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Économie

Économie: les BRICS intégreront six nouveaux membres en 2024

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Économie: les BRICS intégreront six nouveaux membres en 2024

L’Iran, l’Argentine, l’Égypte, l’Éthiopie, l’Arabie Saoudite et les Émirats arabes unis rejoignent les pays émergents dès janvier, prévoyant un renforcement de leur poids économique mondial.

Le groupe des Brics, composé du Brésil, de la Russie, de l’Inde, de la Chine et de l’Afrique du Sud, entame un « nouveau chapitre » de son parcours en accueillant dès janvier six nouveaux membres. Cette annonce a été faite par le président sud-africain Cyril Ramaphosa lors du 15e sommet du groupe qui se tient actuellement à Johannesburg et qui prendra fin ce soir. L’Iran, l’Argentine, l’Égypte, l’Éthiopie, l’Arabie Saoudite et les Émirats arabes unis rejoignent ainsi les cinq puissances actuelles pour former un bloc de douze pays émergents.

« L’adhésion prendra effet à compter du 1er janvier 2024″, a déclaré le président Ramaphosa lors d’une conférence de presse conjointe avec les dirigeants des cinq nations du bloc existant. Cette extension marque une étape significative dans l’histoire des Brics, reflétant l’influence croissante des pays émergents sur la scène mondiale.

Le président chinois, Xi Jinping, a qualifié cet élargissement d' »historique » et a exprimé sa confiance en un « avenir radieux pour les pays du Brics ». Dès l’annonce, l’Iran a salué ce développement comme « historique et un succès stratégique pour la politique étrangère » du pays, tandis que l’Éthiopie et les Émirats arabes unis ont également exprimé leur satisfaction, soulignant leur respect pour la vision des dirigeants des Brics.

Cette extension des Brics reflète leur influence économique et politique croissante. Actuellement, le groupe représente 23% du produit intérieur brut (PIB) mondial et rassemble 42% de la population mondiale. En comparaison, le G7 a vu sa puissance économique diminuer au fil des années, passant de 75% du PIB mondial à la fin des années 1990 à 43,7% actuellement en dollars courants.

Toutefois, les analystes notent que ces chiffres peuvent varier en fonction de la méthode de mesure, comme la parité de pouvoir d’achat (PPA), qui fausse quelque peu le constat. Selon Sylvie Matelly, économiste et directrice adjointe de l’Institut de relations internationales et stratégiques (Iris), le rapport de force entre les Brics et le G7 reste en réalité assez équilibré.

Avec l’adhésion de l’Iran, de l’Arabie Saoudite et des Émirats arabes unis, les Brics gagnent des membres avec un « poids économique énorme », comme le souligne Chris Landsberg, spécialiste en politique étrangère à l’Université de Johannesburg. Ces nouveaux membres pourraient renforcer davantage le poids économique du groupe à l’échelle internationale.

Gustavo de Carvalho, chercheur en relations internationales, évoque également la possibilité pour les Brics d’utiliser davantage les monnaies locales pour les échanges commerciaux entre les membres et de réduire leur dépendance vis-à-vis du dollar américain. Cependant, il souligne qu’il reste beaucoup à découvrir sur la dynamique créée par cette expansion, notamment compte tenu des difficultés économiques que certains nouveaux membres, comme l’Argentine, rencontrent.

En réaffirmant leur position « non-alignée » à Johannesburg, les dirigeants des Brics soulignent leur rôle et leur importance croissants dans le monde. Même en l’absence du président russe Vladimir Poutine, qui s’est exprimé en visioconférence en raison d’un mandat d’arrêt international pour crime de guerre en Ukraine, les dirigeants ont insisté sur la continuité de l’influence croissante du groupe. Les déclarations de Washington, indiquant qu’elle ne voit pas les Brics comme des futurs « rivaux géopolitiques », soulignent également l’importance du rôle croissant du groupe dans l’arène mondiale.

Économie

Pour lutter contre l’inflation, le gouvernement veut proposer des cours de cuisine aux enfants

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Pour lutter contre l’inflation, le gouvernement veut proposer des cours de cuisine aux enfants

La ministre Olivia Grégoire veut proposer des cours de cuisine aux élèves afin de lutter contre la mauvaise alimentation. Le Parti socialiste dénonce un « mépris social ».

La ministre en charge des PME, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme, Olivia Grégoire, souhaite que les élèves apprennent les bases de la « cuisine du quotidien ». « Je crois aussi qu’il faut réapprendre à cuisiner des produits bruts, pour éviter d’acheter les produits ‘tout prêts’, plus chers », a avancé la ministre auprès de nos confrères de Sud Ouest vendredi 15 septembre.

Ce samedi, elle rappelle avoir demandé à la filière agro-alimentaire de faire passer de 2.500 à 5.000 le nombre de produits dans le dispositif « anti-inflation », qui représente « 20 à 25% du supermarché », avance-t-elle.

« Il faut que les cours de cuisine rentrent à l’école. Il y a un vrai enjeu de grand-mère, d’éducation à la petite cuisine du quotidien », a déclaré Olivia Grégoire dans cet entretien. Comme le rappelle également Le Parisien, en mars 2022, des chefs, des responsables d’écoles hôtelières ou du marché de Rungis étaient allé dans ce sens. Dans le magazine pour enfant Pif, ils avaient signé un manifeste en faveur de cette idée. En 2017 par ailleurs, le chef Alain Ducasse réclamait également des cours obligatoires de cuisine à l’école et au collège.

L’idée avait aussi été proposée par la sénatrice socialiste du Lot, Angèle Préville, mais l’objectif était autre. En marge de la publication d’une note parlementaire, elle s’était prononcée en faveur de cours de cuisine à l’école afin de lutter contre la consommation d’aliments dits « ultra-transformés », avait-elle précisé.

Mais l’initiative ne plaît pas tout à fait au chef du Parti socialiste Olivier Faure qui s’est fendu d’un message sur X (ex-Twitter) : « Même plus envie d’en rire. Chaque semaine, l’un d’entre eux dévoile leur inconscient : le mépris social en lieu et place de la justice. »

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Électricité : Une nouvelle hausse de 10% à 20% est à prévoir dans les prochains mois

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Électricité : Une nouvelle hausse de 10% à 20% est à prévoir dans les prochains mois

La présidente de la Commission de régulation de l’énergie, Emmanuelle Wargon, estime qu’une hausse de 10 à 20 % des tarifs de l’électricité est attendue au début 2024.

La Commission de régulation de l’énergie (CRE) en France prévoit une augmentation significative des tarifs de l’électricité en début d’année prochaine. Selon Emmanuelle Wargon, la présidente de la CRE, cette hausse devrait se situer entre 10% et 20% au cours de l’année 2024.

Cette annonce fait suite à la récente augmentation des tarifs de l’électricité en France, qui a été mise en œuvre le 1er août 2023. Le gouvernement français avait alors augmenté les tarifs de l’électricité de 10% dans le cadre d’une sortie progressive du « bouclier tarifaire » mis en place pour limiter les hausses dues à la crise énergétique européenne. Cette crise a été exacerbée par la guerre en Ukraine et la faible disponibilité du parc nucléaire français.

Il est à noter que cette augmentation avait été plafonnée à 15% au 1er février 2023, alors que les calculs de la CRE indiquaient qu’ils auraient dû augmenter de 99% à cette échéance.

Emmanuelle Wargon a souligné qu’il était encore trop tôt pour préciser le montant exact de cette future augmentation des tarifs de l’électricité, car elle dépendra des prix observés à la fin de l’année 2023. Cependant, elle a estimé que la hausse serait d’environ 10% à 20%, par rapport aux tarifs réglementés de vente (TRV) gelés en 2023.

La CRE tient à rappeler que, malgré ces augmentations potentielles des TRV, il existe toujours une distinction claire entre le calcul des TRV théoriques, basé sur une formule de calcul définie, et la décision finale prise par le gouvernement quant à la part de cette augmentation qui est acceptable et de celle qui doit être financée par le budget de l’État.

Cette nouvelle augmentation des tarifs de l’électricité en France pourrait avoir un impact sur le pouvoir d’achat des ménages et susciter des débats sur la politique énergétique du pays.

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TotalEnergies prolongera le plafonnement à 1,99 euro au-delà de fin 2023

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TotalEnergies prolongera le plafonnement à 1,99 euro au-delà de fin 2023

TotalEnergies et les supermarchés prennent des mesures pour atténuer les coûts des carburants face à la hausse des prix.

Alors que les prix des carburants atteignent des niveaux records en France, TotalEnergies, l’un des plus grands groupes pétroliers du pays, a annoncé qu’il maintiendrait le plafonnement des prix de l’essence et du gazole à 1,99 euro le litre dans ses 3 400 stations-service à travers la France. Cette décision fait suite à l’appel du ministère de la Transition énergétique à la « solidarité » face à la hausse des prix du carburant.

TotalEnergies avait initialement mis en place ce plafonnement en février 2023, avec une échéance prévue pour la fin de l’année en cours. Cependant, la récente flambée des prix a incité le groupe à prolonger cette mesure jusqu’à ce que les prix du carburant se stabilisent.

Les prix de l’essence ont récemment dépassé la barre des deux euros le litre, un niveau qui n’avait plus été atteint depuis avril. Cette augmentation incluait déjà le plafonnement en place par TotalEnergies. Face à cette situation, le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, avait appelé le géant de l’énergie à prolonger cette mesure pour tenir compte des difficultés financières des automobilistes.

Le ministre Le Maire a souligné que la hausse des prix du carburant était en partie due à des facteurs internationaux, notamment la réduction de la production de pétrole par des pays comme l’Arabie saoudite et la Russie. Il a également exclu la possibilité d’une subvention gouvernementale généralisée, mesure utilisée en 2022 pour un coût estimé à 8 milliards d’euros.

La ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, a salué la décision de TotalEnergies et a demandé aux fournisseurs et aux distributeurs de carburant de faire preuve de responsabilité. Elle a appelé à la solidarité tout au long de la chaîne d’approvisionnement, en insistant sur la nécessité de maîtriser les prix pour le consommateur final.

Dans les supermarchés, qui ne produisent pas leur propre carburant comme TotalEnergies, plusieurs enseignes ont annoncé des opérations de vente à prix coûtant. Les marges de ces supermarchés étant de l’ordre de 1 à 2 centimes, cela a un impact moins significatif que le plafonnement de TotalEnergies.

Intermarché, Casino et Système U ont déjà annoncé de telles opérations, tandis que la ministre de la Transition énergétique attend d’autres distributeurs qu’ils fassent de même.

La hausse des prix du carburant en France est un problème persistant cet été. La semaine dernière, le SP95-E10 se vendait en moyenne à 1,9359 euro le litre (+0,9 centime par rapport à la semaine précédente), le gazole à 1,88 euro (+2,3 centimes) et le SP-98 à 2 euros (stable). Ces tarifs n’avaient pas atteint de tels niveaux depuis plusieurs mois, selon les statistiques du ministère de la Transition écologique.

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