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Euro d’athlétisme en salle: Fin de pénitence et duel de haut vol

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Après une année marquée par les reports et les annulations en raison de la pandémie de Covid-19, les grands championnats d’athlétisme sont de retour avec l’Euro en salle, de jeudi à dimanche à Torun (Pologne), qui promet notamment un duel alléchant à la perche entre Renaud Lavillenie et Armand Duplantis.

Jeux olympiques, Championnats d’Europe, Mondiaux indoor: les trois rendez-vous majeurs de 2020 sont tous passés à la trappe, Covid-19 oblige, réduisant la saison à la portion congrue.

Le week-end de Torun, premier rendez-vous majeur depuis les Mondiaux de Doha en septembre 2019, est donc censé acter une sorte de retour à la normale, malgré le huis-clos et un protocole sanitaire strict.

Si les Championnats du monde en salle de Nanjing (Chine), décalés de 2020 à 2021, ont finalement été repoussés à 2023 par la Fédération internationale d’athlétisme, le circuit indoor a pu se dérouler comme prévu avec pas moins de 24 évènements en deux mois.

Pour les Européens, Torun constitue l’aboutissement de cet exercice hivernal et l’occasion de se tester à cinq mois des JO même si plusieurs cadors du continent ont écourté, voire zappé, la saison en salle (Dina Asher-Smith, Elliot Giles, Katarina Johnson-Thompson, Sifan Hassan, Ekaterini Stefanidi, Pascal Martinot-Lagarde, Orlando Garcia) pour mettre directement le cap sur Tokyo.

« Emmerder Mondo »

Quant aux athlètes russes, dont la Fédération (Rusaf) est suspendue depuis 2015 en raison d’un vaste scandale de dopage institutionnalisé, ils ne seront pas présents en Pologne.

Le processus leur permettant d’obtenir le statut d’athlètes neutres (ANA) pour participer aux compétitions internationales est provisoirement gelé, la Rusaf étant accusée d’avoir aidé le sauteur en hauteur Danyl Lysenko à fournir de faux documents pour justifier un manquement à ses obligations de localisation antidopage.

Les temps forts ne manqueront pourtant pas à Torun, à commencer par la perche. Les deux sauteurs les plus hauts de l’histoire, Armand Duplantis (6,18 m) et Renaud Lavillenie (6,16 m), vont en découdre dans un concours qui s’annonce grandiose.

Si le prodige suédois (21 ans) est resté sur ses standards de 2020 avec un saut à 6,10 m, le 24 février à Belgrade, le champion olympique 2012 a lui retrouvé à 34 ans une seconde jeunesse et vole de nouveau au-dessus de 6 m (6,06 m, samedi à Aubière), une première depuis mars 2016. Le Français briguera un 5e titre européen en indoor.

« Je ne serai pas le favori, mais l’objectif sera d’emmerder +Mondo+ (le surnom de Duplantis, ndlr) le plus possible. Je n’ai jamais été aussi près de pouvoir le battre, même s’il a une marge devant moi », affirme-t-il.

Du record dans l’air?

Il pourrait donc y avoir du record dans l’air, tout comme au saut en hauteur avec la jeune Ukrainienne Yaroslava Mahuchikh (19 ans), révélation des Mondiaux en 2019 (2e), qui a réussi le 2 février la troisième performance de l’histoire en salle (2,06 m), à trois centimètres du vieux record du monde de la Bulgare Stefka Kostadinova (2,09 m, le 30 août 1987).

A l’heptathlon, Kevin Mayer est lui persuadé de pouvoir améliorer le total de points de l’Américain Ashton Eaton (6645 points).

« J’ai les jambes pour le battre », assure le recordman du monde du décathlon, en quête d’une 2e médaille d’or après celle récoltée à Belgrade en 2017.

Jakob Ingebrigtsen, devenu le 9 février à Liévin le 5e performeur de tous les temps en salle sur 1500 m (3 min 31 sec 80), aura aussi dans le viseur le chrono de l’Ethiopien Samuel Tefera (3 min 31 sec 04). Le phénomène norvégien (20 ans) s’alignera également sur le 3.000 m.

Les Français ont eux largement de quoi améliorer leur score de 2019 à Glasgow (5 podiums, aucun titre). Outre Lavillenie et Mayer, les Bleus pourront aussi compter sur Cyrena Samba-Mayela et Laetitia Bapte (60 m haies dames), Thomas Jordier (400 m), Pierre-Ambroise Bosse et Benjamin Robert (800 m), Djilali Bedrani et Jimmy Gressier (3.000 m), Wilhem Belocian (60 m haies) et Melvin Raffin (triple saut) pour ramener des médailles.

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.

Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.

La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.

De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.

Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.

Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.

En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »

Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.

Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.

Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.

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Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann

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Ligue des nations : Les Bleus s'imposent contre Israël

La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.

La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.

Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).

La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.

En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).

Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.

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