Nous rejoindre sur les réseaux

Faits Divers

Faits-Divers : un homme tué à Nice et une femme tuée à Rennes par des tirs policiers

Article

le

refus-d’obtemperer:-un-homme-tue-a-nice-et-une-femme-tuee-a-rennes-par-des-tirs-policiers

Un homme tué à Nice, après une femme décédée à Rennes: en moins de 24 heures, deux personnes ont été tuées par des tirs policiers, lors de deux refus d’obtempérer, à l’issue d’un banal contrôle routier dans un cas, d’une opération antidrogue dans l’autre.

Sur la côte d’Azur, c’est le conducteur d’un véhicule volé, de nationalité tunisienne, qui a perdu la vie, après avoir été repéré, vers 16h30, par une brigade de sécurité routière, en train de « zigzaguer dangereusement » sur la voie Mathis, la voie rapide qui contourne Nice, selon la Direction départementale de la sécurité publique.

Les policiers ont fait signe au conducteur de les suivre mais le véhicule a accéléré et pris une voie de sortie. « Coincé dans le flux de la circulation », le véhicule en fuite aurait alors fait demi-tour pour se retrouver face à la voiture de police, qu’il aurait percutée « à plusieurs reprises », toujours selon la DDSP.

Un des fonctionnaires de police, descendu sur la chaussée, a alors tiré « une fois », selon une autre source policière. Le conducteur, malgré des tentatives de réanimation, est décédé sur place.

Le conducteur « est un Tunisien d’une trentaine d’années, installé dans notre région depuis un an », a indiqué Anthony Borré, 1er adjoint au maire de Nice. « Il circulait sans permis à bord d’un véhicule volé immatriculé dans le Var », a ajouté l’élu.

Le passager du véhicule, lui aussi d’une trentaine d’années, dont la nationalité n’a pas été précisée, a été interpellé.

Les deux policiers, légèrement blessés dans le choc entre les deux véhicules, ont été transportés à l’hôpital.

Deux enquêtes ont été ouvertes par le parquet de Nice, a précisé la procureure adjointe Maud Marty: une première, confiée à la Sûreté départementale, pour tentative d’homicide sur personne dépositaire de l’autorité publique : une seconde, par l’IGPN, la police des polices, pour homicide involontaire par le policier auteur du tir.

Dans un tweet, le maire de Nice a dit apporter son « soutien total aux agents » de la police nationale des Alpes-Maritimes, « face à un conducteur qui leur a foncé dessus délibérément ». Selon Christian Estrosi, « les refus d’obtempérer sont un délit et se multiplient » et des policiers municipaux niçois auraient ainsi été confrontés « à deux refus d’obtempérer particulièrement violents » lors de ces dernières 24 heures.

Tuée par ricochet

Cette nouvelle affaire est intervenue quelques heures à peine après qu’une femme de 22 ans a été tuée et un homme de 26 ans blessé à Rennes, là aussi par le tir unique d’un policier, lors d’une interception menée dans le cadre d’une opération anti-drogue.

Vers 01h00 du matin mercredi, un policier aurait fait usage « à une reprise » de son arme de service, alors que des collègues de la police judiciaire de Rennes et de la Brigade de recherche et d’intervention (BRI) de Nantes procédaient à l’interception d’un véhicule « dans le cadre d’une enquête pour infraction à la législation sur les stupéfiants », a indiqué le procureur de Rennes Philippe Astruc.

Le conducteur, connu pour trafic de drogue selon la police, a été touché au bras. Interpellé et placé en garde à vue, l’homme a été brièvement examiné à l’hôpital pour sa blessure et en était déjà sorti mercredi matin.

Touchée par ricochet, sa passagère est par contre décédée, malgré l’intervention des secours à 02h15, sur une bretelle de sortie de la rocade de Rennes.

Domiciliée à Rouen la jeune femme, compagne du conducteur était inconnue des services judiciaires.

Selon Yoann Leandri, secrétaire régional adjoint zone ouest du syndicat Unsa Police, « le délinquant est venu délibérément percuter le dispositif de police en se servant du véhicule à très grande vitesse comme une arme par destination ».

« Une quantité de stupéfiants de 111 grammes de cocaïne a été retrouvée à proximité des lieux », dans un sachet qu’un policier a vu « être projeté depuis le véhicule » à la suite d’une première intervention d’un policier invitant, l’arme au poing, le conducteur à descendre de son véhicule, a précisé M. Astruc.

Outre la procédure initiale pour trafic de stupéfiants, deux enquêtes ont été ouvertes sur ce dossier: une par l’IGPN, pour violences volontaires ayant entraîné la mort sans l’intention de la donner, une autre par la police judiciaire de Rennes, pour tentative d’homicide sur personne dépositaire de l’autorité publique.

Sur 14.240 refus d’obtempérer comptabilisés l’année dernière par la police nationale, 157 cas concernent des « usages d’armes à feu sur des véhicules en mouvement », selon des chiffres de la police

Télécharger l’application Le Singulier > IOS (iPhone) > Android (Samsung)

Faits Divers

Faits-Divers : un homme abattu par un policier dans le Val-de-Marne

Article

le

Faits-Divers : un homme abattu par un policier dans le Val-de-Marne

Dans la matinée du 17 novembre, un drame s’est produit à Villeneuve-Saint-Georges où un homme de 30 ans a été tué par un policier, suite à une intervention pour un conflit de voisinage.

L’événement s’est déroulé tôt ce dimanche matin, lorsque les forces de l’ordre ont été appelées pour gérer une dispute entre voisins à Villeneuve-Saint-Georges, dans le Val-de-Marne. À leur arrivée vers 6 heures du matin, les policiers ont été confrontés à un individu fortement alcoolisé, qui a brandi ce qui semblait être une arme de poing, en criant des mots qui ont immédiatement alerté les agents.

Selon les informations rapportées par plusieurs sources médiatiques, l’homme, âgé de 30 ans, aurait pointé cette arme, qui s’est révélée être une fausse, en direction des policiers tout en prononçant la phrase « Allahu akbar ». Face à ce qu’ils ont perçu comme une menace imminente, l’un des trois policiers présents a ouvert le feu, atteignant mortellement l’individu. Malgré une intervention rapide des secours, l’homme n’a pu être réanimé.

L’affaire a pris une tournure judiciaire avec l’ouverture d’une enquête confiée à l’Inspection générale de la police nationale (IGPN). Cette procédure est systématique lorsqu’un policier fait usage de son arme. Le policier en question a été soumis à des tests de dépistage d’alcool et de stupéfiants, qui se sont révélés négatifs. De plus, une caméra-piéton, équipement de plus en plus utilisé par les forces de l’ordre, a enregistré la scène et sera analysée dans le cadre de l’enquête.

L’homme abattu était déjà connu des services de police pour des faits d’apologie du terrorisme datant de 2019. Bien qu’originaire de Villeneuve-Saint-Georges, il ne résidait pas à l’adresse où l’incident s’est produit. Cet événement vient s’ajouter à une liste croissante d’incidents mortels impliquant la police en France, avec 38 personnes décédées suite à des actions policières en 2022, dont 22 par arme à feu, selon un rapport de l’IGPN.

Cette tragédie soulève de nombreuses questions sur la gestion des interventions policières, l’usage de la force, et les moyens mis en œuvre pour éviter de telles situations. La communauté locale et les observateurs attendent désormais les conclusions de l’enquête pour comprendre les circonstances exactes de ce drame et évaluer la légitimité de l’action des forces de l’ordre.

Lire Plus

Faits Divers

Faits-Divers: la mère soupçonnée du triple infanticide retrouvée morte en Suisse

Article

le

Faits-Divers: une mère soupçonnée d’avoir tué ses trois enfants, d'intenses recherches en cours

Le corps d’une femme, probablement celui de la mère recherchée après le meurtre de ses trois enfants, a été découvert dans sa voiture à Champéry, en Suisse. Ce drame familial secoue le village montagnard de Taninges et laisse la communauté dans l’effroi.

Mercredi, les autorités suisses ont découvert un corps dans la voiture d’une femme de 45 ans, suspectée d’avoir tué ses trois enfants la veille dans la commune de Taninges, en Haute-Savoie. Selon la police suisse, cette personne correspondrait bien à la mère activement recherchée depuis mardi, bien que des vérifications soient en cours pour confirmer son identité.

Retrouvée dans la commune suisse de Champéry, à environ 70 kilomètres de Taninges, la voiture avait été aperçue après que la disparition de cette femme, une institutrice en proie à des troubles dépressifs, a déclenché d’importantes recherches. Le procureur de Bonneville, Boris Duffau, a ordonné une autopsie pour élucider les causes de ce décès tandis que l’enquête se poursuit en France pour établir les circonstances exactes des meurtres.

Les trois enfants, deux garçons de 2 et 11 ans ainsi qu’une fille de 13 ans, ont été retrouvés morts dans le chalet familial. Les résultats préliminaires des autopsies confirment qu’ils ont succombé à des blessures infligées par arme blanche. La disparition de la mère avait entraîné la mobilisation de soixante membres des forces de l’ordre et d’un hélicoptère pour fouiller les reliefs montagneux environnants. Des plongeurs spécialisés avaient également été appelés pour inspecter les cours d’eau voisins.

À Taninges, village alpin de 3 500 habitants dans la vallée du Giffre, les homicides ont provoqué une onde de choc, et une cellule médico-psychologique a été mise en place pour soutenir les proches et la communauté. Le maire, Gilles Péguet, a décrit une famille jusque-là bien intégrée, vivant dans un hameau isolé aux abords du village, dans un environnement qu’il qualifie d’idyllique. Le voisinage, encore abasourdi, peine à saisir l’ampleur de cette tragédie. Une voisine, elle-même sous le choc, a évoqué le dynamisme des enfants dans ce hameau isolé, où ils égayaient les lieux par leur présence.

La mère des enfants, enseignante dans une école primaire voisine, suscite un profond émoi parmi les équipes éducatives et élèves. Le rectorat de l’académie de Grenoble a pris des mesures pour accompagner les établissements où elle a exercé, en déployant une cellule d’écoute pour offrir un soutien aux élèves et au personnel, tous bouleversés par cet événement tragique.

Ce drame laisse une famille et une communauté en deuil, plongeant le village de Taninges dans une profonde tristesse alors que les enquêtes française et suisse continuent d’établir les faits et d’apporter des réponses aux nombreuses questions soulevées.

Lire Plus

Faits Divers

Narcotrafic : 182 narchomicides enregistrés en l’espace de six mois

Article

le

Narcotrafic : 182 narchomicides enregistrés en l’espace de six mois

Le premier semestre de 2024 confirme une recrudescence inquiétante des violences liées au narcotrafic en France, avec 182 affaires d’homicides et tentatives répertoriées. Un chiffre qui illustre la persistance de ce phénomène criminel malgré des efforts accrus de lutte.

Le Journal du Dimanche a révélé le 1er novembre les statistiques préoccupantes sur le narcotrafic en France pour le premier semestre 2024. En seulement six mois, la police judiciaire a enregistré 182 affaires d’homicides et tentatives d’homicide liées au narcotrafic. À ce nombre alarmant s’ajoutent 42 victimes mortelles, soulignant la violence implacable des règlements de compte qui gangrènent certains territoires français.

Ces chiffres, bien que provisoires, laissent entrevoir une évolution légèrement moins sombre que celle de 2023, année au cours de laquelle un record de 418 narchomicides avait été atteint, marquant une augmentation de 38 % par rapport à 2022. En outre, les règlements de compte de 2023 avaient entraîné la mort de 319 personnes, plaçant cette problématique de sécurité publique au cœur des préoccupations nationales.

Un changement de profil des criminels apparaît également dans ces statistiques. Le chef de l’Office central de lutte contre le crime organisé a récemment souligné la prolifération de jeunes tueurs, souvent âgés de moins de 25 ans, engagés par des réseaux de narcotrafic pour exécuter ces missions violentes. Ce phénomène démontre un rajeunissement inquiétant des criminels et une évolution des méthodes de recrutement des organisations, qui exploitent la vulnérabilité et la précarité de ces jeunes pour asseoir leur influence.

De son côté, le ministre de l’Intérieur se montre prudent face à ces chiffres. Il reconnaît une tendance moins marquée en 2024 comparée à 2023, mais souligne néanmoins une augmentation par rapport aux premières moitiés des années précédentes, 2022 et 2021. Cette situation confirme la difficulté de contrer cette dynamique mortifère, malgré des initiatives et des opérations de répression renforcées.

Le bilan annuel attendu dans quelques mois permettra de confirmer si la tendance baissière se maintient, mais les premiers chiffres de 2024 témoignent de la complexité de cette lutte contre un fléau qui continue de muter et de s’étendre.

Lire Plus

Les + Lus