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Ecole à la maison: enquête ouverte après les attaques informatiques contre le Cned

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La section cybercriminalité du parquet de Paris a ouvert une enquête mardi après une série d’attaques informatiques contre la plateforme du Cned au premier jour du retour de l’enseignement scolaire à distance lié à la pandémie, a-t-on appris mercredi auprès du parquet de Paris.

Cette enquête, confiée à l’Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l’information et de la communication (OCLTIC), a été ouverte pour « accès frauduleux à un système de traitement automatisé » et « entrave au fonctionnement » d’un tel système, a précisé le parquet confirmant une information de France Télévisions.

Le Cned (Centre national d’enseignement à distance) avait indiqué mardi soir son intention de « déposer plainte », « devant ces actes délibérés de malveillance ». Il évoquait notamment « plusieurs dizaines d’attaques envers le site de continuité pédagogique +Ma Classe à la Maison+, qui n’ont pu être totalement bloquées par l’opérateur ».

Le ministre de l’Education Jean-Michel Blanquer avait évoqué dès mardi matin une « très forte attaque informatique venue de l’étranger », sans plus de précisions sur son origine.

Le Cned a par ailleurs expliqué avoir transmis « l’ensemble des éléments techniques liés à ces cyberattaques » à l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (Anssi).

Ces attaques sont survenues alors que l’enseignement à distance a été généralisé pour cette semaine depuis la fermeture des établissements scolaires vendredi soir et jusqu’aux vacances de printemps unifiées à partir du 12 avril. Avant une rentrée le 26 avril en présentiel dans les écoles et en distanciel une semaine supplémentaire dans les collèges et lycées.

« Malgré ces actes de malveillance », quelque « 500.000 élèves et professeurs accédaient aux plateformes » à 10h et « 150.000 classes virtuelles étaient actives », avait affirmé le ministre mardi.

L’afflux de connexions a en outre causé mardi d’importantes difficultés d’accès à un autre outil pédagogique numérique de l’enseignement scolaire, les ENT (environnements numériques de travail), gérés par les collectivités locales.

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Retraites : les syndicats annoncent une 10e journée de mobilisation le 28 mars

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Retraites : les syndicats annoncent une 10e journée de mobilisation le 28 mars

Les syndicats appellent à une dixième journée de mobilisation contre la réforme des retraites

La mobilisation contre la réforme des retraites ne faiblit pas. Après une neuvième journée de grèves et de manifestations qui a rassemblé selon les syndicats plus de trois millions de personnes, ces derniers ont annoncé une dixième journée de mobilisation pour le 28 mars prochain. Le mouvement social et syndical se veut pérenne et responsable, selon les organisations, qui affirment la détermination du monde du travail et de la jeunesse à obtenir le retrait de la réforme.

L’Intérieur a dénombré moins de 1,1 million de personnes dans les rues lors de cette neuvième journée de mobilisation, mais le chiffre des syndicats équivaut à celui du 7 mars, qui constituait jusqu’à présent le record de participation depuis le début de la mobilisation. Cette mobilisation accrue témoigne d’un net regain de participation après l’usage du 49.3 pour faire passer la réforme au Parlement, et suite à une intervention télévisée d’Emmanuel Macron qui a suscité la colère des opposants.

Les syndicats appellent également à des rassemblements syndicaux de proximité ce week-end, en réponse aux « contre-vérités exprimées par le président de la République et son entêtement incompréhensible », selon leurs termes. Ils ont également souligné que les incidents survenus ces derniers jours dans plusieurs grandes villes de France étaient la responsabilité du gouvernement et non des organisations syndicales.

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Manifestation à Bordeaux : des débordements entraînent l’incendie de la porte de la mairie

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Manifestation à Bordeaux : des débordements entraînent l'incendie de la porte de la mairie

La porte de l’Hôtel de ville de Bordeaux a été incendiée ce jeudi 23 mars vers 20h15, après la manifestation contre la réforme des retraites. Le feu a été rapidement éteint par les pompiers, mais l’image de la porte en feu a été impressionnante. Les dégâts semblent se limiter à l’entrée du bâtiment.

Selon la préfecture, il s’agit d’un incendie volontaire, mais les responsables ne sont pas connus pour l’instant. Le maire de Bordeaux, Pierre Hurmic, est arrivé sur place en compagnie du préfet de la Gironde, Etienne Guyot. Ils ont constaté les dégâts et le maire écologiste a déploré cet acte, se demandant « pourquoi on s’attaque à la maison de tous les bordelais ».

Un homme a été interpellé, a annoncé le préfet. Les raisons de son geste ne sont pas connues pour l’instant. L’incident a eu lieu à la suite d’une journée de manifestations contre la réforme des retraites. Ce n’est malheureusement pas la première fois que des actes de violence se produisent dans ce contexte. Le gouvernement a condamné cet acte avec fermeté et a promis de faire toute la lumière sur cet incident.

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Record de mobilisation contre la réforme : 3,5 millions de manifestants aujourd’hui selon la CGT

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Record de mobilisation à Paris : 3,5 millions de manifestants aujourd'hui selon la CGT
23 mars 2023 lors d'une nouvelle journée de mobilisation contre la réforme des retraites

Au lendemain de l’interview d’Emmanuel Macron, les cortèges ont de nouveau fait le plein dans de très nombreuses villes. A Paris, la CGT a dénombré 800 000 opposants à la réforme du gouvernement.

La mobilisation contre la réforme des retraites ne faiblit pas, bien au contraire, quelques jours après l’adoption définitive du texte à l’Assemblée. Pour la neuvième journée de manifestations nationales à l’appel de l’intersyndicale, jeudi 23 mars, les opposants à la réforme du gouvernement étaient nettement plus nombreux que le 15 mars dans de nombreuses villes de France : 3,5 millions selon les chiffres de la CGT (dont 800 000 à Paris) et près de 1,1 million selon le ministère de l’Intérieur (dont 119 000 dans la capitale). Des chiffres quasiment identiques à ceux de la plus forte journée de manifestations jusqu’à présent, le 7 mars.

Une semaine après un huitième round en demi-teinte (480 000 manifestants dans tout le pays selon le ministère de l’Intérieur, plus de 1,7 million selon la CGT) et au lendemain de l’interview d’Emmanuel Macron, les cortèges ont donc de nouveau fait le plein. A Rouen, la préfecture a dénombré 14 800 manifestants, un record depuis le début du mouvement social, tandis que la CGT en a revendiqué 23 000.

Près de 300 000 manifestants à Marseille, selon la CGT

La participation a également été en forte hausse à Lyon (22 000 à 55 000 manifestants), Brest (20 000 à 40 000) ou Montpellier (18 000 à 40 000), où la mobilisation est toutefois restée en-deçà des sommets enregistrés lors des précédentes journées, surtout le 31 janvier et le 7 mars. Un regain par rapport à la précédente journée de mobilisation a également été observé dans des villes moyennes comme Agen (4 000 à 6 000), Laval (5 200 à 9 600) ou Valenciennes (3 100 d’après la police).

Si les chiffres varient le plus souvent du simple au double entre les comptages de la police et ceux des syndicats, certaines villes se sont distinguées par des écarts bien plus prononcés, notamment Saint-Etienne (6 200 à 35 000), Nice (5 200 à 40 000) et, comme à l’accoutumée, Marseille, où la préfecture a compté 16 000 manifestants, soit dix-sept fois moins que les 280 000 recensés par la CGT.

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