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Frappe meurtrière en Ukraine : l’Occident s’indigne après le bombardement de Soumy

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Un raid russe sur une ville du nord-est a fait 34 victimes civiles, déclenchant une vague de condamnations internationales alors que les négociations piétinent.

La ville ukrainienne de Soumy a été le théâtre d’une tragédie ce week-end après une attaque aérienne russe ciblant son centre-ville. Les missiles ont frappé en pleine journée, alors que les rues étaient bondées, laissant derrière eux un bilan provisoire de 34 morts et 117 blessés, parmi lesquels plusieurs enfants. Les images diffusées par les secours montrent des scènes de chaos : véhicules calcinés, immeubles éventrés et corps recouverts de draps alignés sur la chaussée.

Les réactions internationales n’ont pas tardé. Le président français a dénoncé une guerre « voulue et prolongée par la Russie seule », appelant à des « mesures fortes » pour imposer un arrêt des combats. Outre-Atlantique, des responsables américains ont qualifié le bombardement d’« inacceptable », pointant du doigt le refus persistant du Kremlin d’envisager un cessez-le-feu. Berlin et Rome ont, quant à eux, fustigé une « barbarie » incompatible avec toute prétention à la paix.

Cette escalade survient dans un contexte diplomatique tendu. Malgré plusieurs rounds de discussions entre émissaires américains et russes, les positions restent irréconciliables. Moscou exige toujours la neutralité de l’Ukraine et la cession de territoires occupés, tandis que Kiev réclame des garanties de sécurité et le retrait des troupes russes. Les frappes se poursuivent parallèlement aux pourparlers, alimentant les soupçons d’une stratégie délibérée pour épuiser la résistance ukrainienne.

Sur le terrain, la région de Soumy, frontalière de la Russie, subit une pression militaire croissante depuis des semaines. Les forces russes y mènent des offensives pour créer une « zone tampon », selon les analyses des services ukrainiens. Pour les habitants, le drame de dimanche marque un nouveau chapitre dans une guerre qui n’en finit pas. « C’est la folie pure », confie une témoin sous le choc, évoquant des cadavres « partout » près d’une école touchée par les explosions. Les autorités locales ont décrété trois jours de deuil national.

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