Hérault
Émeutes dans l’Hérault : le député RN de l’Hérault condamne l’inaction de l’État
Le député du Rassemblement National, Aurélien Lopez-Liguori, accuse le gouvernement d’inaction et appelle à un retour à l’ordre.
Suite à une nuit seconde nuit de violences à Montpellier et Béziers, le député du Rassemblement National de l’Hérault, Aurélien Lopez-Liguori, a exprimé son inquiétude face à ce qu’il perçoit comme une faiblesse du gouvernement et une démission de l’État.
Aurélien Lopez-Liguori a vivement critiqué la réponse de l’État face aux émeutes, qui ont vu des tirs de mortiers, des voitures incendiées, un bureau de police, un supermarché et un bureau de tabac vandalisés à Montpellier et Béziers. Il a déclaré que ces événements étaient le fruit de « l’inaction d’un gouvernement faible et démissionnaire », pointant du doigt les récents propos du président Emmanuel Macron qu’il juge dénigrants envers la police.
Aurélien Lopez-Liguori n’a pas manqué de condamner les violences, soulignant que ces dégradations mettent en danger la vie des agents de police ainsi que des habitants des quartiers concernés. Il a également rappelé que la mort d’un jeune homme de 17 ans, qui semble être le point de départ des émeutes, ne pouvait en aucun cas justifier de telles scènes de guérilla.
Le député de la 7ᵉ circonscription de l’Hérault, s’en est aussi pris à la NUPES et à Jean-Luc Mélenchon en particulier, qu’il accuse de justifier les émeutes et d’attiser les violences.
Enfin, Aurélien Lopez-Liguori a tenu à exprimer son soutien « plein et entier » aux forces de l’ordre qui interviennent sur le terrain, ainsi qu’aux services de l’État confrontés à cette crise sécuritaire. Il a également assuré se tenir aux côtés des victimes de ces violences et des habitants des quartiers touchés, appelant à la sérénité et au calme pour que la justice puisse établir les circonstances exactes de l’incident ayant conduit à cette flambée de violence.
Hérault
La justice suspend l’expulsion de l’influenceur Doualemn, l’Algérie refuse de l’accueillir
Arrêté et placé en rétention après des propos jugés violents sur TikTok, l’influenceur algérien Doualemn ne sera finalement pas expulsé. L’Algérie, invoquant son propre cadre juridique, a refusé son retour, illustrant les tensions persistantes entre Paris et Alger.
La justice française a décidé ce mercredi de suspendre l’expulsion de Boualem N., plus connu sous les pseudonymes d’Ami Boualem et Doualemn, vers l’Algérie. Cet influenceur de 59 ans, suivi par 168 000 abonnés sur TikTok, avait été interpellé à Montpellier le 5 janvier dernier après la diffusion d’une vidéo où il appelait à une action violente contre un individu supposément basé en Algérie. Placé en centre de rétention administrative à Nîmes, il avait rapidement fait l’objet d’un arrêté d’expulsion.
Le 9 janvier, escorté vers Paris et embarqué à destination d’Alger, il s’est vu refuser l’entrée sur le territoire par les autorités algériennes, qui ont même prononcé une interdiction de séjour à son encontre. De retour en France, il a été immédiatement transféré au CRA du Mesnil-Amelot, en Seine-et-Marne. Cette décision d’Alger, qui s’inscrit dans un contexte diplomatique déjà délicat avec Paris, illustre les difficultés de coopération en matière de reconduites à la frontière entre les deux pays.
L’affaire soulève des questions sur l’exécution des obligations de quitter le territoire français (OQTF) et la réponse des pays d’origine face aux expulsions de leurs ressortissants. La position algérienne, en refusant de réadmettre Doualemn, rappelle d’autres précédents où des tensions politiques ont influencé les décisions administratives bilatérales.
Hérault
La perpétuité pour la mère d’Amandine, morte affamée, 20 ans pour son beau-père
La mère d’une adolescente morte de faim à 13 ans et son ex-compagnon ont été sévèrement jugés par la cour d’assises de Montpellier.
Dans une affaire qui a secoué la France entière, Sandrine Pissarra, une mère de famille de 54 ans, a été condamnée à la réclusion criminelle à perpétuité pour avoir privé de nourriture et de soins sa fille Amandine, qui est décédée à l’âge de 13 ans en août 2020. Son ex-compagnon, Jean-Michel Cros, a quant à lui écopé de 20 ans de réclusion pour complicité.
Le procès, qui s’est tenu à Montpellier, a mis en lumière l’horreur de ce que l’avocat général a décrit comme un « système Pissarra », une dictature familiale où Amandine a été soumise à des violences physiques et psychologiques inimaginables. Pendant des années, la jeune fille a subi des coups, des sévices et une mise à l’isolement, une pratique appelée « torture blanche » qui vise à briser la personnalité de la victime.
Amandine, enfermée dans un débarras sans fenêtre, a été délibérément affamée jusqu’à ne plus peser que 28 kg au moment de sa mort, causée par un arrêt cardiaque et une septicémie. Le verdict, après cinq jours de délibérations, reflète la gravité des actes commis par Sandrine Pissarra, décrite comme une « tyran domestique » et « dictateur des intérieurs ».
L’avocat général a réclamé la peine maximale pour Pissarra, soulignant l’absence de remords véritable de sa part, bien qu’elle ait tenté de s’excuser brièvement devant la cour. Pour Jean-Michel Cros, malgré la demande d’une peine légèrement moins sévère, la cour a décidé de ne pas lui accorder de période de sûreté, indiquant une reconnaissance de sa complicité dans l’horreur vécue par Amandine.
Cette affaire soulève également des questions sur la responsabilité collective, les avocats de la défense ayant fait valoir que de nombreuses personnes, y compris des professionnels de l’éducation et de la santé, avaient échoué à protéger Amandine. Cependant, la cour a choisi de se concentrer sur la responsabilité individuelle des accusés, reflétant ainsi la gravité des actes et l’urgence de rendre justice à une jeune vie brisée par la négligence et la cruauté.
Le système judiciaire a voulu envoyer un message clair sur l’importance de la protection des enfants et sur les conséquences des actes de maltraitance parentale, en condamnant sévèrement les responsables de cette tragédie.
Faits Divers
Début à Montpellier du procès d’une femme jugée pour avoir affamé sa fille de 13 ans jusqu’à la mort
Une mère de 54 ans est accusée d’avoir infligé des actes de torture et de barbarie à sa fille de 13 ans, la conduisant à une mort par inanition. Le procès, qui s’ouvre à Montpellier, pourrait se conclure par une condamnation à la réclusion à perpétuité.
Le tribunal de Montpellier accueille à partir de ce lundi un procès qui promet d’être bouleversant. Sandrine Pissarra, 54 ans, est inculpée pour avoir causé la mort de sa fille Amandine, 13 ans, par un régime de privation alimentaire extrême. La mère, déjà mère de huit enfants, fait face à des charges d’actes de torture ou de barbarie ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Son compagnon, Jean-Michel Cros, 49 ans, comparaît également, accusé de complicité par omission de soins et d’aliments, pouvant lui valoir jusqu’à 30 ans de réclusion.
Le 6 août 2020, Amandine décédait d’un arrêt cardiaque à Montblanc, dans l’Hérault, pesant à peine 28 kg pour 1,55 m. Les expertises médicales ont révélé un état de cachexie, une septicémie et un possible syndrome de renutrition inappropriée. Les conditions de sa mort sont particulièrement tragiques, perte de dents, cheveux arrachés, et une maigreur extrême, signes d’un long calvaire.
Sandrine Pissarra a tenté de justifier la mort de sa fille en évoquant des troubles alimentaires non confirmés. Cependant, les éléments recueillis par l’enquête suggèrent un tableau bien différent, celui d’une mère violente et colérique, capable de transposer sa rancœur envers l’ex-compagnon d’Amandine sur l’enfant elle-même. Selon les experts, Amandine était systématiquement maltraitée depuis son plus jeune âge, privée de nourriture, soumise à des punitions physiques et psychologiques, et souvent enfermée dans un débarras.
Les faits les plus graves remontent au premier confinement lié au Covid-19 en mars 2020, période durant laquelle Amandine a été retirée de l’école, ce qui a accentué son isolement et sa vulnérabilité. Les actes de cruauté se sont alors intensifiés, menant à la dénutrition fatale de l’adolescente.
Le verdict, attendu vendredi au plus tard, pourrait marquer un tournant dans la jurisprudence sur les actes de torture et de barbarie au sein de la sphère familiale.
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