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Espagne: reprise des négociations entre Madrid et les séparatistes catalans

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Suspendues depuis un an et demi, les négociations entre Madrid et les indépendantistes catalans reprennent mercredi, afin de tenter de trouver une issue à la crise dans cette région secouée en 2017 par une tentative de sécession.

Après avoir laissé planer le doute, le Premier ministre Pedro Sanchez a confirmé lundi soir qu’il ferait le déplacement en personne à Barcelone pour ces pourparlers.

« J’ai toujours défendu le dialogue (…), la nécessité d’ouvrir un nouveau chapitre » en Catalogne, a dit le dirigeant socialiste, qui a fait de l’apaisement dans cette région l’une de ses grandes priorités depuis son arrivée au pouvoir en 2018.

Mais les perspectives d’accord sont infimes tant les positions du gouvernement et de l’exécutif régional du séparatiste modéré Pere Aragonès sont opposées.

M. Sanchez a ainsi balayé de nouveau la principale revendication des indépendantistes: un accord sur l’organisation d’un référendum d’autodétermination.

« Si nous sommes face à des revendications jusqu’au-boutistes, il est clair que la discussion ne va pas durer longtemps », a-t-il insisté. Un référendum d’autodétermination « est contraire à la Constitution », a-t-il poursuivi.

Le Premier ministre est seulement favorable à un vote des Catalans sur l’octroi de nouvelles compétences à la région, qui compte déjà sa propre police notamment.

La tentative de sécession, en octobre 2017, de cette région du nord-est du pays, peuplée de 7,8 millions d’habitants, a été l’une des pires crises vécues par l’Espagne depuis la fin de la dictature franquiste en 1975.

Malgré l’interdiction de la justice, le gouvernement régional de Carles Puigdemont avait organisé un référendum d’autodétermination, émaillé de violences policières et suivi, quelques semaines plus tard, d’une déclaration d’indépendance mort-née.

Le gouvernement espagnol, alors dirigé par les conservateurs, avait réagi en mettant la région sous tutelle et en arrêtant les principaux leaders du mouvement qui n’avaient pas fui à l’étranger comme M. Puigdemont.

Condamnés pour neuf d’entre eux à la prison en 2019, ils ont été graciés en juin par le gouvernement Sanchez.

Nouvelle crise entre indépendantistes

La mise en place de ces négociations avait été obtenue par le parti ERC (Gauche Républicaine de Catalogne) de M. Aragonès en échange de son soutien à la reconduction au pouvoir de M. Sanchez début 2020.

Mais une seule réunion s’est tenue en février 2020 avant que les discussions ne soient gelées en raison de la pandémie et du contexte politique dans la région à la tête de laquelle M. Aragonès a succédé à l’indépendantiste radical Quim Torra en mai dernier.

Depuis l’élection de M. Aragonès, les relations entre Madrid et Barcelone se sont apaisées, permettant cette reprise des négociations et un accord sur un projet controversé d’agrandissement de l’aéroport de Barcelone.

Mais elles viennent d’être ravivées par la décision du gouvernement central de suspendre la semaine dernière ce projet, en raison d’une « perte de confiance » dans le gouvernement régional séparatiste, rongé par les tensions entre ERC et Ensemble pour la Catalogne (JxC), la formation de M. Puigdemont.

La reprise de ce dialogue est très mal vue par JxC et les tenants d’une ligne dure au sein du mouvement indépendantiste.

La formation de M. Puigdemont a d’ailleurs déclenché une crise en décidant mardi de boycotter les pourparlers où elle voulait aller uniquement si elle pouvait être représentée par deux anciens leaders graciés alors que seuls des membres du gouvernement régional peuvent y assister.

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Espagne: Une Française retrouvée morte dans son camping-car, la piste criminelle privilégiée

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Espagne: Une Française retrouvée morte dans son camping-car, la piste criminelle privilégiée

Une femme de 63 ans a été retrouvée morte poignardée dans son camping-car à Alcossebre, sur la côte est de l’Espagne, jeudi 18 juillet. Les enquêteurs n’excluent aucune piste, rapporte le site L’Espanol.

Ce jeudi, une femme a été retrouvée morte dans son camping-car, stationné sur une place d’Alcossebre, sur la côte est de l’Espagne. Le corps de la victime présentait des traces de coups de couteau, selon le média local L’Espanol. Elle avait également un couteau planté dans le visage. La Garde civile a indiqué à nos confrères espagnols que la femme, âgée de 63 ans, était de nationalité française et semblait voyager seule comme touriste.

Une enquête pour meurtre a été ouverte et une autopsie doit être menée prochainement. Pour l’heure, les enquêteurs tentent d’identifier la victime et de recueillir des preuves visant à clarifier la cause du décès. Aucune piste n’est écartée pour le moment. Les premiers éléments de l’enquête ont permis de retracer le parcours de la sexagénaire.

Avant d’arriver à Alcossebre, la victime avait séjourné à Tarragone, à environ 150 km au nord. Elle avait également été inscrite seule. Les forces de l’ordre ont interrogé les voyageurs qui occupaient les caravanes garées à proximité de celle de la femme. Selon les premiers témoignages, elle était garée dans la zone depuis deux jours. Certains ont par ailleurs indiqué avoir vu un homme en compagnie de cette dernière, les heures précédant sa mort. L’individu est actuellement recherché.

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Ukraine : Zelensky favorable à une participation russe à un sommet pour la paix

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Ukraine : Zelensky favorable à une participation russe à un sommet pour la paix

Pour la première fois, le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’est déclaré favorable à la participation de représentants russes à un prochain sommet pour la paix. Il reste confiant quant au soutien des États-Unis, même en cas de retour au pouvoir de Donald Trump.

Lundi 15 juillet, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a surpris en se déclarant ouvert à la participation de la Russie à un futur sommet pour la paix, organisé par Kiev. Lors d’une conférence de presse, il a affirmé que des représentants russes devraient participer à ce deuxième sommet, espérant qu’un plan puisse être prêt en novembre. Zelensky n’a pas évoqué l’arrêt des hostilités, mais l’établissement d’un plan sur trois sujets : la sécurité énergétique de l’Ukraine, la libre navigation en mer Noire et les échanges de prisonniers.

C’est la première fois que Zelensky envisage des discussions avec la Russie sans exiger un retrait préalable des forces russes du territoire ukrainien. Par le passé, il avait refusé toute négociation tant que Vladimir Poutine resterait au pouvoir, allant jusqu’à signer un décret rendant illégales de telles discussions.

Le premier sommet pour la paix en Ukraine, organisé en Suisse en juin, avait rassemblé une centaine de pays, sans la Russie et sans la Chine, alliée de Moscou. En 2022, l’Ukraine avait proposé un plan de paix en dix points, soutenu par l’Occident et impliquant le retrait des forces russes, une proposition rejetée par Moscou.

Volodymyr Zelensky a également affirmé ne pas craindre une éventuelle réélection de Donald Trump à la présidence américaine, malgré les incertitudes que cela pourrait entraîner sur le soutien de Washington à Kiev. « Je pense que si Donald Trump devient président, nous travaillerons ensemble. Je n’ai pas peur », a-t-il déclaré.

La perspective d’une victoire de Trump en novembre soulève des questions sur la continuité du soutien américain à l’Ukraine. Trump a laissé entendre qu’il mettrait fin rapidement au conflit s’il revenait à la Maison-Blanche, ce qui pourrait contraindre Kiev à négocier dans une position défavorable. Actuellement, près de 20% du territoire ukrainien est encore occupé par la Russie.

Cependant, Zelensky a souligné le soutien significatif du parti républicain aux États-Unis, affirmant que la majorité de ce parti soutient l’Ukraine. Il a récemment rencontré de nombreux élus républicains et noté que certains dirigeants républicains avaient des positions plus radicales que Trump lui-même.

En somme, le président ukrainien se montre ouvert à de nouvelles discussions pour la paix, tout en restant confiant quant au soutien international à son pays, indépendamment des changements politiques à venir aux États-Unis.

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Brest refuse l’accès au voilier russe Shtandart en raison des sanctions européennes

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Brest refuse l'accès au voilier russe Shtandart en raison des sanctions européennes

La réplique d’une frégate russe du XVIIIᵉ siècle pourrait se voir refuser l’accès au port breton en raison des sanctions européennes.

Le navire russe Shtandart, une réplique d’une frégate du XVIIIᵉ siècle, pourrait se voir refuser l’accès au port de Brest lors des fêtes maritimes prévues du 12 au 17 juillet. Bien que l’événement attire chaque année des milliers de spectateurs, l’application des sanctions européennes contre la Russie, étendues depuis le 24 juin aux « navires répliques historiques », menace la participation de ce trois-mâts de 34 mètres de long.

Le Shtandart, parti de La Rochelle jeudi dernier, doit accoster à Brest malgré un arrêté de la préfecture interdisant son entrée. Le capitaine du navire, Vladimir Martus, se dit déterminé à tenter d’accoster, malgré les interdictions. « Nous allons entrer à Brest avec le voilier français Belem et d’autres bateaux (…) Je ne sais pas si la police va m’arrêter ou pas, mais je vais essayer », a-t-il déclaré.

Le navire, arborant désormais le pavillon des Îles Cook après avoir abandonné celui de la Russie à la demande des autorités françaises, suscite la polémique depuis des mois. Le capitaine Martus, qui se présente comme un dissident au régime russe, affirme œuvrer pour « l’amitié entre les peuples de toutes les nations » et a exprimé son soutien à la « lutte héroïque » des Ukrainiens contre l’agression russe, qualifiant Vladimir Poutine de « dictateur ».

Malgré ces déclarations, une source proche du dossier indique que le Shtandart ne devrait pas être autorisé à approcher de Brest, sauf pour une escale technique. Cette décision est soutenue par certains opposants au navire, qui contestent les intentions du capitaine. Bernard Grua, animateur du collectif « No Shtandart In Europe », accuse Martus de ne jamais critiquer la Russie sur les réseaux sociaux, affirmant que ses propos relèvent du « langage du FSB (ex-KGB) ».

Mardi après-midi, une trentaine de détracteurs du Shtandart se sont rassemblés devant la mairie de Brest, brandissant des drapeaux ukrainiens et des pancartes telles que « Russia go home » et « Shtandart: espion russe ». Ils ont également exprimé leur soutien au préfet du Finistère pour sa décision de tenir le navire à distance.

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