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Économie

En dix ans, les prix des fruits et légumes affichent une hausse de 43 % à 73 %

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En une année, les prix des fruits et légumes affichent une hausse de 43 % à 73 %
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Les prix des fruits et légumes en France ont grimpé de 16% en un an, mettant pression financière sur les familles, alerte Familles rurales.

Les prix des fruits et légumes ont connu une augmentation alarmante au cours de l’année écoulée, avec une hausse de 16 % entre juin 2022 et juin 2023, selon l’association de défense des consommateurs Familles rurales. Cette augmentation s’ajoute à la croissance déjà préoccupante de 11 % enregistrée entre 2021 et 2022. Familles rurales, qui publie chaque année un observatoire des prix des biens de consommation courante, tire la sonnette d’alarme face à cette flambée des coûts alimentaires.

Les chiffres recueillis par l’association dévoilent des hausses significatives dans le prix de la plupart des fruits et légumes. Les bananes conventionnelles (non issues de l’agriculture biologique) ont augmenté de 30 % en un an, atteignant 2,51 euros le kilogramme. Les fraises rondes bio ont enregistré une hausse de 22 %, s’élevant à 15,23 euros le kilo, tandis que les carottes bio ont grimpé de 35 %, atteignant 2,96 euros le kilo.

Des bénévoles de l’association Familles rurales ont réalisé 114 relevés de prix dans différents types de commerces, couvrant des hypermarchés, des supermarchés, des discounters et des spécialistes bio. Ces relevés ont été effectués du 7 au 21 juin dans 39 départements, permettant de dresser un état des lieux de la situation.

En détaillant les résultats, on constate que le prix du panier de fruits a augmenté de 14 % en conventionnel et de 8 % en bio, tandis que celui du panier de légumes a grimpé de 17 % en conventionnel et de 15 % en bio. Cette flambée des prix a un impact considérable sur les dépenses alimentaires d’une famille moyenne. Pour se conformer aux recommandations officielles du Plan national nutrition santé (PNNS) en consommant 5 fruits et légumes par jour et par personne, une famille de 2 adultes et 2 enfants a dû débourser mensuellement entre 134 et 241 euros, représentant entre 10 % et 18 % d’un Smic net mensuel.

Familles rurales met en lumière l’envolée spectaculaire des prix des fruits et légumes sur une période de dix ans. Depuis 2013, les fruits ont augmenté de 43 %, tandis que les légumes ont connu une hausse encore plus prononcée, atteignant 73 %. Comparativement, l’indice général des prix à la consommation n’a augmenté que de 17 % sur la même période, soulignant l’impact disproportionné sur les dépenses liées à l’alimentation.

Confrontée à cette situation, l’association milite pour l’instauration d’une allocation alimentaire dédiée aux produits sains, proposant une aide de 65 euros par mois pour les ménages les moins favorisés. Elle appelle également à une meilleure régulation des marges pour atténuer les conséquences négatives sur les consommateurs et les producteurs. En février, Familles rurales a déjà exhorté le gouvernement à envisager la mise en place d’un chèque alimentaire pour les familles les plus modestes, dans l’espoir de soulager la pression financière grandissante liée à l’alimentation saine.

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Économie

L’inflation tombe sous les 2 % pour la première fois depuis 2021

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L'inflation tombe sous les 2 % pour la première fois depuis 2021

L’inflation en France a chuté à 1,9 %, marquant une baisse significative pour la première fois depuis 2021, selon les derniers chiffres de l’Insee. Cette diminution est principalement due à la baisse des coûts de l’énergie, bien que certains produits continuent de voir leurs prix augmenter.

L’Insee a annoncé que l’inflation en France avait atteint 1,9 %, passant pour la première fois sous le seuil symbolique des 2 % depuis 2021. Ce recul notable s’explique en grande partie par une baisse marquée des prix de l’énergie, qui a contribué à ralentir l’augmentation globale des prix à un rythme plus rapide que prévu. Selon les statisticiens, ce ralentissement des prix énergétiques, en particulier ceux de l’électricité, du gazole et de l’essence, a été déterminant dans cette tendance.

Cependant, tous les secteurs ne suivent pas cette trajectoire descendante. Les prix des denrées alimentaires et des produits manufacturés continuent de grimper, ce qui maintient une pression sur les budgets des ménages. Dominique Schelcher, président de la Coopérative U, a confirmé que bien que l’ère de l’hyperinflation semble être derrière nous, les consommateurs ne perçoivent pas encore cette amélioration de manière significative dans leur panier. Il ajoute que les prix devraient continuer à baisser progressivement, mais qu’ils ne retrouveront probablement pas les niveaux antérieurs, en raison notamment de la nécessité de compenser les augmentations salariales.

Cette baisse de l’inflation, bien qu’anticipée par les experts, arrive plus tôt que prévu. La Banque de France avait initialement prévu que l’inflation repasserait sous la barre des 2 % au début de 2025, avec une baisse plus marquée au cours de l’année. Cependant, cette tendance s’est manifestée dès 2024, malgré des hausses ponctuelles des prix, notamment dans les services de transport, probablement en lien avec les préparatifs des Jeux Olympiques.

L’évolution positive de l’inflation est une nouvelle encourageante pour l’économie française, même si la baisse des prix ne se traduit pas uniformément dans tous les secteurs. Les prochains mois seront décisifs pour observer si cette tendance se maintient et si elle apportera un soulagement tangible aux consommateurs.

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Économie

Blé : le ministère de l’Agriculture alerte sur la « pire récolte des 40 dernières années »

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Blé : le ministère de l'Agriculture alerte sur la "pire récolte des 40 dernières années"

La récolte de blé en France a chuté de près de 24 % en 2024, marquant une des pires performances depuis des décennies, en grande partie à cause des conditions climatiques défavorables.

L’année 2024 s’annonce catastrophique pour la récolte de blé en France, selon un récent rapport du ministère de l’Agriculture. Les statistiques publiées vendredi 9 août révèlent une chute de la production à 16,3 millions de tonnes, soit une baisse drastique de 23,9 % par rapport à la moyenne des cinq dernières années. Cette situation fait de 2024 l’une des pires années de récolte des quatre dernières décennies.

Les conditions climatiques ont joué un rôle déterminant dans cette débâcle agricole. Les pluies hivernales, suivies de phénomènes de gel, de grêle et d’une propagation accrue des maladies liées à l’humidité, ont gravement affecté les champs de blé. La France, généralement la première puissance européenne dans la production de blé tendre destiné à la fabrication de farine panifiable, voit sa récolte chuter à des niveaux inquiétants.

Le ministère de l’Agriculture évoque même la possibilité que cette année soit la pire depuis 1987. En comparaison, l’année 2015 reste marquée par un record de production avec 41 millions de tonnes de blé, contrastant fortement avec la situation actuelle.

Les vignobles français ne sont pas en reste. Selon le ministère, ces derniers ont été sévèrement touchés par des phénomènes de coulure et de millerandage, des conséquences directes des conditions humides et fraîches durant la floraison. La production de vin devrait ainsi baisser de 10 à 16 % par rapport à l’année 2023, ajoutant une autre ombre au tableau agricole français cette année.

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Chômage : le taux diminue à 7,3 % au deuxième trimestre 2024

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Chômage : le taux diminue à 7,3 % au deuxième trimestre 2024

Le taux de chômage en France a baissé à 7,3 % au deuxième trimestre 2024, une diminution de 0,2 point qui concerne désormais 2,3 millions de personnes.

Selon les données publiées par l’Insee le vendredi 9 août, le taux de chômage en France a reculé à 7,3 % au deuxième trimestre 2024, soit une baisse de 0,2 point par rapport au trimestre précédent. Ce chiffre, qui touche 2,3 millions de personnes, reste légèrement supérieur au niveau le plus bas atteint depuis 1982 (7,1 % au quatrième trimestre 2022 et au premier trimestre 2023), mais bien en dessous du pic de mi-2015, où le chômage atteignait 10,5 %.

La diminution du taux de chômage s’accompagne de différences selon le sexe : celui des hommes a baissé de 0,3 point pour s’établir à 7,3 %, tandis que celui des femmes a légèrement augmenté de 0,1 point, atteignant 7,4 %. Parallèlement, le taux d’emploi des 15-64 ans continue de croître, notamment parmi les seniors. Le taux d’emploi des 50-64 ans a atteint 68,1 %, son niveau le plus élevé depuis que l’Insee a commencé à le mesurer en 1975.

Ces chiffres confirment une tendance déjà observée par France Travail, qui avait rapporté une baisse de 0,4 % du nombre de demandeurs d’emploi en catégorie A au deuxième trimestre 2024, pour atteindre 3,01 millions de personnes. Cette baisse est particulièrement marquée chez les moins de 25 ans, avec une diminution de 1 %, mais concerne également les 25-49 ans et les 50 ans et plus.

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