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G7 en Alberta : un sommet sous haute tension entre crises internationales et dissensions internes

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Les dirigeants des sept puissances économiques se retrouvent dans les Rocheuses canadiennes, avec en toile de fond les conflits au Moyen-Orient, la guerre en Ukraine et des relations transatlantiques fragilisées.

Les représentants du G7 convergent ce dimanche vers le parc national de Banff, en Alberta, pour un sommet de trois jours marqué par des défis géopolitiques majeurs. Ce rendez-vous intervient dans un contexte particulièrement volatile, entre les récentes frappes israéliennes en Iran et les tensions persistantes autour de l’invasion russe en Ukraine. La présence de Donald Trump, dont le retour à la Maison Blanche a rebattu les cartes des alliances occidentales, ajoute une couche de complexité aux discussions.

Pour le Canada, hôte de l’événement, l’enjeu est de taille. Le Premier ministre Mark Carney, récemment élu, entend profiter de cette tribune pour renforcer les coopérations tout en évitant les écueils diplomatiques. Plusieurs pays invités, comme l’Inde, l’Ukraine ou l’Australie, élargiront les débats au-delà du cercle traditionnel des sept membres. Les relations canado-américaines, souvent tumultueuses sous l’ère Trump, restent sous surveillance, d’autant que le président américain a récemment relancé ses provocations sur une éventuelle annexion du territoire canadien.

La crise au Moyen-Orient dominera certainement les échanges. Les frappes israéliennes contre l’Iran et les représailles de Téhéran ont jeté une lumière crue sur les divisions au sein du G7. Si Washington appelle à la modération, le Japon a condamné fermement les actions israéliennes, tandis que la France espère un apaisement rapide. L’unité du groupe sur ce dossier semble compromise, tout comme sur le conflit ukrainien. Volodymyr Zelensky, présent à Kananaskis, tentera de convaincre Donald Trump de durcir le ton face à Moscou, alors que ce dernier multiplie les gestes envers Vladimir Poutine.

Par ailleurs, les sujets économiques ne seront pas en reste. Les droits de douane américains, perçus comme une menace pour l’économie mondiale, et les potentielles nouvelles sanctions contre la Russie figureront parmi les priorités. Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, a d’ores et déjà plaidé pour une approche commune, sans garantie de succès. Face à ces défis, les dirigeants pourraient renoncer à un communiqué final détaillé au profit d’annonces ciblées, signe des fractures qui traversent le groupe.

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