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Faits Divers

Dino Scala, le « violeur de la Sambre », confronté à 13 nouvelles accusations

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L’ancien condamné pour 54 agressions sexuelles fait face à une nouvelle série de mises en examen, révélant l’ampleur glaçante de ses crimes.

Dino Scala, surnommé le « violeur de la Sambre » pour ses agressions commises le long de cette rivière franco-belge, vient d’être mis en examen pour treize nouveaux faits de violences sexuelles. Ces accusations, comprenant un viol, des tentatives de viol et des atteintes sexuelles aggravées, s’ajoutent à sa condamnation de 2022 où il avait écopé de vingt ans de réclusion pour 54 crimes similaires.

Les faits récemment retenus remontent à une période s’étalant de 1986 à 2009. Ils ont été confirmés après un long interrogatoire devant une juge d’instruction à Valenciennes, dans le cadre d’une enquête complémentaire ouverte en 2023. Bien que certains de ces cas aient initialement été écartés, les investigations ont permis de les relier à Scala grâce à des similitudes troublantes dans son mode opératoire.

La défense de l’accusé conteste cette nouvelle mise en cause, arguant que d’autres agresseurs auraient pu commettre des crimes similaires dans la région. Son avocate souligne que Scala a déjà reconnu de graves agressions et purge sa peine, sans pour autant endosser la responsabilité de tous les dossiers en cours. À l’inverse, les avocats des victimes estiment que ces nouvelles charges prouvent que l’homme a minimisé l’étendue de ses crimes lors de son premier procès.

Condamné en 2022 après trois semaines d’audience marquantes, Scala avait été reconnu coupable d’une série d’agressions commises entre 1988 et 2018. Ses victimes, âgées de 13 à 48 ans, avaient été attaquées selon un schéma récurrent : agressions à l’aube, strangulations et menaces avec une arme blanche. Malgré son profil d’homme intégré – marié, père de famille et entraîneur sportif –, les experts avaient décrit une personnalité scindée entre une façade sociale irréprochable et une violence insoupçonnée.

L’enquête, longtemps dans l’impasse, avait finalement abouti grâce à une vidéosurveillance en Belgique en 2018. Aujourd’hui, les nouvelles plaintes et signalements continuent d’alimenter le dossier, confirmant que l’ombre de Dino Scala plane encore sur de nombreuses victimes non encore identifiées.

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