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Économie

Déficit public explosif, le député macroniste dénonce une « bourde technique »

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L’enquête parlementaire révèle une sous-estimation massive des recettes, écartant toute responsabilité politique dans ce fiasco budgétaire.

Le député Mathieu Lefèvre, chargé d’élucider les raisons du dérapage des finances publiques, a livré une analyse sans concession. Selon lui, l’écart abyssal entre les prévisions et la réalité relève d’une « erreur technique lourde », et non d’une faute stratégique du gouvernement. Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Les recettes ont été surévaluées de 60 milliards d’euros sur deux ans, plombant un déficit public qui frôle désormais les 6% du PIB.

Face à ce constat accablant, le rapporteur préconise une réforme majeure. Il suggère de confier les prévisions fiscales à une entité indépendante, afin d’éviter tout doute sur l’objectivité des calculs. Cette proposition intervient après des auditions serrées de hauts responsables de Bercy et d’élus locaux. Les dépenses imprévues des collectivités territoriales ont également contribué à cette dérive, tout comme le contexte post-Covid et la crise énergétique.

Le phénomène ne serait pas propre à la France. L’Allemagne et le Royaume-Uni subiraient des décalages similaires dans leurs budgets, selon les observations du député. La commission parlementaire, après des semaines d’investigation, s’apprête à publier ses conclusions définitives. Un rapport qui promet d’alimenter les débats sur la rigueur budgétaire, à quelques mois de la présentation du projet de loi de finances 2025.

1 Commentaire

1 Commentaire

  1. toufoulecam

    26 mars 2025 at 8 h 18 min

    C’est une erreur, ce n’est pas volontaire, on est après 7 ans de pouvoir toujours des amateurs.
    Le seul souci, c’est que c’est toujours les mêmes à Bercy qui font les calculs, que se soit sous Sarkozy ,Hollande ou Macron et ils ne font aligner les chiffres et extrapoler les éléments que l’état leur transmet.
    Si on avait écouté Bruno Le Maire, tout allait très bien, puis tout a chaviré, mais ce n’était pas de sa faute et qu’il dirait le fin mot de cette dérive.
    On attend toujours.

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