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Espagne : Pedro Sánchez imploré par la tempête politique après un scandale de corruption

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Le chef du gouvernement espagnol nie toute implication dans une affaire impliquant son parti, tout en présentant des excuses publiques.

Le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a fermement nié jeudi toute connaissance préalable d’un scandale de corruption touchant un haut responsable de son parti, le PSOE. Lors d’une conférence de presse tendue, il a demandé pardon aux citoyens et aux militants socialistes, reconnaissant avoir placé une confiance excessive en Santos Cerdán, désormais contraint à la démission.

L’affaire éclate après la révélation d’un rapport policier suggérant que l’ex-secrétaire d’organisation du PSOE aurait participé à un système de pots-de-vin lié à des contrats publics durant la pandémie. Les enregistrements publiés par la presse montreraient des échanges compromettants entre Cerdán, l’ancien ministre José Luis Ábalos et son assistant, Koldo García, autour de commissions illicites. Face aux preuves, Sánchez a personnellement exigé le départ de Cerdán de toutes ses fonctions, y compris son mandat parlementaire.

Cette crise s’inscrit dans un contexte déjà explosif pour le gouvernement, miné par plusieurs enquêtes judiciaires visant des proches du chef de l’exécutif. L’épouse de Sánchez, son frère et même le procureur général de l’État sont sous le feu des critiques, alimentant les accusations de l’opposition, qui dénonce un « système mafieux ». Dimanche, des dizaines de milliers de manifestants ont réclamé la démission du Premier ministre à Madrid, scandant des slogans hostiles.

Malgré les pressions, Sánchez rejette ces attaques, les qualifiant de manœuvre politique destinée à affaiblir sa majorité. Toutefois, la chute de Cerdán, figure clé du parti, fragilise sa crédibilité. Les appels à des élections anticipées se multiplient, tandis que le gouvernement tente de contenir les dégâts. L’avenir politique de Sánchez semble désormais suspendu à sa capacité à rassurer l’opinion publique, de plus en plus sceptique face aux promesses de transparence.

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