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Incidents à l’OM: 12 supporters condamnés, deux relaxés

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« J’ai suivi bêtement, comme un âne »: à l’issue d’une journée de procès pendant laquelle ils ont tenté de se justifier, 12 supporters de l’OM ont été condamnés mercredi pour les violents incidents survenus à la Commanderie fin janvier et deux ont été relaxés.

Onze de ces jeunes hommes ont été condamnés à six mois de prison avec sursis et un 12e, qui avait déjà été condamné pour vol, a écopé de trois mois ferme aménageables.

Compte tenu de leurs peines, les quatre qui ont comparu détenus mercredi devaient être relâchés dans la soirée, et ne cachaient pas leur soulagement après plus de trois semaines de prison.

Ces condamnations sont légèrement plus clémentes que les réquisitions du procureur André Ribes qui avait demandé 4 mois ferme pour le prévenu ayant déjà été condamné et 8 mois avec sursis pour tous les autres.

« Quand vous faites ça, vous n’êtes plus des supporters », avait fustigé le magistrat pour qui l’arrivée « concertée » des manifestants à la Commanderie le 30 janvier laissait « penser que la manifestation ne (pouvait) que dégénérer ».

87.000 euros de dégâts

A quelques heures de la rencontre de l’OM contre Rennes qui sera finalement reportée, quelque 300 supporters étaient arrivés à la Commanderie, la plupart habillés de noir, capuche sur la tête. Dans le viseur des fans, échauffés par une succession de résultats sportifs décevants: des joueurs, mais surtout le président du club Jacques-Henri Eyraud, contesté depuis plusieurs mois déjà.

Des incidents éclatent rapidement, devant le centre d’entraînement, mais aussi à l’intérieur, où quelques dizaines de supporters parviennent à pénétrer. Des bureaux sont dégradés, comme des véhicules, des portails ou des clôtures. Sept policiers sont légèrement blessés.

Le club a chiffré le coût des dégradations à au moins 87.000 euros, selon un de ses avocats. La question des 140.000 euros de préjudice moral réclamé par l’OM a été renvoyée mercredi au 25 juin par la présidente du tribunal.

Âgés de 19 à 37 ans, les 14 supporters originaires de toute la France, et pas seulement de Marseille, encouraient 5 ans de prison et 75.000 euros d’amende.

Pendant des heures, ils ont tenté de se justifier mercredi dans une série de dialogues de sourds avec la présidente.

« Je ne pensais pas que ça allait dégénérer autant, j’ai suivi bêtement, comme un âne », a assuré Mehdy, un chômeur de 25 ans en polaire bleue qui reconnaît avoir pris part à la manifestation mais nie toute dégradation.

Denis, un intérimaire de 37 ans, était venu spécialement ce samedi-là de Montceau-les-Mines. Il était incarcéré depuis. « Pourquoi avoir porté des lunettes, une capuche et avoir été vêtu de noir? », lui a demandé la présidente. « J’étais pas un des leaders, j’ai vu la possibilité d’un début de dialogue avec les dirigeants », a rétorqué cet « amoureux » de l’OM.

« Imbéciles »

Difficile de savoir qui a fait quoi. L’un a été vu par des policiers jeter des pierres mais a assuré n’avoir « rien lancé ». Un autre, interpellé seulement 10 minutes après le début des faits, assure s’être « barré » dès que la situation a dégénéré. Ce directeur-adjoint d’une épicerie, membre des Ultras marseillais, a convaincu le tribunal, qui l’a relaxé.

Un seul, le plus jeune, Romain, 19 ans, habitant un quartier chic de Marseille, reconnaît les faits, notamment la dégradation d’un véhicule banalisé de police. « J’étais débordé par ma passion », explique le garçon, cheveux mi-longs, chemise blanche.

Les avocats de la défenses avaient réclamé des relaxes, faute de preuves matérielles contre leurs clients.

« J’ai plus devant moi la photo de classe d’imbéciles que de voyous », avait argumenté Me Ludovic Para, estimant qu’il manquait aujourd’hui « les gros poissons ».

Cinq autres supporters, interpellés une dizaine de jours après les faits, doivent d’ailleurs être jugés le 22 mars, dont le responsable des Ultras (CU84).

Autour du club, la pression n’est pas retombée depuis ces incidents: les six groupes de supporters ont de nouveau demandé de concert le départ de Jacques-Henri Eyraud il y a quelques jours. La direction du club, elle, a menacé de rompre la convention qui les lie à eux.

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Faits-Divers : un facteur jugé pour avoir stocké 13 000 lettres non distribuées

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Faits-Divers : un facteur jugé pour avoir stocké 13 000 lettres non distribuées

Mis à pied, le facteur en CDI sera jugé pour abus de confiance « au préjudice de La Poste » pour avoir stocké 13 000 lettres afin d’écourter ses tournées.

Un facteur de l’Isère, en CDI, sera jugé en janvier 2025 pour abus de confiance après avoir stocké 13 000 lettres non distribuées dans son garage à L’Isle-d’Abeau. C’est sa compagne qui a alerté les autorités, inquiète de la présence d’un katana et du volume de courrier accumulé.

La perquisition, menée début juillet, a révélé des lettres encore ficelées. En garde à vue, le postier a admis ne pas avoir distribué le courrier, affirmant qu’il était débordé par ses tournées. Delphine Moncuit, vice-procureure de Vienne, a confirmé que l’homme fera l’objet d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité.

La Poste, qui a déposé plainte et entamé une enquête disciplinaire, précise que le postier, affecté à la plateforme de Bourgoin-Jallieu, était un « facteur volant » couvrant un périmètre de 50 kilomètres.

Le suspect, trentenaire, a exprimé sa détresse face à la charge de travail à laquelle il faisait face. « Je me disais qu’à chaque fois, je terminerais ma tournée plus tard… Et du coup, je ne l’ai jamais fait. J’ai subi toute cette pression au niveau du boulot car je voulais une embauche en CDI », a-t-il déclaré. Il espérait ainsi assurer un avenir stable pour sa femme et ses deux enfants.

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Espagne: Une Française retrouvée morte dans son camping-car, la piste criminelle privilégiée

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Espagne: Une Française retrouvée morte dans son camping-car, la piste criminelle privilégiée

Une femme de 63 ans a été retrouvée morte poignardée dans son camping-car à Alcossebre, sur la côte est de l’Espagne, jeudi 18 juillet. Les enquêteurs n’excluent aucune piste, rapporte le site L’Espanol.

Ce jeudi, une femme a été retrouvée morte dans son camping-car, stationné sur une place d’Alcossebre, sur la côte est de l’Espagne. Le corps de la victime présentait des traces de coups de couteau, selon le média local L’Espanol. Elle avait également un couteau planté dans le visage. La Garde civile a indiqué à nos confrères espagnols que la femme, âgée de 63 ans, était de nationalité française et semblait voyager seule comme touriste.

Une enquête pour meurtre a été ouverte et une autopsie doit être menée prochainement. Pour l’heure, les enquêteurs tentent d’identifier la victime et de recueillir des preuves visant à clarifier la cause du décès. Aucune piste n’est écartée pour le moment. Les premiers éléments de l’enquête ont permis de retracer le parcours de la sexagénaire.

Avant d’arriver à Alcossebre, la victime avait séjourné à Tarragone, à environ 150 km au nord. Elle avait également été inscrite seule. Les forces de l’ordre ont interrogé les voyageurs qui occupaient les caravanes garées à proximité de celle de la femme. Selon les premiers témoignages, elle était garée dans la zone depuis deux jours. Certains ont par ailleurs indiqué avoir vu un homme en compagnie de cette dernière, les heures précédant sa mort. L’individu est actuellement recherché.

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Un policier attaqué au couteau à Paris, l’agresseur neutralisé par balle

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Un policier attaqué au couteau à Paris, l'agresseur neutralisé par balle

Un policier a été blessé au couteau jeudi soir à Paris par un individu qui a ensuite été grièvement blessé par balle par un autre agent. L’incident s’est produit près des Champs-Élysées, suscitant une réponse massive des forces de l’ordre.

Jeudi soir, un policier parisien a été attaqué au couteau par un individu, ce dernier étant ensuite grièvement blessé par un autre agent. Selon une source policière, l’agresseur avait été refoulé d’une boutique Louis Vuitton avant de prendre la fuite, un couteau à la main. Lors de son arrestation, l’homme a fait volte-face et blessé un policier à l’oreille.

L’agent blessé appartient à la direction de l’ordre public et de la circulation de la préfecture de police. Le ministre de l’Intérieur démissionnaire, Gérald Darmanin, a exprimé son soutien aux forces de l’ordre sur les réseaux sociaux, soulignant l’efficacité de l’intervention des policiers.

La scène s’est déroulée non loin des Champs-Élysées, où un impressionnant dispositif de sécurité a été rapidement mis en place. Des camions de déminage et plusieurs véhicules de gendarmerie et de police ont encerclé la zone, la rendant inaccessible aux passants.

Selon Jeanne d’Hauteserre, maire du VIIIe arrondissement, l’individu, soupçonné de vol à la tire, a résisté à son arrestation en blessant un policier au bras avec un couteau. En réaction, un collègue a riposté par balle, atteignant l’assaillant à l’abdomen. L’homme a été réanimé sur place avant d’être transporté à l’hôpital.

Linda Kebbab, secrétaire nationale du syndicat de police Un1té, a salué le sang-froid et le professionnalisme du policier qui a neutralisé l’assaillant, notant que ce dernier n’était sur le terrain que depuis deux jours.

Cet incident survient à seulement huit jours de l’ouverture des Jeux Olympiques à Paris, un événement pour lequel la capitale prévoit de déployer un important dispositif de sécurité.

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