Frontignan
[Frontignan] La ville annule la fête des associations
Frontignan
Hérault : le député Nupes, Sylvain Carrière, dénonce les atteintes aux libertés publiques
Sylvain Carrière s’insurge contre les restrictions de la liberté de rassemblement et les accusations de sortie de l’arc républicain.
Dans une déclaration sans équivoque, Sylvain Carrière, député NUPES de l’Hérault, s’est exprimé avec véhémence contre les récentes accusations portées à l’encontre des députés Insoumis, les accusant de sortir de « l’arc républicain ».
« Après avoir bafoué pendant des mois la représentativité nationale, bâillonnant notamment les députés sur leur droit d’amendement, voilà que Mme Borne se permet d’accuser depuis la tribune de l’Assemblée les députés Insoumis de sortir de ‘l’arc républicain' », a déclaré Sylvain Carrière avec indignation.
Il a poursuivi en affirmant : « Se mobiliser contre l’interdiction d’un rassemblement en mémoire d’Adama Traoré serait donc un crime de lèse majesté ? Appeler à une réponse politique après le tragique épisode qui a suivi la mort du jeune Nahel ne serait donc pas une posture républicaine ? Petit à petit, les libertés publiques perdent du terrain. Ne plus pouvoir manifester contre un pouvoir, c’est en accepter le discours. Là est la pente autoritaire. »
Dans sa prise de parole, le député de l’Hérault fait référence à la présence de députés NUPES lors de la manifestation en mémoire d’Adama Traoré qui avait été interdite.
Sylvain Carrière a souligné le caractère symbolique de ses propos en cette période, déclarant : « A quelques jours du 14 juillet, jour de fête Nationale, jour anniversaire de la prise de la Bastille, les Insoumis ont autant leur place dans l’arc républicain que les sans-culottes ! Leur engagement en faveur des libertés individuelles et de l’égalité est essentiel dans notre démocratie. »
Avec cette déclaration, le député de la 8e circonscription de l’Hérault se positionne en défenseur des libertés publiques et critique la tendance autoritaire qu’il perçoit dans les restrictions imposées aux rassemblements et les accusations portées contre les députés Insoumis.
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Frontignan
Mi-mandat à Frontignan : l’opposition dresse le bilan de la gouvernance Michel Arrouy
L’opposition à Frontignan fait le bilan de la gestion à mi-mandat du maire Michel Arrouy, pointant les failles en matière de sécurité et les promesses non tenues.
Samedi 3 juin, le groupe minoritaire de la ville de Frontignan a tenu une conférence de presse de mi-mandat pour faire le point sur la gouvernance du maire socialiste, Michel Arrouy. Gérard Prato, fer de lance de l’opposition, a initié cette conférence, insistant sur une approche honnête pour évaluer le bilan actuel de la majorité municipale.
Inquiétudes grandissantes sur la sécurité
Au cœur des discussions, la sécurité. Gérard Prato, ancien candidat aux élections municipales, a regretté le faible effectif de la police municipale, comptant seulement 15 officiers au lieu des 25 annoncés par le maire. Il a exprimé ses doutes sur les horaires d’intervention de cette police, insistant sur l’importance d’une présence policière 24/7 pour lutter contre la petite délinquance et le trafic de drogues. « Frontignan est la plaque tournante du trafic de drogue du bassin de Thau », a-t-il déploré. « Pour une ville comptant 24 000 habitants, il est insuffisant de compter uniquement sur la Police Nationale, qui est chargée d’intervenir sur une zone étendue et ne peut pas tout gérer. Cela laisse le champ libre à la petite délinquance. Les nuits à Frontignan sont compliquées », explique-t-il.
Pôle d’échange multimodale : un investissement inutile ?
L’opposition a également exprimé des réserves sur le projet du pôle d’échange multimodale de la gare de Frontignan, critiquant son coût croissant qui devrait atteindre 45M€ grâce à un financement de la région Occitanie. Gérard Prato a soutenu qu’une rénovation de la gare actuelle aurait été plus appropriée et aurait permis de réaliser d’importantes économies. Il a également exprimé des inquiétudes concernant le déplacement de la gare et les retards dans l’accessibilité pour les personnes handicapées.
Promesses non tenues et financements discutables
Plusieurs promesses de campagne non tenues par Michel Arrouy ont été énumérées, notamment l’aménagement d’aires de jeu, la plantation de 1000 arbres par an, l’installation de composteurs publics et la construction d’un port de plaisance. Gérard Prato a critiqué l’attribution de subventions publiques au Festival International Du Roman Noir (FIRM), suggérant que ces fonds pourraient être mieux utilisés pour soutenir d’autres associations culturelles de Frontignan.
Gestion autoritaire et absence de débat
De son côté, Gilles Ardinat a reproché à Michel Arrouy sa gestion autoritaire, l’accusant d’éviter les débats et de se soustraire aux questions directes. « Nous avons un maire qui fait preuve d’autoritarisme pour compenser, dans une certaine mesure, son flagrant manque de charisme et de compétence », déclare-t-il.
L’élu affirme que Michel Arrouy refuse fréquemment à l’opposition de s’exprimer et écarte les questions et les requêtes qui lui sont adressées. « Il a esquivé le débat sur la question de l’enseignement de la langue arabe dans les écoles de Frontignan », dit l’élu. « Il a également refusé que nous bénéficions de formations pour les élus, nous obligeant à faire appel à la Chambre Régionale des Comptes pour obtenir ce droit à la formation, » précise-t-il.
Gilles Ardinat accuse le maire Michel Arrouy de masquer les affaires au sein de sa majorité. Il fait remarquer que « le beau-frère de Michel Arrouy a été accusé de malfaçon dans les halles de Frontignan. Il est impossible pour l’opposition d’évaluer cette erreur et de la faire reconnaître. » Gilles Ardinat mentionne également l’affaire du NOF pour laquelle le Procureur de la République de Montpellier a ouvert une enquête. « Nous ne pouvons pas déterminer combien l’adjointe aux finances a détourné », ajoute-t-il.
Enfin, Gilles Ardinat dénonce la propagande du maire socialiste. Il dénonce l’hypocrisie d’un maire qui pratique la politique depuis 30 ans et le qualifie d’idéologue au service de la gauche nationale. Il dénonce notamment les subventions accordées à SOS Méditerranée, à l’instar de ce qui se passe dans plusieurs municipalités de gauche à l’échelle nationale.
La conférence a pris fin sur un appel à une gouvernance plus transparente et un meilleur respect des promesses de campagne. « Un bilan où tout reste à faire », selon l’opposition qui demeure vigilante.
Balaruc-le-Vieux
Thau : interdiction de consommation des moules et palourdes de l’étang
Contamination des moules et palourdes de l’étang de Thau : interdiction totale de leur consommation en raison de toxines lipophiles dépassant les seuils réglementaires.
Nouveau coup dur pour la profession ! Les moules et palourdes de l’étang de Thau font l’objet de restrictions strictes en raison d’une contamination par des toxines lipophiles, selon les dernières analyses effectuées le 9 mai 2023 dans le cadre du réseau REPHYTOX. Le seuil réglementaire de sécurité sanitaire a été dépassé, ce qui a conduit le préfet de l’Hérault à prendre des mesures d’interdiction immédiates.
Ainsi, à compter de ce jour, la pêche récréative et professionnelle, le ramassage, le transport, la purification, l’expédition, la distribution et la commercialisation des moules et palourdes provenant de l’étang de Thau sont strictement interdits dans le but de protéger la santé publique. Ces mesures temporaires seront levées dès que les conditions sanitaires garantissant la sécurité seront rétablies dans les zones de production.
Il convient de noter que les huîtres et les escargots provenant de l’étang de Thau ne présentent aucune contamination et peuvent donc être consommés sans restriction. Toutefois, il est recommandé aux consommateurs de se référer à des sources d’information fiables pour obtenir des mises à jour concernant les mesures sanitaires en vigueur.
Il est également important de souligner que les coquillages récoltés dans l’étang de Thau avant le 9 mai 2023 ne sont pas soumis à des restrictions et peuvent être consommés en toute sécurité.
Afin de faciliter l’accès aux informations concernant les interdictions sanitaires de récolte de coquillages, une carte actualisée est disponible sur le site internet de l’Observatoire des Impacts Environnementaux sur les Coquillages (OIEAU) sur le site suivante : ici. De plus, les utilisateurs peuvent également consulter l’application qualitéCoq pour obtenir les informations les plus récentes.
En cas de symptômes tels que des troubles digestifs (vomissements, diarrhées, nausées, etc.) persistants, associés à des maux de tête ou des vertiges, les personnes ayant consommé des coquillages provenant des zones concernées sont invitées à consulter leur médecin sans délai.
Pour rappel, la cuisson des coquillages ne permet pas d’éliminer les toxines apportées par les phytoplanctons, des organismes végétaux microscopiques. Même après cuisson, les coquillages restent impropres à la consommation. Par conséquent, il est vivement demandé aux personnes détenant de tels produits de ne pas les consommer et de les rapporter au point de vente d’origine.
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