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Gaza sous le feu : nouvelle tragédie humanitaire dans l’indifférence internationale

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Une nouvelle attaque meurtrière près d’un point de distribution d’aide alimentaire plonge la bande de Gaza dans le deuil, alors que les condamnations internationales restent sans effet.

Une nouvelle tuerie a endeuillé la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, où des tirs attribués à l’armée israélienne ont fait 27 morts parmi des civils venus chercher de la nourriture. Les victimes, dont des femmes et des enfants, attendaient près d’un centre de distribution soutenu par des organisations internationales. Les témoins décrivent des scènes de panique, avec des tirs nourris visant une foule désespérée.

Les autorités locales accusent les forces israéliennes d’avoir ouvert le feu sans sommation, une version que l’armée conteste en évoquant des tirs de semonce pour éloigner des individus jugés menaçants. Une enquête a été ouverte, mais les précédents incidents similaires n’ont donné lieu à aucune sanction. Deux jours plus tôt, 31 personnes avaient déjà péri dans des circonstances identiques au même endroit.

La communauté internationale s’est une nouvelle fois indignée. Le secrétaire général des Nations unies a qualifié ces pertes civiles d' »inconcevables », tandis que le Haut-Commissariat aux droits de l’homme évoque des actes pouvant relever de crimes de guerre. Pourtant, les appels à un cessez-le-feu restent lettre morte, malgré une situation humanitaire catastrophique. Près de 2,4 millions de Gazaouis, pris au piège d’un blocus total, sont menacés par la famine selon l’ONU.

Sur place, les survivants racontent l’horreur. Une mère de famille, tuée dans l’attaque, a été enterrée sous les sanglots de ses enfants. D’autres témoins décrivent des tirs d’hélicoptères et de drones visant délibérément la foule. Les centres d’aide, pourtant identifiés comme zones sécurisées, semblent devenus des cibles récurrentes.

Alors que le conflit entre dans son neuvième mois, le bilan ne cesse de s’alourdir. Plus de 54 000 Palestiniens, majoritairement des civils, ont péri sous les bombardements israéliens depuis octobre 2023. En face, Israël justifie ses opérations par la nécessité d’éradiquer le Hamas, responsable de l’attaque du 7 octobre ayant fait 1 218 morts. Mais sur le terrain, ce sont surtout des populations civiles qui paient le prix du sang, dans une guerre sans issue visible.

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