Monde
Immeuble effondré: Biden en Floride pour réconforter les familles et louer l’unité nationale

Joe Biden a endossé jeudi en Floride un costume familier, celui de consolateur, auprès des familles qui perdent peu à peu l’espoir de retrouver les leurs après l’effondrement d’un immeuble il y a une semaine.
Les proches sont « réalistes » quant aux chances qui « diminuent » d’heure en heure de retrouver des survivants parmi les plus de 140 personnes toujours portées disparues à Surfside, près de Miami, a dit le président américain lors d’un point-presse.
Il sortait d’une longue réunion de près de trois heures avec les familles, en compagnie de son épouse Jill Biden.
« Nous sommes là pour vous, la nation entière », a dit Joe Biden, dont la vie privée a été émaillée de deuils devenus partie intégrante de sa personnalité publique.
La quête désespérée de survivants dans un drame ayant déjà fait 18 morts a du être interrompue durant de longues heures jeudi, les autorités craignant que les pans encore debout de l’immeuble ne s’effondrent à leur tour, mettant en danger les secouristes. Les recherches ont repris en fin d’après-midi.
La majeure partie de l’édifice de 12 étages, baptisé Champlain Towers South, s’est écroulée le 24 juin vers 01H20 du matin dans un nuage de poussière, l’une des plus graves catastrophes urbaines de l’histoire des Etats-Unis.
Si le couple présidentiel ne s’est pas rendu directement sur place, il a fait étape auprès d’un mur du souvenir improvisé sur un grillage métallique, couvert de photos de victimes et de disparus, orné de fleurs et bougies.
Jill Biden a déposé un bouquet de fleurs blanches, tandis qu’un peu plus loin se profilaient les ruines de l’immeuble effondré. Le couple a ensuite pris le chemin de Washington, après un instant de recueillement.
« La partie vraiment difficile, c’est de ne pas savoir », a dit le président, évoquant l’accident de voiture qui a emporté sa première épouse et leur petite fille en 1972, et son attente avant d’apprendre que ses deux fils, eux, avaient survécu.
Joe Biden a ensuite, en 2015, perdu son fils Beau, atteint d’un cancer du cerveau.
Lors de sa rencontre avec les familles, en privé, le président a également évoqué cette douloureuse histoire personnelle, a indiqué à l’AFP Daniel Hadar, rabbin à Miami Beach. Surfside compte une importante communauté juive.
« C’est la première chose dont il a parlé », a dit Daniel Hadar. « Je crois qu’il est aussi venu pour consoler celles et ceux qui en avaient besoin. »
Recherches complexes
Sur une note plus politique, le président a vanté l’élan d’unité nationale après la catastrophe, qui a vu l’Etat fédéral et les responsables locaux travailler main dans la main.
« Nous sommes tous dans la même équipe », a-t-il dit, mentionnant en particulier le gouverneur de Floride, Ron DeSantis, étoile montante du camp républicain.
« Il n’y a pas de démocrates ou de républicains ici, juste des gens qui veulent faire ce qui est bon pour leurs compatriotes », a souligné le démocrate de 78 ans, qui se heurte à une virulente opposition du camp républicain à tous ses projets ou presque.
Le gouverneur a lui aussi remercié Joe Biden pour avoir « pris la mesure de cette tragédie dès le début ».
Parmi les personnes manquant à l’appel, des dizaines de Latino-Américains originaires d’Argentine, de Colombie, du Paraguay, du Chili et de l’Uruguay.
Si l’hypothèse d’un manquement dans l’entretien de l’immeuble a été évoquée, aucune réponse claire n’a été apportée, et les corps sont extraits des décombres au compte-gouttes, au fil de lentes et complexes recherches.
« Nous n’avons pas de preuve solide de ce qui s’est passé », a dit Joe Biden, évoquant « une série d’interrogations ».
Parmi elles, le président a évoqué des questionnements sur l’entretien et la structure du bâtiment, sur des travaux de construction à proximité, sur la montée des eaux.
Un rapport notait dès 2018 des « dommages structurels majeurs », ainsi que des « fissures » dans le sous-sol du bâtiment, selon des documents publiés par la ville de Surfside.
La publication mardi d’une lettre datée d’avril de la présidente de l’assemblée des copropriétaires, s’alarmant de l’état de l’immeuble, a aussi alimenté le débat.
France
Olivier Dubois, journaliste français enlevé au Mali, libéré après 711 jours de captivité

Après plus de deux ans de captivité, le journaliste français Olivier Dubois a été libéré. Correspondant pour Libération, Le Point et Jeune Afrique, il avait été enlevé le 8 avril 2021 à Gao, dans le nord du Mali, par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), principale alliance djihadiste au Sahel, liée à Al-Qaïda.
Selon Reporters sans frontières, il s’agit de « la plus longue captivité pour un journaliste français depuis la guerre au Liban ». Après une attente insoutenable pour sa famille et ses proches, Olivier Dubois est enfin libre. Il est arrivé lundi à l’aéroport de Niamey, souriant et visiblement ému, après avoir été relâché par ses ravisseurs.
La libération d’Olivier Dubois a été saluée par les autorités françaises ainsi que par les organisations de défense des droits de l’homme et de la liberté de la presse. RSF a exprimé un « immense soulagement », soulignant que le journaliste était en bonne santé malgré sa longue captivité.
La mobilisation de tous ceux qui ont participé à la campagne pour la libération d’Olivier Dubois a été saluée par RSF. L’organisation a également adressé ses pensées à la famille du journaliste, notamment à sa compagne et à son fils.
Selon nos confrères de Libération, Olivier Dubois devrait arriver dans la nuit en France, à l’aéroport de Villacoublay. Éspérons que sa libération soit un signe d’espoir pour tous les journalistes qui risquent leur vie pour informer le monde sur les événements qui se déroulent dans des zones de conflit.
Monde
L’ancien président américain Donald Trump appelle à la mobilisation en prévision de son arrestation

Donald Trump pourrait être arrêté et inculpé pour avoir acheté le silence d’une actrice pornographique en 2016.
L’ancien président américain Donald Trump a annoncé samedi sur son réseau social Truth Social qu’il serait arrêté mardi prochain. Il appelle ses partisans à se mobiliser en prévision de cet événement. Cette possible inculpation concerne un versement de 130 000 dollars effectué en 2016, destiné à acheter le silence de l’actrice pornographique Stormy Daniels, qui affirmait avoir eu une relation sexuelle avec le milliardaire.
Selon les informations judiciaires, la somme de 130 000 dollars (environ 122 000 euros) a été versée à Stormy Daniels, de son vrai nom Stephanie Clifford, dans le but de préserver la réputation du candidat Trump lors de la campagne présidentielle de 2016.
Une arrestation inédite pour un ancien président américain
Dans un message publié sur Truth Social, Donald Trump affirme que des « fuites illégales » du bureau du procureur de Manhattan indiquent que « le candidat républicain et ancien président des Etats-Unis sera arrêté mardi de la semaine prochaine ».
Si cette arrestation ou inculpation se concrétise, ce serait une première pour un ancien président américain. « Manifestez, reprenez notre nation ! », a déclaré le candidat à l’élection présidentielle de 2024 dans un message en majuscules.
La dernière fois que l’ex-locataire de la Maison Blanche avait appelé ses soutiens à la mobilisation, c’était le 6 janvier 2021, lors de l’invasion du Capitole. Cette nouvelle annonce fait craindre une potentielle escalade des tensions politiques aux États-Unis.
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Monde
Guerre en Ukraine : un mandat d’arrêt contre Poutine émis par la Cour pénale internationale

La Cour pénale internationale (CPI) a émis un mandat d’arrêt contre le président russe Vladimir Poutine pour sa responsabilité dans des crimes de guerre perpétrés en Ukraine depuis l’invasion russe. Ce mandat d’arrêt est un développement majeur dans le conflit en Ukraine qui dure depuis plusieurs années.
Selon la CPI, Vladimir Poutine est présumé responsable du crime de guerre de déportation illégale de population (enfants) et de transfert illégal de population (enfants) des zones occupées d’Ukraine vers la Fédération de Russie. La cour a ajouté que ces crimes auraient été commis sur le territoire ukrainien occupé au moins à partir du 24 février 2022, et qu’il existait «des motifs raisonnables de croire que M. Poutine est personnellement responsable des crimes susmentionnés».
Le procureur de la CPI, Karim Khan, avait déclaré plus tôt ce mois-ci après une visite en Ukraine que les enlèvements présumés d’enfants faisaient «l’objet d’une enquête prioritaire». Lundi, le New York Times avait rapporté que la CPI s’apprêtait à lancer des poursuites contre des Russes pour le transfert d’enfants vers la Russie et pour des frappes délibérées sur des infrastructures civiles en Ukraine.
La diplomatie russe a réagi aux déclarations de la CPI en les qualifiant d’insignifiantes. La porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, a écrit sur Telegram que les décisions de la Cour pénale internationale sont dénuées de sens pour la Russie, y compris d’un point de vue juridique, car Moscou n’a aucune obligation envers elle, sans faire référence nommément à Vladimir Poutine dans son message.
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