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Espagne: Zidane contre Koeman, clasico avec vue sur le titre

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Sports / F1 : Zinédine Zidane nommé ambassadeur d'Alpine

Zinédine Zidane et Ronald Koeman ont débuté la saison péniblement mais les deux entraîneurs ont redressé la barre pour s’offrir un choc Real-Barça décisif pour le titre en Liga samedi (21h00) à Madrid, où Barcelone espère ne pas vivre le dernier clasico de Lionel Messi.

Si ce nouvel épisode de la rivalité plus que centenaire entre les deux grands d’Espagne a autant d’enjeu comptable, c’est parce que ni « Zizou » ni « Tintin » (le surnom de Koeman) n’ont baissé les bras après un automne compliqué. Les voilà aux prises pour le titre alors que le club blaugrana (2e, 65 pts) et son rival merengue (3e, 63 pts) talonnent un Atlético Madrid (1er, 66 pts) en perte de vitesse et opposé dimanche au Betis Séville.

En neuf mois à Barcelone, Koeman a réussi l’exploit de redresser une équipe en crise et de redonner le sourire à Messi, pourtant désireux de partir l’été dernier et toujours silencieux sur son avenir à deux mois de la fin de son contrat en juin.

Zidane, lui, a refait du Real une impitoyable machine à gagner, en passe de retrouver les demi-finales de Ligue des champions après avoir dompté mardi Liverpool en quart de finale aller (3-1) avant la seconde manche mercredi prochain.

Mais samedi soir à Madrid, ce 246e clasico de l’histoire n’aura rien de classique.

« Le match le plus important au monde », comme l’a défini l’attaquant Karim Benzema dans un entretien à LaLiga jeudi, va être disputé pour la première fois sur la pelouse du petit stade d’entraînement Alfredo Di Stéfano, à Valdebebas. Et sans public, pour la deuxième fois de l’histoire, après le match aller remporté 3-1 par le Real dans un Camp Nou vide, le 24 octobre.

« Duel de tableaux noirs »

Malgré le huis clos, le match de clubs le plus regardé au monde (650 millions de téléspectateurs potentiels, selon LaLiga) reste un « blockbuster » dont Zidane et Koeman sont les impeccables metteurs en scène.

« Duel de tableaux noirs », a titré à sa Une Sport ce vendredi. « Le clasico verra la bataille entre Koeman et Zidane, deux entraîneurs qui ont des bilans spectaculaires dans la deuxième moitié du championnat », s’enthousiasme le quotidien catalan.

Engagé l’été dernier après l’éviction de Quique Setién dans l’espoir d’entamer un nouveau cycle au Barça, Ronald Koeman a dû relancer la machine barcelonaise tout en calmant les envies de départ de Lionel Messi.

Double défi réussi: neuf mois après, le technicien néerlandais peut se targuer d’être en lice pour un doublé Liga-Coupe du Roi, d’avoir trouvé son système fétiche à trois défenseurs centraux et son onze titulaire avec Antoine Griezmann et Ousmane Dembélé en attaque.

Et surtout, d’avoir réussi à retenir la superstar argentine et légende du club « Leo » Messi, désormais plus enclin selon la presse à prolonger dans son club de cœur. Cela éviterait au meilleur buteur de l’histoire des confrontations Real-Barça (26 buts) de disputer son tout dernier clasico à huis clos dans une petite enceinte champêtre de la banlieue madrilène.

« Un entraîneur a besoin de temps pour développer son équipe. On a fait des ajustements, par exemple le schéma de jeu, donc il faut avoir de la patience. La confiance est plus haute qu’au début (de la saison). (…) On va beaucoup mieux aujourd’hui (qu’au match aller, perdu 3-1). On a progressé dans le réalisme, en défense, l’équipe a fini par prendre forme. Il ne faut pas se prendre la tête parce que c’est le Real, on doit rester nous-mêmes, jouer comme on l’a fait dernièrement », a appelé Koeman vendredi.

Avec Piqué, sans Hazard

De son côté, Zidane a brillé par sa sérénité cette saison, comme toujours. Inébranlable dans les bourrasques qui ont agité la « Maison blanche » en novembre-décembre, il a mené son Real vers une série en cours de douze matches consécutifs sans défaite toutes compétitions confondues.

« Dernièrement, on est vraiment très bons, réguliers… Et pas simplement avec le ballon, on a beaucoup progressé défensivement aussi », s’est réjoui Zidane en conférence de presse vendredi, assurant « ne pas penser » aux conséquences d’une préjudiciable défaite samedi.

Les Catalans, eux, n’ont plus perdu en Liga depuis mi-décembre, et affichent depuis un total impressionnant de 16 victoires et 3 nuls sur leurs 19 derniers matches de Liga. Soit l’un des tout meilleurs bilans d’Europe en 2021.

Mais malgré ces dynamiques favorables, les blessures s’amoncellent dans les deux camps.

Côté catalan, Koeman n’a pas voulu précipiter les retours de Gerard Piqué et de Sergi Roberto lundi contre Valladolid (1-0), et tous deux sont dans le groupe blaugrana pour samedi.

Côté merengue, Zidane ne peut toujours pas compter sur son capitaine et défenseur central Sergio Ramos, blessé, ni sur Raphaël Varane, touché par le Covid-19. Et l’attaquant belge Eden Hazard, toujours touché à l’aine droite, ne sera pas non plus de la partie.

C’est dire si les choix de Zinédine Zidane et Ronald Koeman pèseront lourd dans ce clasico, et par conséquent dans le dénouement de la Liga.

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Paris 2024 : La France brille pour son entrée dans les Jeux Olympiques

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Paris 2024 : La France brille pour son entrée dans les Jeux Olympiques

Pour son entrée en lice dans le tournoi des Jeux Olympiques de Paris 2024 à l’Orange Vélodrome, la France ne s’est pas ratée contre les États-Unis (3-0). Les hommes de Thierry Henry lancent idéalement leur compétition.

L’équipe de France de football a débuté de manière éclatante son parcours aux Jeux Olympiques de Paris 2024 en s’imposant 3-0 face aux États-Unis. Le match, disputé à l’Orange Vélodrome, a vu les hommes de Thierry Henry prendre du temps pour marquer leur premier but, mais une fois lancés, ils n’ont laissé aucune chance à leurs adversaires.

La rencontre a débuté avec une certaine difficulté pour les Bleuets, qui ont eu du mal à trouver leurs marques. Leur gardien, Guillaume Restes, a été déterminant en première période, réalisant des arrêts cruciaux face à Robinson (12′) et Aaronson (38′). De l’autre côté, Manu Koné a tenté de débloquer la situation, mais le gardien américain Patrick Schulte a également été vigilant.

Après une première mi-temps sans but, la France a progressivement pris l’ascendant. À l’heure de jeu, le capitaine Alexandre Lacazette a libéré son équipe avec une frappe puissante de vingt mètres (1-0, 61′). Ce but a réveillé les Français, qui ont ensuite dominé le match. Michael Olise a doublé la mise avec un tir enroulé magnifique (2-0, 69′), avant que Loïc Badé ne scelle le score d’une tête bien placée (3-0, 85′).

Les États-Unis n’ont pas baissé les bras après le premier but et ont continué à mettre la pression, mais Guillaume Restes a su repousser les assauts adverses, notamment une tête d’Aaronson (63′) et un tir de Tolkin (64′) qui a touché le poteau.

Cette victoire permet à la France de démarrer idéalement la compétition et de se projeter vers les quarts de finale. Les Bleuets affronteront la Guinée le 27 juillet prochain, une victoire leur assurant pratiquement une place en phase finale. Dans l’autre match du groupe, la Guinée a été battue par la Nouvelle-Zélande (1-2), avec une passe décisive du joueur de l’OGC Nice, Aliou Baldé.

Les joueurs français, initialement crispés par la pression de ce premier match, ont montré leur capacité à se libérer et à dominer leurs adversaires. « C’était un match compliqué car les Américains formaient un bloc compact derrière. On a mis du temps à se libérer, ça fait du bien d’ouvrir le score et d’avoir aidé l’équipe. On doit maintenant se reposer pour préparer le prochain match », a déclaré Alexandre Lacazette à l’issue de la rencontre.

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Le CIO attribue « sous conditions » les JO-2030 aux Alpes françaises

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Le CIO attribue "sous conditions" les JO-2030 aux Alpes françaises

Le Comité international olympique (CIO) a attribué mercredi « sous conditions » les JO d’hiver de 2030 aux Alpes françaises, soit une deuxième édition olympique en six ans pour le pays après les Jeux d’été qui s’ouvrent vendredi à Paris.

Seule en lice depuis qu’elle a supplanté la Suède et la Suisse en novembre dernier, la France a été désignée pour organiser les 26e Jeux d’hiver, sous réserve de fournir les garanties financières de l’État et des régions, a annoncé le président du CIO, Thomas Bach. Cette décision intervient alors que l’actuel gouvernement est en charge des « affaires courantes », et le futur Premier ministre devra fournir au CIO la garantie de l’État avant le 1er octobre, une exigence à ratifier par le parlement au plus tard le 1er mars.

Le CIO a pris cette décision après une intervention du président Emmanuel Macron, venu personnellement défendre la candidature de la France, deux jours avant l’ouverture des JO d’été à Paris. « Je confirme mon engagement total et celui de la nation française », a-t-il déclaré en anglais, promettant de demander au prochain Premier ministre d’inclure cette garantie dans une loi olympique.

La dissolution récente du gouvernement et les résultats des élections ont empêché la France de fournir la garantie financière nécessaire. Thomas Bach avait averti mardi qu’un vote inconditionnel serait impossible sans cette garantie confirmée. Le vice-président du CIO, John Coates, a ajouté mercredi que le CIO ne signerait pas le contrat de ville hôte sans les garanties requises.

Après le vote, Emmanuel Macron est revenu à la tribune pour remercier les membres du CIO de leur confiance et réitérer la détermination de la France à être au rendez-vous. Il avait précédemment indiqué qu’il ne nommerait pas de nouveau gouvernement avant la fin des Jeux olympiques.

Les présidents des régions Rhône-Alpes-Auvergne et Provence-Alpes-Côte d’Azur, Laurent Wauquiez et Renaud Muselier, avaient présenté le dossier avant l’intervention de Macron. Cette désignation des Alpes françaises pour les JO-2030 marque une étape importante pour la France, qui accueillera deux événements olympiques majeurs en moins d’une décennie.

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Paris 2024 : les ex-ministres et leurs conjoints conviés à la cérémonie d’ouverture malgré leur démission

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Paris 2024 : les ex-ministres et leurs conjoints conviés à la cérémonie d'ouverture malgré leur démission
©Paris2024

Les anciens ministres du gouvernement Attal, accompagnés de leurs conjoints, ont été conviés à la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024, prévue pour le vendredi 26 juillet. Malgré la démission récente du gouvernement, ces invitations visent à honorer leur contribution passée et à maintenir une présence institutionnelle lors de cet événement historique.

À seulement trois jours de la cérémonie d’ouverture, les invitations ont été officiellement envoyées aux anciens membres du gouvernement Attal, offrant à chacun deux places pour assister aux festivités depuis la tribune. Cette décision a été perçue comme nécessaire pour éviter une cérémonie sans représentation gouvernementale, un fait souligné avec une pointe d’humour par un secrétaire d’État également invité.

La plupart des anciens ministres ont accepté l’invitation et seront présents aux côtés du Président Emmanuel Macron, place du Trocadéro. Certains ont choisi de transmettre leurs places à leurs enfants, permettant ainsi à la jeune génération de participer à cette célébration sportive.

La cérémonie promet d’être un spectacle mémorable, avec des performances d’artistes ayant un lien fort avec Paris, bien que le programme détaillé reste en grande partie confidentiel. Le metteur en scène Thomas Joly a indiqué que même les artistes non francophones partagent une connexion spéciale avec la capitale française.

Conformément au protocole olympique, c’est le Président de la République qui aura l’honneur de déclarer officiellement l’ouverture des Jeux Olympiques, marquant ainsi le début de cette compétition internationale tant attendue.

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