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Enlèvement de la petite Mia : trois hommes en garde à vue, l’enfant toujours recherchée

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Trois hommes proches de la mouvance survivaliste, interpellés dans la nuit de mercredi à jeudi en Ile-de-France, ont été placés en garde à vue à Epinal dans l’enquête sur l’enlèvement dans les Vosges de la petite Mia, toujours activement recherchée, a-t-on appris auprès du parquet et de sources proches de l’enquête.

En fin d’après-midi, ces trois hommes, suspectés d’être les ravisseurs ou du moins d’être mêlés à l’enlèvement de Mia, étaient « en cours d’audition », a déclaré à l’AFP le procureur de la République d’Epinal, Nicolas Heitz, confirmant une information du Parisien.

Mia et sa mère n’avaient, elles, « pas encore été retrouvées » jeudi soir, selon le magistrat qui tiendra une conférence de presse vendredi à 11H30.

« Les trois hommes ont été interpellés dans la nuit de mercredi à jeudi à Paris et dans la petite couronne avant d’être transférés à Epinal », a-t-on précisé de source proche de l’enquête.

Ces personnes ont « un profil apparenté à la mouvance survivaliste et proche des thèses de l’ultra-droite », a indiqué une autre source proche du dossier, confirmant des informations du Parisien.

Selon le journal, ils étaient « suivis par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) en raison de leur appartenance » à cette mouvance et « jugés potentiellement dangereux ».

Le procureur de la République d’Epinal a indiqué, sans plus de détails, qu’ont été « saisis chez une des personnes des éléments qui ont intéressé le Pnat », le parquet national anti-terroriste.

« Le Pnat s’est saisi de cet aspect là du dossier », a-t-il précisé à l’AFP.

Mia Montemaggi a été enlevée par trois hommes, par ruse et sans violence, mardi en fin de matinée alors qu’elle était hébergée chez sa grand-mère maternelle, désignée tiers de confiance par la justice, dans le village de Les Poulières, à une trentaine de kilomètres d’Epinal.

Sa mère, Lola Montemaggi, 28 ans, qui n’avait plus le droit de voir Mia seule depuis janvier et « voulait vivre en marge de la société », pourrait se trouver avec elle, n’étant pas présente à son domicile à Epinal quand les forces de l’ordre s’y sont présentées.

Selon le quotidien Vosges Matin, un automobiliste a indiqué aux gendarmes avoir pris la jeune femme en stop mardi matin pour l’emmener à quelques kilomètres des Poulières. Elle lui aurait alors dit vouloir partir à l’étranger.

Deux des ravisseurs – un troisième étant resté dans le véhicule qui a emmené l’enfant – se sont fait passer pour des représentants de la protection de l’enfance, avec des papiers à en-tête du ministère de la Justice, afin de mettre en confiance la grand-mère de l’enfant.

Ils ont prétexté un rendez-vous dans un service éducatif avec la mère de Mia pour emmener l’enfant, avait expliqué Nicolas Heitz mercredi lors d’une conférence de presse.

Mardi soir, la procédure Alerte-enlèvement avait été déclenchée permettant une diffusion massive et nationale pendant trois heures de la photo et des éléments permettant d’identifier Mia, sa mère et les ravisseurs.

Toute personne ayant des informations sur ce rapt est invitée à appeler le 0 800 36 32 68.

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Sainte-Soline : un enregistrement d’une conversation avec le Samu à charge pour les forces de l’ordre

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Sainte-Soline : un enregistrement d'une conversation avec le Samu à charge pour les forces de l'ordre

L’intervention des secours a-t-elle été freinée par les forces de l’ordre à Sainte-Soline lors du rassemblement anti-bassines ? La Ligue des Droits de l’homme produit un enregistrement d’un échange avec le Samu. La famille d’un manifestant porte plainte pour tentative de meurtre.

La famille d’un manifestant grièvement blessé lors des heurts de samedi 25 mars à Sainte-Soline dans les Deux-Sèvres a déposé une plainte contre X pour tentative de meurtre et entrave volontaire à l’arrivée des secours. Ce Toulousain de 32 ans, dont on a appris mardi qu’il était fiché S, est toujours entre la vie et la mort. Le second manifestant hospitalisé dans un état grave est toujours dans le coma selon les organisateurs de la manifestation, « son état est stable, son pronostic vital toujours engagé ». Les causes exactes de leurs blessures n’ont pas encore été déterminées selon un rapport de la gendarmerie.

Depuis les heurts de samedi lors de la manifestation interdite contre les retenues d’eau, la Ligue des droits de l’homme accuse les forces de l’ordre d’avoir entravé l’intervention des secours. Dans un enregistrement, scripté et révélé par le journal Le Monde, mardi, on entend un échange téléphonique entre un médecin et un opérateur du Samu. « On n’enverra pas d’hélicoptère ou de moyen SMUR sur place parce qu’on a ordre de ne pas en envoyer par les forces de l’ordre », assure ce dernier.

Le médecin déclare alors que les observateurs de la Ligue des droits de l’homme, présents sur place, affirment que la situation est « calme » et donc « qu’il est possible d’intervenir ». « Je suis d’accord avec vous, vous n’êtes pas le premier à nous le dire, le problème, c’est que c’est à l’appréciation des forces de l’ordre », poursuit l’opérateur du Samu. Il indique alors dépendre « d’un commandement ». L’ordre est donné de « rassembler les victimes au niveau de l’église de Sainte-Soline », « c’est ce qui est en train d’être fait avec les pompiers qui se déplacent sur site pour les ramener », affirme l’agent.

Face à ces accusations, la préfète des Deux-Sèvres, Emmanuelle Dubée, a répondu dans un droit de réponse communiqué mardi soir, affirmant qu’il « appartient aux forces de l’ordre, informées en temps réel de la situation, de définir si l’arrivée d’un véhicule de secours à un certain point est possible ou non de façon sûre pour lui ». Elle a également ajouté qu’il n’est « pas surprenant » que « si les conditions de sécurité n’étaient pas réunies, les forces de l’ordre aient pu, pour certaines géolocalisations et dans certaines périodes de temps, indiquer qu’un envoi d’ambulance n’était pas possible dans l’immédiat ».

Les organisateurs de la manifestation ont quant à eux affirmé que les forces de l’ordre ont fait usage de gaz lacrymogènes et de grenades de désencerclement, blessant plusieurs manifestants au cours de l’affrontement. Ils ont également déploré la présence de milices d’extrême droite sur place.

L’enquête sur ces affrontements a été transférée du parquet de Niort à celui de Rennes, compétent sur les enquêtes militaires.

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Lille : Un lycéen décède d’un malaise cardiaque durant une épreuve du baccalauréat

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Un jeune Lillois de 19 ans a succombé à un malaise cardiaque alors qu’il passait une épreuve de spécialité du baccalauréat. Le jeune homme souffrait d’une cardiopathie sévère et avait un pacemaker.

Un élève de Terminale est mort après avoir été victime d’un malaise cardiaque mardi en plein examen du baccalauréat à Lille.

Ce lycéen était en train de plancher sur l’épreuve de spécialité d’économie pour le bac STMG mardi après-midi au sein du lycée Gaston Berger, quand il s’est senti mal. Victime d’un malaise cardiaque, il a été pris en charge par le Samu, avant d’être transporté au CHU de Lille.

La scène s’est déroulée en présence de 70 lycéens dans la salle. Certains décrivent à France Bleu Nord une scène de chaos et dénoncent un manque de réactivité des adultes en charge de la surveillance. Une cellule d’écoute est activée ce mercredi pour les élèves et les personnels qui le souhaitent, précise le rectorat. Quant à l’épreuve de spécialité, interrompue mardi, elle sera de nouveau organisée la semaine prochaine.

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Faits-Divers : le corps des deux jeunes disparus retrouvés, un suspect mis en examen pour assassinat

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Faits-Divers : le corps des deux jeunes disparus retrouvés, un suspect mis en examen pour assassinat

Deux corps ont été retrouvés par les gendarmes lors des fouilles en Charente-Maritime, a appris une source proche de l’enquête. Un premier corps a été découvert par les gendarmes vendredi soir et un autre samedi matin.

Après plusieurs mois de recherches, les enquêteurs ont finalement retrouvé les corps de Leslie Hoorelbeke et Kevin Trompat, disparus depuis la nuit du 25 au 26 novembre à Prahecq. Le corps de Kevin a été découvert vendredi soir dans une forêt, tandis que celui de Leslie a été retrouvé samedi matin grâce aux indications d’un des gardés à vue.

Les recherches ont été menées sur les indications du suspect, Nathan B., qui a été mis en examen pour « assassinats ».

Les enquêteurs ont fouillé un terrain appartenant à un agriculteur de Puyravault, sur lequel ils ont longuement travaillé avec l’aide d’un drone. Les détails de l’affaire restent à être éclaircis.

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