Hérault
Grande-Motte : Incendie dans une synagogue, le suspect interpellé
La synagogue de la Grande-Motte a été la cible d’une attaque incendiaire dans la matinée du samedi 24 août. Le suspect, un homme de 33 ans, a été appréhendé dans la soirée par les forces de l’ordre à Nîmes. Les autorités privilégient la piste criminelle.
Dans la matinée du samedi 24 août, la synagogue Beth Yaacov de la Grande-Motte, a été le théâtre d’une attaque incendiaire, provoquant une vive émotion au sein de la communauté locale. Les faits se sont déroulés aux alentours de 8h30, lorsque deux véhicules en feu ont été signalés devant l’édifice religieux. L’un des véhicules, vraisemblablement piégé avec une bouteille de gaz, a explosé, déclenchant plusieurs foyers d’incendie qui se sont propagés jusqu’aux portes de la synagogue. Quatre départs de feu distincts ont été recensés par les pompiers intervenus sur place.
Un policier municipal a été légèrement blessé lors de l’incident et a été transporté en urgence à l’hôpital. Aucun autre blessé n’a été signalé parmi les fidèles présents dans la synagogue à ce moment-là. Rapidement, les autorités ont privilégié la piste criminelle, un individu suspect ayant été repéré par les caméras de vidéosurveillance peu avant l’attaque. L’homme, identifiable par un drapeau palestinien noué autour de la taille et un keffieh, a été activement recherché par les forces de l’ordre.
Le ministre démissionnaire de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a immédiatement réagi en condamnant fermement cet acte, qu’il a qualifié de « tentative d’incendie manifestement criminelle ». Il a assuré que tous les moyens seraient mobilisés pour retrouver l’auteur de cette attaque. Dans un communiqué, il a rappelé que des mesures de sécurité supplémentaires avaient été demandées devant les lieux de culte juifs en mai dernier, et il a réitéré cette demande auprès du préfet de l’Hérault à la suite de cet événement.
En fin de journée, le suspect a été localisé dans une tour du quartier sensible de Pissevin, à Nîmes. L’intervention a été menée conjointement par les unités d’élite du Raid et les brigades d’intervention de Marseille et Montpellier. Lors de l’opération, le suspect a ouvert le feu sur les forces de l’ordre, qui ont riposté, le blessant au visage. L’homme, de nationalité algérienne, est connu des services de police pour des délits mineurs et pour consommation de stupéfiants, mais n’était jusqu’alors pas fiché par les services antiterroristes.
Trois autres personnes, issues de l’entourage du suspect, ont également été placées en garde à vue dans le cadre de cette enquête. Les investigations se poursuivent pour déterminer les circonstances exactes de la préparation de l’attaque et la fuite du suspect. Le parquet national antiterroriste s’est saisi de l’affaire, qualifiant l’incident de « tentative d’assassinats terroristes ».
Le Premier ministre démissionnaire, Gabriel Attal, s’est rendu sur les lieux en début d’après-midi en compagnie de Gérald Darmanin. Il a affirmé que la France ne céderait pas face à l’antisémitisme et à la violence, soulignant que la lutte contre ces fléaux est un combat de chaque instant pour la nation. Le président de la République, Emmanuel Macron, a également exprimé son soutien aux victimes et réitéré l’engagement de l’État à protéger les lieux de culte à travers le pays.
Hérault
La perpétuité pour la mère d’Amandine, morte affamée, 20 ans pour son beau-père
La mère d’une adolescente morte de faim à 13 ans et son ex-compagnon ont été sévèrement jugés par la cour d’assises de Montpellier.
Dans une affaire qui a secoué la France entière, Sandrine Pissarra, une mère de famille de 54 ans, a été condamnée à la réclusion criminelle à perpétuité pour avoir privé de nourriture et de soins sa fille Amandine, qui est décédée à l’âge de 13 ans en août 2020. Son ex-compagnon, Jean-Michel Cros, a quant à lui écopé de 20 ans de réclusion pour complicité.
Le procès, qui s’est tenu à Montpellier, a mis en lumière l’horreur de ce que l’avocat général a décrit comme un « système Pissarra », une dictature familiale où Amandine a été soumise à des violences physiques et psychologiques inimaginables. Pendant des années, la jeune fille a subi des coups, des sévices et une mise à l’isolement, une pratique appelée « torture blanche » qui vise à briser la personnalité de la victime.
Amandine, enfermée dans un débarras sans fenêtre, a été délibérément affamée jusqu’à ne plus peser que 28 kg au moment de sa mort, causée par un arrêt cardiaque et une septicémie. Le verdict, après cinq jours de délibérations, reflète la gravité des actes commis par Sandrine Pissarra, décrite comme une « tyran domestique » et « dictateur des intérieurs ».
L’avocat général a réclamé la peine maximale pour Pissarra, soulignant l’absence de remords véritable de sa part, bien qu’elle ait tenté de s’excuser brièvement devant la cour. Pour Jean-Michel Cros, malgré la demande d’une peine légèrement moins sévère, la cour a décidé de ne pas lui accorder de période de sûreté, indiquant une reconnaissance de sa complicité dans l’horreur vécue par Amandine.
Cette affaire soulève également des questions sur la responsabilité collective, les avocats de la défense ayant fait valoir que de nombreuses personnes, y compris des professionnels de l’éducation et de la santé, avaient échoué à protéger Amandine. Cependant, la cour a choisi de se concentrer sur la responsabilité individuelle des accusés, reflétant ainsi la gravité des actes et l’urgence de rendre justice à une jeune vie brisée par la négligence et la cruauté.
Le système judiciaire a voulu envoyer un message clair sur l’importance de la protection des enfants et sur les conséquences des actes de maltraitance parentale, en condamnant sévèrement les responsables de cette tragédie.
Faits Divers
Début à Montpellier du procès d’une femme jugée pour avoir affamé sa fille de 13 ans jusqu’à la mort
Une mère de 54 ans est accusée d’avoir infligé des actes de torture et de barbarie à sa fille de 13 ans, la conduisant à une mort par inanition. Le procès, qui s’ouvre à Montpellier, pourrait se conclure par une condamnation à la réclusion à perpétuité.
Le tribunal de Montpellier accueille à partir de ce lundi un procès qui promet d’être bouleversant. Sandrine Pissarra, 54 ans, est inculpée pour avoir causé la mort de sa fille Amandine, 13 ans, par un régime de privation alimentaire extrême. La mère, déjà mère de huit enfants, fait face à des charges d’actes de torture ou de barbarie ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Son compagnon, Jean-Michel Cros, 49 ans, comparaît également, accusé de complicité par omission de soins et d’aliments, pouvant lui valoir jusqu’à 30 ans de réclusion.
Le 6 août 2020, Amandine décédait d’un arrêt cardiaque à Montblanc, dans l’Hérault, pesant à peine 28 kg pour 1,55 m. Les expertises médicales ont révélé un état de cachexie, une septicémie et un possible syndrome de renutrition inappropriée. Les conditions de sa mort sont particulièrement tragiques, perte de dents, cheveux arrachés, et une maigreur extrême, signes d’un long calvaire.
Sandrine Pissarra a tenté de justifier la mort de sa fille en évoquant des troubles alimentaires non confirmés. Cependant, les éléments recueillis par l’enquête suggèrent un tableau bien différent, celui d’une mère violente et colérique, capable de transposer sa rancœur envers l’ex-compagnon d’Amandine sur l’enfant elle-même. Selon les experts, Amandine était systématiquement maltraitée depuis son plus jeune âge, privée de nourriture, soumise à des punitions physiques et psychologiques, et souvent enfermée dans un débarras.
Les faits les plus graves remontent au premier confinement lié au Covid-19 en mars 2020, période durant laquelle Amandine a été retirée de l’école, ce qui a accentué son isolement et sa vulnérabilité. Les actes de cruauté se sont alors intensifiés, menant à la dénutrition fatale de l’adolescente.
Le verdict, attendu vendredi au plus tard, pourrait marquer un tournant dans la jurisprudence sur les actes de torture et de barbarie au sein de la sphère familiale.
Hérault
Montpellier : la proposition choc du maire pour lutter contre le blanchiment d’argent de la drogue
Le maire de Montpellier propose une mesure radicale pour endiguer le blanchiment d’argent lié au trafic de stupéfiants.
Face à une recrudescence de la violence liée au trafic de drogue, Michaël Delafosse, le maire de Montpellier, a proposé une solution inédite pour lutter contre le blanchiment d’argent provenant de cette activité illégale. Les récents événements, tels que les fusillades dans des quartiers sensibles, ont mis en lumière l’urgence d’agir contre ce fléau qui menace non seulement la sécurité publique mais aussi la cohésion sociale.
Montpellier, comme d’autres grandes villes françaises, est confrontée à une augmentation inquiétante des incidents liés au narcotrafic. Des épiceries de nuit, souvent soupçonnées de servir de façade pour le blanchiment d’argent, sont devenues des cibles privilégiées des règlements de comptes entre bandes rivales. Michaël Delafosse, conscient de l’ampleur du problème, a exprimé lors d’une interview à France Bleu son désir de voir les maires dotés de pouvoirs accrus pour décider de l’ouverture ou de la fermeture de tels commerces.
Le maire socialiste a souligné que le nombre excessif d’épiceries de nuit dans la ville n’est pas sans lien avec les activités criminelles. « Quand je suis devenu maire, il y avait près de 200 épiceries de nuit. Je ne dis pas qu’il n’en faut pas, mais pas autant », a-t-il déclaré. Cette surabondance de points de vente est vue comme un terrain fertile pour le blanchiment de l’argent sale, facilitant ainsi le financement de réseaux criminels.
Les fusillades récentes, notamment celle du 2 janvier dans le quartier de la Mosson, ont dramatiquement illustré l’urgence de la situation. Un homme a été tué et un autre blessé, dans ce qui semble être un règlement de comptes lié au trafic de stupéfiants. Face à cette violence, Michaël Delafosse a appelé à une mobilisation forte de l’État et de la société civile pour faire face à ce qui est devenu une « menace systémique pour la cohésion nationale ».
Michaël Delafosse, à travers ses interventions publiques et ses messages sur les réseaux sociaux, a montré une volonté ferme de s’attaquer au problème à la racine. Il a condamné avec force l’assassinat lié au trafic de drogue, soulignant que le narcotrafic est désormais un défi comparable à celui du terrorisme islamiste il y a une décennie.
Cette proposition de donner plus de pouvoir aux maires pour contrôler l’ouverture des commerces pourrait être une première étape vers une approche plus proactive et locale dans la lutte contre le blanchiment d’argent. Cependant, elle soulève également des questions sur l’équilibre entre la sécurité publique et la liberté d’entreprendre, ainsi que sur la capacité des maires à juger de la légitimité des commerces.
La proposition de Michaël Delafosse pour Montpellier représente un tournant dans la manière dont les villes françaises pourraient aborder le problème du narcotrafic. En s’attaquant aux moyens de blanchiment de l’argent de la drogue, la ville espère non seulement réduire la violence mais aussi renforcer la sécurité et la cohésion sociale de ses habitants.
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