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Frontignan

Frontignan : Les « randodéchet », l’écologie dans la bonne humeur

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©Les Gardiens de Thau, ses Ports et sa Lagune

Faire de la randonnée et collecter les déchets dans le même temps, oui c’est possible. C’est ce qu’a réalisé l’association « Les gardiens de Thau, ses ports et sa lagune », le 7 juin aux salines de Frontignan.

Ils n’en sont pas à leur coup d’essai. En effet, l’association basée à Sète a déjà effectué deux « randodéchet », la première sur le lido à Sète, la seconde aux salins. Mais qu’est-ce qu’une « randodéchet » ? Catherine Chauzit de l’association « Les gardiens de Thau, ses ports et sa lagune », nous explique : « Sur des endroits très spécifiques, des endroits protégés, on va joindre l’utile à l’agréable. On va faire des randonnées pour que ça plaise et que ça fasse venir du monde, et en même temps on ramassera tout ce qui se trouvera sur notre route ». Catherine tient à organiser ces événements dans des endroits agréables d’abord, mais aussi en ciblant des espaces protégés. La troisième édition des randodéchets a donc eu lieu aux salines de Frontignan.

« On s’est régalé ! »

Ils étaient 13 en ce lundi 7 juin. 13 à parcourir les 12 km du parcours pensé par Catherine Chauzit. Vêtus de leur gilet jaune avec une pince dans une main, et un sac dans l’autre. C’est la bonne humeur qui régnait sur la petite troupe, baignée par le soleil. Même les déchets n’ont pas eu raison de leur bonhomie. À juste titre, puisque l’endroit est plutôt préservé de la main de l’homme, comme le rapporte Catherine : « On a pu attester de nos yeux que cet espace protégé est bien entretenu par tout le travail de la ville de Frontignan », pourtant quelques déchets résistent : « Des lingettes hyper polluantes, qui ne se détruisent pas, des mégots, des restes de pique-nique… Mais après, si ce n’est les lingettes, il n’y avait pas beaucoup de pollution ».

Une façon de sensibiliser

Depuis 10 ans, l’association participe à la défense de l’environnement autour du bassin de Thau. Autrefois, elle pouvait sensibiliser le public à cette cause autour de films projetés au cinéma Le Palace. Covid oblige, ce n’est aujourd’hui plus possible. Les randodéchets, et ses « ramassages légers », sont donc une nouvelle façon d’intéresser de nouvelles personnes à la protection des espaces. « Ça nous permet d’agrandir l’association et les gens se régalent, donc tout le monde y trouve son compte », nous dit Catherine avant de poursuivre, « Hier, on a trois personnes qui sont entrées dans l’association, c’est vraiment important pour nous. Maintenant, je peux compter sur 10 à 12 personnes quand j’organise des ramassages ».

Si deux nouveaux rendez-vous sont prévus, le 3 juillet sur Sète et le 10 juillet sur Frontignan, pour Catherine Chauzit, ils seront sûrement les derniers de l’été. En effet, la chaleur, pesante en cette région, ne permet pas de tels efforts, si réguliers.

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