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Dopage: la suspension de Sun Yang annulée, vers un nouvel examen

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Le triple champion olympique chinois de natation Sun Yang a remporté une victoire à sept mois des Jeux de Tokyo, en obtenant de la justice civile suisse l’annulation de sa suspension de huit ans pour violation du règlement antidopage.

Le Chinois n’est pas tiré d’affaire: après avoir annoncé sa suspension le 28 février pour la destruction à coups de marteau d’un échantillon lors d’un contrôle antidopage inopiné en septembre 2018, le Tribunal arbitral du sport de Lausanne va de nouveau statuer.

la plus haute instance juridique du pays alpin, qui a pointé la partialité d’un juge, ne s’attachait pas au fond du dossier. La défense du nageur chinois avait notamment mis en exergue des tweets racistes antichinois du président du panel de juges, l’Italien Franco Frattini.

Cette suspension était l’une des décisions les plus spectaculaires du TAS, en raison de sa sévérité et de la stature du nageur, superstar dans son pays. Il était devenu à Londres le premier Chinois champion olympique de natation.

Cet appel devant la justice civile de Sun Yang contre une décision « injuste » était son ultime recours.

« La décision du Tribunal fédéral suisse découle d’une contestation à l’égard du président du panel du TAS et n’inclut aucun commentaire sur le fond de l’affaire », a réagi dans un communiqué l’Agence mondiale antidopage (AMA), « prête à présenter à nouveau son cas de manière robuste devant un panel du TAS différent en temps voulu ».

Suspendu en 2014

Sacré aux Jeux de Londres en 2012 (400 m et 1500 m) et Rio en 2016 (200 m), l’imposant Chinois (1,98 m) a également onze titres de champion du monde à son palmarès.

En février, le TAS n’avait pas annulé ses titres remportés postérieurement au contrôle rocambolesque, notamment les médailles d’or des 200 et 400 m libre aux championnats du monde à Gwangju (Corée du sud) en juillet 2019, notamment parce qu’il n’avait pas fait l’objet de contrôle antidopage positif.

Le nageur chinois de 29 ans avait déjà été suspendu trois mois en 2014 pour un contrôle positif à un stimulant (trimétazidine). Dans le plus grand secret, puisque cela n’avait été rendu public qu’une fois sa sanction largement purgée.

Son avocat Zhang Qihuai, qui a confirmé jeudi à l’AFP avoir eu notification de la décision de la justice suisse sans en avoir eu la teneur, avait dit l’intention de son client d’entamer des poursuites contre un inspecteur qui avait selon lui fourni de « fausses preuves » dans un communiqué. Il avait accusé également l’AMA d’avoir « falsifié les faits et abusé de son pouvoir ».

« Le 28 février 2020 a été un jour sombre », avait encore jugé Zhang Qihuai. « Il montre la scène du mal qui terrasse la justice et du pouvoir qui se substitue à l’évidente vérité », a-t-il ajouté. « Ce jour-là, le TAS a fermé les yeux sur les règles et les procédures, fermé les yeux sur les faits et les évidences, et accepté tous les mensonges et les fausses preuves. »

Lors de l’audience, le nageur a argué que les contrôleurs n’avaient pas produit « les documents prouvant leur identité ». Ce qui n’avait pas été retenu par le TAS.

« Les tricheurs n’ont pas leur place » 

Pour le Tribunal, véritable « cour suprême du sport », le sportif n’avait « pas établi qu’il avait une explication valable pour détruire son échantillon » et « il ne (lui) revenait pas de décider seul qu’un contrôle antidopage devait être invalidé et un échantillon détruit. »

La suspension de Sun avait été saluée par de nombreux sportifs. L’Australien Mark Horton avait refusé de lui serrer la main et de monter sur le podium du 400 m libre à Gwangju (Corée du Sud). Le Britannique Duncan Scott, en bronze sur 200 m, avait aussi refusé de serrer la main du natif de Hangzhou, près de Shanghaï.

« Bravo le TAS! Bonne décision, avait tweeté en février le Sud-Africain Chad Le Clos, vice-champion olympique du 200 m en 2016, derrière Sun. Comme beaucoup d’autres nageurs propres, j’ai couru contre Sun Yang et +perdu+. Les tricheurs n’ont pas leur place dans le sport. »

David Sharpe, qui dirige l’Agence antidopage australienne, avait estimé pour sa part que l’arbitrage du TAS restaurait « la confiance dans le système antidopage ».

L’affaire de l’échantillon détruit avait atterri devant le TAS après un recours de l’AMA contre de précédentes conclusions controversées de la Fédération internationale de natation (Fina), qui avait blanchi Sun Yang pour vice de forme.

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Sports

JO d’hiver 2030 : les Alpes françaises, seule candidature retenue

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JO d'hiver 2030 : les Alpes françaises, seule candidature retenue

La France est en passe d’organiser les Jeux olympiques d’hiver en 2030. Le CIO a écarté les autres candidatures en lice.

Les Alpes françaises sont en excellente position pour accueillir les Jeux olympiques d’hiver 2030, devenant ainsi la quatrième ville hôte de cet événement emblématique. Le Comité international olympique (CIO) a annoncé aujourd’hui que la France est la seule candidature retenue, marquant ainsi un moment historique dans l’histoire des Jeux olympiques d’hiver.

Le projet olympique, porté conjointement par les deux régions françaises d’Auvergne – Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur, a réussi à convaincre la commission exécutive du CIO grâce à son dossier de candidature solide et à une présentation convaincante lors du grand oral de 45 minutes. Cette décision fait suite à des mois de préparation et de compétition intense entre plusieurs nations aspirantes à l’accueil des Jeux olympiques d’hiver 2030.

La France a une longue histoire de réussite dans l’organisation des Jeux olympiques d’hiver, avec des précédents à Chamonix en 1924, Grenoble en 1968 et Albertville en 1992. Le choix des Alpes françaises comme hôte des Jeux olympiques d’hiver 2030 est le fruit d’un projet ambitieux qui met en avant 95 % de sites existants, de Nice au Grand-Bornand, en passant par Courchevel Méribel, Val d’Isère et La Clusaz.

Malgré une concurrence sérieuse de la part de la Suède et de la Suisse, la France a réussi à l’emporter grâce à la qualité de son dossier de candidature et à la solidité de son projet. Les Scandinaves avaient précédemment candidaté pour les Jeux olympiques d’hiver 2026, qui finiront par se dérouler à Milan-Cortina d’Ampezzo en Italie. Cependant, face à la puissance et à la tradition des sports d’hiver en France, ces deux pays ont été contraints d’abandonner leur candidature.

La décision finale concernant l’attribution des Jeux olympiques d’hiver 2030 sera officialisée en juillet 2024 lors de la session du CIO à Paris, juste avant le début des Jeux Olympiques d’été. Si tout se passe comme prévu, les amoureux du sport du monde entier auront rendez-vous dans les Alpes françaises pour une nouvelle olympiade hivernale mémorable en 2030.

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Paris 2024 : « On ne va pas être prêts », selon Anne Hidalgo

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Paris 2024 : « On ne va pas être prêts », selon Anne Hidalgo

Dans l’émission « Quotidien », la maire de Paris a annoncé mercredi du retard dans la préparation des JO 2024 à Paris d’un point de vue des transports en commun.

Alors que Paris se prépare à accueillir les Jeux Olympiques et Paralympiques en 2024, la maire de la ville, Anne Hidalgo, a récemment exprimé des inquiétudes concernant l’état de préparation des infrastructures de transport. Lors de son apparition dans l’émission « Quotidien » sur TMC mercredi soir, la maire socialiste a indiqué que Paris n’était « pas prête » en termes de transports, évoquant un nombre et une fréquence de trains insuffisants dans certaines zones.

La future station du RER E à la Porte Maillot a été spécifiquement mentionnée comme un point critique. « Il y a des endroits où les transports ne seront pas prêts parce qu’il n’y aura pas le nombre de trains et la fréquence », a précisé Hidalgo. Elle a également souligné les difficultés quotidiennes existantes dans le réseau de transport parisien et la lutte pour atteindre les niveaux requis de ponctualité et de confort.

Interrogée sur la responsabilité de ces retards, la maire a évoqué le rôle du gouvernement et de la Région Île-de-France, tout en reconnaissant sa propre implication dans le processus. Clément Beaune, ministre délégué chargé des Transports, a rapidement répondu en critiquant l’approche médiatique de Hidalgo.

Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France, a elle aussi commenté sur les réseaux sociaux, en insistant sur la nécessité de la participation active d’Anne Hidalgo aux comités stratégiques sur les transports.

Outre les préoccupations liées aux transports, Anne Hidalgo a également abordé le sujet des personnes sans domicile fixe, pointant du doigt un autre défi majeur à relever avant les Jeux.

Les Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024 représentent un événement de grande ampleur pour Paris, avec près de 15 millions de spectateurs attendus. La promesse faite par les autorités d’assurer un accès 100 % public aux sites de compétition souligne l’importance cruciale de résoudre ces problèmes de mobilité dans un délai serré. La préparation de la capitale française pour cet événement mondial est désormais plus que jamais sous le feu des projecteurs.

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Éliminatoires de l’Euro 2024 : l’équipe de France termine son année 2023 par un match nul en Grèce

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Éliminatoires de l’Euro 2024 : l’équipe de France termine son année 2023 par un match nul en Grèce

Avant l’important Euro 2024 en Allemagne, Didier Deschamps, le sélectionneur de l’équipe de France, se retrouve face à un défi crucial. Avec seulement deux matchs amicaux programmés en mars, il lui faut prendre des décisions déterminantes sur la composition de son équipe. Cette année 2023 s’est achevée par un match nul (2-2) contre la Grèce, offrant à Deschamps matière à réflexion.

En dépit de l’équipe remaniée contre la Grèce, les leaders incontestés restent Kylian Mbappé et Antoine Griezmann, avec Mike Maignan comme gardien de but principal. Deschamps a figé pour l’instant la hiérarchie des gardiens, avec Brice Samba et Alphonse Areola en tant que remplaçants.

La défense semble également avoir ses favoris. Jules Koundé, malgré une performance mitigée contre la Grèce, garde son poste à l’arrière droit. Les frères Hernandez se disputent la place à gauche, tandis que la paire centrale Dayot Upamecano et Ibrahima Konaté, formée lors de la Coupe du monde, conserve la confiance du sélectionneur.

Le milieu de terrain s’articulera autour d’Aurélien Tchouameni, d’Eduardo Camavinga et d’Adrien Rabiot, ce dernier gagnant en leadership. L’attaque verra une compétition entre Ousmane Dembélé et Kingsley Coman pour l’aile droite, et bien qu’Olivier Giroud, à 37 ans, ne soit pas assuré d’une place de titulaire, son expérience reste précieuse.

Des joueurs comme Randal Kolo Muani et Marcus Thuram se détachent pour leurs récentes performances, augmentant leurs chances de figurer dans la liste finale. En défense, Benjamin Pavard, désormais désireux d’évoluer comme défenseur central, pourrait laisser sa place sur le côté droit à Jonathan Clauss.

Dans le secteur du milieu de terrain, Youssouf Fofana et le jeune Warren Zaïre-Emery, impressionnant avec le PSG, sont des noms à surveiller. La défense centrale, quant à elle, offre peu de place pour les nouveaux venus, malgré les efforts de joueurs comme William Saliba ou Jean-Clair Todibo.

Boubacar Kamara pourrait se frayer un chemin au milieu, tandis que Christopher Nkunku et le jeune Mathys Tel restent des options offensives à considérer en fonction de leur forme et progression.

Alors que 16 places semblent déjà attribuées, la concurrence reste féroce pour les 9 places restantes. Deschamps devra équilibrer expérience et jeunesse pour construire une équipe capable de briller en Allemagne en 2024.

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