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Frappes israéliennes et discours à l’ONU, une journée tendue à Gaza

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Alors que le Premier ministre israélien s’apprête à prendre la parole devant l’Assemblée générale des Nations unies, de nouvelles opérations militaires ont été signalées dans la bande de Gaza, faisant plusieurs victimes selon les services de secours locaux.

Les autorités sanitaires de l’enclave palestinienne ont indiqué qu’une vingtaine de personnes avaient perdu la vie au cours de frappes aériennes menées dans la nuit de jeudi à vendredi. Ces bilans, communiqués par la Défense civile, structure affiliée au Hamas, et par des établissements hospitaliers, font état d’interventions principalement concentrées sur Gaza-ville.

De son côté, l’armée israélienne a confirmé avoir mené des frappes sur plus de 140 cibles à travers le territoire, visant selon elle des combattants, des entrées de tunnels et des infrastructures militaires. Cette recrudescence des opérations intervient dans le cadre de l’offensive terrestre d’envergure lancée le 16 septembre sur le principal centre urbain de Gaza, présenté par Tsahal comme le dernier réduit significatif du Hamas.

Quelques heures avant l’intervention prévue de Benjamin Netanyahu à la tribune de l’ONU, son bureau a annoncé une initiative singulière. Il a été demandé aux services compétents, en coordination avec l’armée, d’installer des systèmes de sonorisation le long de la frontière afin que le discours du chef du gouvernement soit audible depuis Gaza, tout en garantissant la sécurité des soldats. Une proposition vivement critiquée par le chef de l’opposition israélienne, Yair Lapid, qui a estimé que c’étaient plutôt les cris des otages détenus dans l’enclave qui devaient être portés à la connaissance du Premier ministre.

Parallèlement, l’armée a renouvelé ses appels aux habitants de certains quartiers de Gaza-ville, notamment la zone portuaire et al-Rimal, pour qu’ils évacuent les lieux. Sur place, les témoignages recueillis décrivent un sentiment d’épuisement et d’impuissance face à des déplacements répétés. Une habitante, rencontrée à l’hôpital al-Chifa, évoque une fuite continuelle d’un endroit à un autre, après avoir perdu un membre de sa famille dans les violences.

Les conditions d’accès et de travail extrêmement restrictives pour les médias internationaux dans la bande de Gaza ne permettent pas une vérification autonome et immédiate des affirmations des différentes parties.

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