé d’histoire locale a été le théâtre d’une journée mémorable, où la magie de Noël s’est conjuguée avec la solidarité de tous.

Evidemment, un superbe Père Noël était présent et les sourires étaient au rendez-vous alors qu’un goûter festif a été offert à tous les participants. Mais la magie ne s’est pas arrêtée là. La talentueuse chanteuse Myriam Breton a gracieusement offert sa prestation, envoûtant l’assistance par sa voix et sa générosité.

Cependant, la journée ne s’est pas limitée à des moments de divertissement. Les membres de ces familles ont également eu la chance de repartir avec des colis alimentaires et des jouets, offrant ainsi un peu de réconfort et de joie pour les fêtes à venir.

Cette journée spéciale a été rendue possible grâce à l’engagement sans faille de l’ASHAM et à la collaboration précieuse des commerçants locaux dont certains ont même participé à la distribution : Monoprix Sète, Boulangerie Sonato, Boulangerie La Carioca, Boulangerie Sorro, Conserverie Azaïs-Polito, Maison Pralus, King Jouets, et Auchan Sète témoignant ainsi de la force et de la solidarité présentes au cœur de la communauté sétoise.

« Nous sommes profondément reconnaissants envers tous ceux qui ont rendu cette journée possible. Cela démontre que, ensemble, nous pouvons faire une réelle différence dans la vie de ceux qui en ont le plus besoin », déclare Sabrina Ahmed Ben Mohamed, présidente de l’ASHAM.

« Nous sommes touchés par cette mobilisation et cet élan de solidarité sans précédent. C’est dans ces moments et surtout aux moments des fêtes de fin d’année que l’on voit la véritable générosité des gens », ajoute-t-elle.

Cette journée demeurera mémorable, symbolisant un élan éclatant de solidarité où la communauté de Sète s’est unie pour offrir un rayon de lumière et de réconfort aux familles dans le besoin. Elle illustre magnifiquement que Noël, incarne avant tout, le partage et prouve que cette unité sétoise peut réaliser des actions humanitaires touchantes, réchauffant les cœurs de ceux qui en ont le plus besoin.

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