Faits Divers
Disparition de Delphine Jubillar, trois mois d’un mystère total
La disparition aussi mystérieuse qu’inexpliquée de Delphine Jubillar, juste avant Noël, continue d’intriguer proches et enquêteurs à la recherche de cette infirmière de 33 ans, vue pour la dernière fois dans sa maison du village de Cagnac-les-Mines, près d’Albi.
Le jeudi 16 décembre à l’aube, c’est son mari, Cédric Jubillar, qui alerte les gendarmes de la disparition inquiétante de son épouse et mère de leurs deux enfants, un garçon de 6 ans et une fille d’un an et demi.
Comment a-t-elle disparu?
Selon le témoignage de son mari, Delphine Jubillar est sortie de la maison vers 23h00, le mercredi 15 décembre, pour promener leurs deux chiens, en plein couvre-feu, vêtue d’un manteau blanc et munie de son téléphone portable. Les chiens retournent à la maison sans elle, selon le mari.
Réveillé vers 04h00 par les pleurs de leur fille, Cédric Jubillar se rend compte de l’absence de son épouse et téléphone à des amies de cette dernière habitant le village, pensant qu’elle peut se trouver chez l’une d’elles, en vain, selon une source proche de l’enquête. Puis il compose le 17.
« Souvent, on pointe l’absence de réaction des forces de l’ordre pour les disparitions inquiétantes. Là, pas du tout. A 06h00, les gendarmes sont chez les Jubillar », fait remarquer l’avocat du mari, Jean-Baptiste Alary.
Comme le couple était en instance de divorce, certains médias ont fait de Cédric Jubillar le suspect idéal, voyant des similitudes avec l’affaire Jonathann Daval, condamné fin novembre à 25 ans de réclusion pour le meurtre de son épouse.
Entendu deux fois par les gendarmes dans les jours suivant la disparition, Cédric Jubillar, un plaquiste souvent en mal de travail, n’a jamais été placé en garde à vue.
Une source proche de l’enquête dit n’écarter aucune hypothèse.
L’enquête piétine malgré les dizaines d’auditions menées, les moyens déployés: intervention de l’IRCGN, le service de police scientifique de la gendarmerie, sondage des lacs et cours d’eau voisins, battue citoyenne autour du village, trois perquisitions dans la maison, dont une au Blue Star, technologie permettant de repérer des traces de sang invisibles à l’oeil nu.
Toujours vivante?
La thèse d’une disparition planifiée semble peu réaliste, à quelques jours de Noël, alors qu’elle venait de décorer son sapin et préparait les fêtes de Noël et du Nouvel an, souligne une source de son entourage amical.
Un adepte du pendule, un radiesthésiste, un voyant, ont adressé des courriers aux avocats et enquêteurs, estimant pouvoir faire avancer l’enquête. Dernièrement, une randonneuse s’est mis en tête d’arpenter les abords de Cagnac-les-mines, à la recherche d’un indice.
Que deviennent les enfants?
Après deux mois chez leur grand-mère paternelle, les enfants et leur père ont regagné la maison inachevée des Jubillar, qui tranche avec les villas coquettes ou cossues du lotissement, situé à 1 km du centre du village. Pour se protéger des regards des journalistes, Cédric Jubillar a édifié un mur de moellons côté rue.
« La vie, par la force des chose, suit son cours. Les enfants voient des proches, leur famille maternelle, leur famille paternelle », détaille Me Alary.
Patrice Norkowski, maire de cette ancienne cité minière, « espère que Delphine est toujours en vie, pour les enfants surtout. Je n’arrête pas de penser à eux, leur maman doit leur manquer ». « On essaie de reprendre une vie normale, dit-il, enfin, façon de parler ».
Une longue enquête en perspective?
« L’enquête n’est pas achevée, on arrive à la fin d’un premier cycle. Il y a des choses qu’on va découvrir qui sont dans le dossier », prévoit Me Alary.
Cédric Jubillar, partie civile, a reçu mercredi soir une convocation des deux juges d’instruction du pôle criminel de Toulouse, la première depuis l’ouverture de l’information judiciaire fin décembre. Son avocat avait demandé cette audition.
Faits Divers
Une femme poignardée à mort dans le Val-d’Oise : sa fille en garde à vue
**Titre :** Drame familial à Magny-en-Vexin : Une mère poignardée, sa fille suspecte
Le corps sans vie d’une femme de 45 ans a été découvert vendredi matin dans son appartement de Magny-en-Vexin. Sa fille, connue pour des crises fréquentes, est actuellement en garde à vue.
Dans la paisible commune de Magny-en-Vexin, située dans le Val-d’Oise, une tragédie a bouleversé le quartier de la rue Molière ce vendredi matin. Les pompiers, intervenant initialement pour un feu de faible envergure, se sont retrouvés face à une scène bien plus dramatique. Le corps d’une femme, âgée d’une quarantaine d’années, a été découvert inanimé, portant des traces de coups de couteau.
Les investigations ont rapidement révélé que l’incendie n’était pas la cause directe du décès. Les blessures par arme blanche, distinctes de l’incendie, ont orienté les soupçons vers un acte criminel. Sur les lieux, la fille de la victime, une trentenaire, a été découverte dans la salle de bain, apparemment inconsciente des événements. Elle a été transportée à l’hôpital de Pontoise avant d’être placée en garde à vue.
Les relations tendues entre la mère et la fille étaient connues des voisins. Des épisodes de violence et de cris étaient monnaie courante, particulièrement la nuit précédant la découverte du corps. Un habitant a confié avoir entendu des bruits et des objets lancés par la fenêtre jusqu’aux petites heures du matin, une situation qui, selon lui, était devenue habituelle. « Si on avait su que cela finirait ainsi, peut-être que nous aurions réagi différemment », a-t-il ajouté, exprimant un sentiment de regret et d’impuissance.
L’enquête en cours cherche à éclaircir les circonstances exactes de cette tragédie familiale. Les enquêteurs n’excluent pas la piste d’un déséquilibre psychologique de la fille, évoqué par des voisins. « Sa mère était consciente de ses problèmes, mais c’était son unique enfant… Elle essayait de l’aider », a déclaré un autre voisin, visiblement ému par la situation.
Le quartier reste sous le choc, et les gendarmes continuent de recueillir des témoignages et des indices pour comprendre comment un différend familial a pu mener à un tel dénouement. Les voisins, autrefois habitués aux disputes, se trouvent maintenant confrontés à une réalité bien plus sombre, illustrant la fragilité des liens familiaux lorsqu’ils sont mis à l’épreuve par des troubles psychologiques.
Faits Divers
Faits-Divers : un homme abattu par un policier dans le Val-de-Marne
Dans la matinée du 17 novembre, un drame s’est produit à Villeneuve-Saint-Georges où un homme de 30 ans a été tué par un policier, suite à une intervention pour un conflit de voisinage.
L’événement s’est déroulé tôt ce dimanche matin, lorsque les forces de l’ordre ont été appelées pour gérer une dispute entre voisins à Villeneuve-Saint-Georges, dans le Val-de-Marne. À leur arrivée vers 6 heures du matin, les policiers ont été confrontés à un individu fortement alcoolisé, qui a brandi ce qui semblait être une arme de poing, en criant des mots qui ont immédiatement alerté les agents.
Selon les informations rapportées par plusieurs sources médiatiques, l’homme, âgé de 30 ans, aurait pointé cette arme, qui s’est révélée être une fausse, en direction des policiers tout en prononçant la phrase « Allahu akbar ». Face à ce qu’ils ont perçu comme une menace imminente, l’un des trois policiers présents a ouvert le feu, atteignant mortellement l’individu. Malgré une intervention rapide des secours, l’homme n’a pu être réanimé.
L’affaire a pris une tournure judiciaire avec l’ouverture d’une enquête confiée à l’Inspection générale de la police nationale (IGPN). Cette procédure est systématique lorsqu’un policier fait usage de son arme. Le policier en question a été soumis à des tests de dépistage d’alcool et de stupéfiants, qui se sont révélés négatifs. De plus, une caméra-piéton, équipement de plus en plus utilisé par les forces de l’ordre, a enregistré la scène et sera analysée dans le cadre de l’enquête.
L’homme abattu était déjà connu des services de police pour des faits d’apologie du terrorisme datant de 2019. Bien qu’originaire de Villeneuve-Saint-Georges, il ne résidait pas à l’adresse où l’incident s’est produit. Cet événement vient s’ajouter à une liste croissante d’incidents mortels impliquant la police en France, avec 38 personnes décédées suite à des actions policières en 2022, dont 22 par arme à feu, selon un rapport de l’IGPN.
Cette tragédie soulève de nombreuses questions sur la gestion des interventions policières, l’usage de la force, et les moyens mis en œuvre pour éviter de telles situations. La communauté locale et les observateurs attendent désormais les conclusions de l’enquête pour comprendre les circonstances exactes de ce drame et évaluer la légitimité de l’action des forces de l’ordre.
Faits Divers
Faits-Divers: la mère soupçonnée du triple infanticide retrouvée morte en Suisse
Le corps d’une femme, probablement celui de la mère recherchée après le meurtre de ses trois enfants, a été découvert dans sa voiture à Champéry, en Suisse. Ce drame familial secoue le village montagnard de Taninges et laisse la communauté dans l’effroi.
Mercredi, les autorités suisses ont découvert un corps dans la voiture d’une femme de 45 ans, suspectée d’avoir tué ses trois enfants la veille dans la commune de Taninges, en Haute-Savoie. Selon la police suisse, cette personne correspondrait bien à la mère activement recherchée depuis mardi, bien que des vérifications soient en cours pour confirmer son identité.
Retrouvée dans la commune suisse de Champéry, à environ 70 kilomètres de Taninges, la voiture avait été aperçue après que la disparition de cette femme, une institutrice en proie à des troubles dépressifs, a déclenché d’importantes recherches. Le procureur de Bonneville, Boris Duffau, a ordonné une autopsie pour élucider les causes de ce décès tandis que l’enquête se poursuit en France pour établir les circonstances exactes des meurtres.
Les trois enfants, deux garçons de 2 et 11 ans ainsi qu’une fille de 13 ans, ont été retrouvés morts dans le chalet familial. Les résultats préliminaires des autopsies confirment qu’ils ont succombé à des blessures infligées par arme blanche. La disparition de la mère avait entraîné la mobilisation de soixante membres des forces de l’ordre et d’un hélicoptère pour fouiller les reliefs montagneux environnants. Des plongeurs spécialisés avaient également été appelés pour inspecter les cours d’eau voisins.
À Taninges, village alpin de 3 500 habitants dans la vallée du Giffre, les homicides ont provoqué une onde de choc, et une cellule médico-psychologique a été mise en place pour soutenir les proches et la communauté. Le maire, Gilles Péguet, a décrit une famille jusque-là bien intégrée, vivant dans un hameau isolé aux abords du village, dans un environnement qu’il qualifie d’idyllique. Le voisinage, encore abasourdi, peine à saisir l’ampleur de cette tragédie. Une voisine, elle-même sous le choc, a évoqué le dynamisme des enfants dans ce hameau isolé, où ils égayaient les lieux par leur présence.
La mère des enfants, enseignante dans une école primaire voisine, suscite un profond émoi parmi les équipes éducatives et élèves. Le rectorat de l’académie de Grenoble a pris des mesures pour accompagner les établissements où elle a exercé, en déployant une cellule d’écoute pour offrir un soutien aux élèves et au personnel, tous bouleversés par cet événement tragique.
Ce drame laisse une famille et une communauté en deuil, plongeant le village de Taninges dans une profonde tristesse alors que les enquêtes française et suisse continuent d’établir les faits et d’apporter des réponses aux nombreuses questions soulevées.
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