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Finale NBA: Miami et Jimmy Butler héroïques maintiennent le suspense

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Miami reste en vie ! Au terme d’un duel titanesque entre Jimmy Butler et LeBron James, le Heat est venu à bout des Lakers (111-108), gagnant le droit de disputer un 6e match dans une finale NBA qui gagne en indécision.

Quand Jimmy dit, Jimmy fait. Le leader de Miami a été héroïque. Au bout de ses forces et de 47 minutes sur 48 possibles d’un combat à distance formidable face à James, dont l’abnégation et l’apport (40 pts, 13 rbds) furent du même acabit, il a réédité sa performance du match N.3 où son triple-double à 40 points avait redonné de l’air aux siens pour réduire l’écart à 2-1.

Après la défaite au 4e match, qui a mis au dos au mur le Heat, il n’avais pas hésité à dire à quel point il croyait en son équipe et pouvoir encore élever son niveau de jeu. Ses 35 points, 12 rebonds et 11 passes – deuxième triple-double dans cette finale donc -, auxquels on peut ajouter 5 interceptions qui illustrent son acharnement à bien défendre, ont une nouvelle fois été déterminant.

D’autant que c’est lui qui est allé la chercher cette victoire impérative dans le money-time (8 pts) au moment où les Lakers, derrière au score quasiment tout le match, ont été près de renverser la situation en passant deux fois devant.

« Nous avons joué dur »

Mais Butler préférait mettre l’accent sur l’effort collectif en défense. « Il s’agissait de faire des stops. Nous avons juste joué dur. Et ensuite on est parvenu à exécuter comme nous le voulions en attaque, nous avons fait tourner le ballon, comme nous le faisons toujours », a-t-il analysé, ajoutant « on a aussi eu de la chance que Danny Green ait raté son tir ouvert à la fin ».

En effet, après une pénétration où toute l’attention s’est portée sur James, ce dernier a ressorti le ballon vers son artilleur, qui a été trop court. Sur quoi Markieff Morris a fait faute sur le gamin Tyler Herro au rebond. Et ce dernier, 20 ans et déjà glacial, a mis ses lancers francs pour assurer la victoire au Heat, finissant à 12 points.

Le Heat, dont c’est la 6e finale en 15 ans (trois ont été remportées en 2006, 2012, 2013) et qui était encore privé de son meneur Goran Dragic (aponévrose plantaire au pied gauche) a ainsi montré de formidables ressources pour priver L.A. d’un sacre que beaucoup lui promettaient dès cette rencontre.

L’abnégation et le courage ne suffisent pas parfois à gagner, la preuve c’est que les Lakers n’en ont pas manqué. Les ajustements tactiques aident aussi. Et force de reconnaître qu’Erik Spoelstra a trouvé une nouvelle formule, en s’appuyant sur des systèmes offrant beaucoup de tirs ouverts à ses shooteurs.

Robinson Facteur X

Duncan Robinson a ainsi été le facteur X de l’équipe avec ses sept paniers derrière l’arc (26 pts) et l’autre rookie, le talentueux Kevin Nunn, n’a jamais été complexé par l’enjeu, avec des paniers importants (14 pts).

Courant constamment après le score – Miami a compté jusqu’à 11 points d’avance dans la première  période – les Lakers s’en sont surtout remis à LeBron James, extraordinaire de volonté et d’adresse (15/21 dont 6/9 derrière l’arc), qui a tout fait pour forcer leur destin, mais en vain.

Anthony Davis a aussi tout donné, se faisant mal au talon droit durant le premier acte, puis semble-t-il plus sérieusement à la cheville gauche en fin de partie. Mais il a serré les dents et a bien pesé dans cette rencontre (28 points, 12 rebonds, 3 contres).

Mais les deux stars californiennes étaient un peu seules, dans une équipe où seul Kentavious Caldwell-Pope a eu de l’impact (16 pts).

Pour ce match, les joueurs de L.A. portaient le fameux maillot « Mamba Edition » créé par Kobe Bryant. Celui avec lequel ils n’avaient pas perdu en quatre matches durant ces play-offs.

Il devait donc les amener à un 17e sacre. Mais Jimmy Butler et les siens en ont décidé autrement, et mérité de croire en leur propre étoile brillante.

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.

Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.

La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.

De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.

Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.

Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.

En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »

Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.

Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.

Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.

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Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann

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Ligue des nations : Les Bleus s'imposent contre Israël

La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.

La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.

Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).

La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.

En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).

Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.

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