Le groupe d’opposition Agir pour Frontignan-La Peyrade accuse le maire de Frontignan Michel Arrouy d’autoritarisme et de sectarisme.
Présidé par Gérard Prato le groupe d’opposition affirme être exclu des organismes extérieurs, sous-représentés dans les commissions et sans cesse interrompus en Conseil Municipal par le Maire de Frontignan. Les sept élus d’opposition dénoncent avec force, « les dérives dictatoriales de la gouvernance Arrouy ».
C’est dans un communiqué que l’opposition affirme que le Maire de Frontignan, « ne supporte pas la contestation et refuse systématiquement toutes les suggestions de l’opposition. Comme par exemple le 19 novembre, nous avons proposé de renommer un lieu de notre commune en hommage à Samuel Paty, professeur décapité par un islamiste tchétchène: Michel Arrouy a éludé la question ».
Un représentant associatif exclu du conseil portuaire
L’élu d’opposition Gilles Ardinat affirme dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux, que M. Guy Ruggiero a été exclu du conseil portuaire au seul motif qu’il a figuré sur la liste d’opposition lors des dernières élections. D’après Gilles Ardinat, « L’adjoint qui a signifié la sanction à M. Ruggiero a clairement assumé le motif politique de cette éviction qui constitue une véritable injustice contre un citoyen particulièrement investi ».
Le Tribunal Administratif saisi pour une tribune dans le journal municipal
Enfin le groupe d’opposition Agir pour Frontignan-La Peyrade affirme aussi que le Maire de Frontignan, « a exigé que nous modifions notre tribune libre pour le journal municipal de novembre-décembre car plusieurs termes ne lui convenaient pas. Ces termes n’étant selon nous ni insultants ni diffamatoires, nous n’avons pas modifié notre texte, ce qui a conduit à un refus de publication par le maire ».
« Fervents défenseurs de la liberté d’expression, nous allons saisir le Tribunal administratif pour faire valoir nos droits. Indépendants et déterminés à jouer pleinement notre rôle dans la démocratie locale, nous vous communiquerons le contenu de cette tribune (amendée ou non en fonction de l’avis du tribunal) dès que possible », nous explique le groupe d’opposition.
Malgré de nombreuses sollicitations, la Ville de Frontignan n’a pas souhaité réagir à ces accusations.
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