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Dans un Colombey confiné, Macron célèbre les 50 ans de la mort de de Gaulle

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Le 50e anniversaire de la mort du général de Gaulle a été célébré lundi dans une grande sobriété par Emmanuel Macron à Colombey-les-deux-Eglises (Haute-Marne), où les admirateurs de l’ancien président n’ont pu se rassembler à cause de l’épidémie de Covid-19.

Sous un beau soleil automnal, le chef de l’Etat a respecté toutes les étapes du « pèlerinage » de Colombey: la visite à la Boisserie, la résidence de la famille de Gaulle, le dépôt de gerbe sur la tombe du général et la cérémonie militaire au pied de l’immense Croix de Lorraine qui domine les vignes et les champs environnants.

Emmanuel Macron, accompagné de son épouse Brigitte, n’a pas prononcé de discours et ne s’est pas exprimé.

Avant son arrivée, il avait envoyé un tweet d’hommage à son plus illustre prédécesseur, décédé le 9 novembre 1970, quelques jours avant son 80e anniversaire.

« Résilience et volonté. Cet esprit fut incarné par Charles de Gaulle, engagé pour la France dans les moments de douleurs comme dans ceux de gloires. Cet esprit est un héritage, celui de la France », y déclare-t-il.

Dans la vidéo intégrée au tweet, Emmanuel Macron souligne en voix off que de Gaulle avait une « confiance inébranlable dans le destin de la France », « nous dit que la France est forte quand elle se tient unie », et a incarné « cette force d’agir, cet esprit français ».

Aucun habitant du petit village n’a assisté aux cérémonies, à l’exception du maire et de quelques élus. Les boutiques de souvenirs et les restaurants, comme la Table du général, sont restés fermés, confinement oblige. Et la traditionnelle messe du souvenir a été annulée.

« C’est évidemment dommage mais ce qui rassure c’est que, dans les moments difficiles que nous traversons, tout le monde, quelque soit les tendances politiques, trouve une raison de se raccrocher au général de Gaulle », a souligné son petits-fils Yves de Gaulle.

Faisant écho au message d’Emmanuel Macron, il a reconnu que les Français étaient « résilients et volontaires » face aux épreuves. « La France en a vu d’autres », a-t-il ajouté.

Outre Yves, la famille de Gaulle était représentée par deux autres petits-enfants, Pierre et Anne de la Roullière, le fils du général, Philippe de Gaulle, âgé de 98 ans, n’ayant pu se déplacer.

Après 1970, le « pèlerinage du 9 novembre » était devenu un rendez-vous incontournable pour les élus gaullistes. Les présidents Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy n’y ont pas dérogé, tandis que le socialiste François Hollande ne s’est rendu qu’à une reprise à Colombey durant son quinquennat.

Pour Emmanuel Macron, ce second déplacement dans le village de Haute-Marne depuis son élection marque la fin des célébrations de l’année de Gaulle, organisées pour les anniversaires de sa naissance il y a 130 ans, de l’Appel du 18 Juin il y a 80 ans et de sa mort.

Minute de silence des députés

Elles lui ont donné l’occasion de se mettre dans les pas du fondateur de la Ve République, qui « incarne avec force et vigueur l’esprit de la nation française » autour des valeurs de « résilience et de volonté », selon l’Elysée.

Charles de Gaulle est plus que jamais une figure tutélaire célébrée de l’extrême droite à l’extrême gauche, chacun revendiquant une partie de son héritage.

En son souvenir, l’Assemblée nationale a observé une minute de silence à l’ouverture de sa séance.

La droite, héritière du gaullisme, lui rendra hommage mardi avec le dépôt d’une gerbe au pied de la statue de Charles de Gaulle, avenue des Champs-Elysées, par le président LR du Sénat Gérard Larcher, le président du parti Christian Jacob et les chefs de file au Parlement, Damien Abad à l’Assemblée et Bruno Retailleau au Sénat.

« +La France est une seule chose, une grande chose, une chose humaine, pleine de confiance en soi+. En cette période de crise, souvenons-nous de ses mots et de son courage », a tweeté LR.

Marine Le Pen, dont le parti a pourtant longtemps combattu de Gaulle, a salué un des « grands serviteurs » de la France, prêt « à reprendre l’offensive et à lui redonner sa grandeur ».

Après Colombey, Emmanuel Macron présidera mercredi les cérémonies de l’Armistice du 11 novembre 1918, marquées par le centenaire de l’inhumation du Soldat inconnu sous l’Arc de Triomphe et l’entrée au Panthéon de l’écrivain Maurice Genevoix, auteur de « Ceux de 14 » sur les combattants de la Grande Guerre.

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« Bavardage creux », « dérive préoccupante » : les politiques réagissent à l’allocution d’Emmanuel Macron

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"Bavardage creux", "dérive préoccupante" : les politiques réagissent à l'allocution d'Emmanuel Macron

Emmanuel Macron, dans son allocution, promet un gouvernement d’intérêt général, mais les critiques fusent de tous bords politiques.

Dans son discours adressé à la nation, Emmanuel Macron a esquissé une vision de la France unie sous un « gouvernement d’intérêt général », une rhétorique qui se veut rassembleuse. Pourtant, ce message semble avoir rencontré un mur de scepticisme et de critiques de la part de ses adversaires politiques.

Jean-Luc Mélenchon, leader de la France Insoumise, a vivement critiqué le discours présidentiel, le qualifiant de « bavardage creux et prétentieux ». Pour lui, l’utilisation de l’article 49.3 pour imposer des lois sans vote parlementaire est une atteinte directe à la démocratie, justifiant ainsi la censure du gouvernement Barnier. Cette censure, selon Mélenchon, n’est pas dirigée contre Barnier, mais contre la politique d’Emmanuel Macron lui-même.

De l’autre côté de l’échiquier politique, Jordan Bardella du Rassemblement National a également exprimé son inquiétude face à ce qu’il perçoit comme une « dérive préoccupante » de la macronie. Il suggère que le président s’éloigne des réalités du terrain et du peuple français.

Boris Vallaud du Parti Socialiste a quant à lui voté la motion de censure comme une « sanction d’un mauvais budget de la sécurité sociale », tout en appelant à un Premier ministre issu de la gauche. Cette critique vise non seulement le fond du discours mais aussi la forme, dénonçant une politique qui, selon lui, manque de considération pour les besoins sociaux.

Marine Tondelier, d’Europe Écologie Les Verts, a salué la prudence de Macron dans la nomination de son Premier ministre, mais n’a pas manqué de critiquer le ton « condescendant » du discours. Elle semble apprécier la retenue du Président dans sa précipitation à nommer un successeur à Barnier, mais déplore le manque de respect perçu dans son allocution.

Enfin, Rachida Dati, ancienne ministre, a indiqué que Macron devrait agir rapidement pour nommer un nouveau Premier ministre, reflétant une attente de décisions concrètes et rapides de la part du Président.

L’allocution d’Emmanuel Macron, bien que visant à rassurer et à fédérer, a plutôt suscité un concert de critiques, reflétant un fossé grandissant entre le chef de l’État et les représentants de diverses tendances politiques. Ce discours, loin de combler les divisions, semble les avoir accentuées, laissant le public informé dans l’attente de voir comment le Président répondra à cette vague de scepticisme.

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Macron face à la nation : un rendez-vous à 20h pour dissiper le flou

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Macron face à la nation : un rendez-vous à 20h pour dissiper le flou

Après la chute historique du gouvernement Barnier, Emmanuel Macron s’adressera aux Français jeudi soir. Une allocution attendue qui pourrait définir l’avenir politique du pays et du président lui-même.

La chute du gouvernement de Michel Barnier, renversé par une motion de censure à l’Assemblée nationale, a plongé la France dans une crise politique sans précédent depuis des décennies. Cette situation met également le président Emmanuel Macron sous une pression inédite, alors qu’il doit gérer à la fois une majorité relative fragilisée et des appels de l’opposition à sa démission.

Dans ce contexte tendu, l’annonce de l’Élysée d’une allocution présidentielle prévue à 20h jeudi suscite une attente considérable. Le chef de l’État, récemment rentré d’Arabie Saoudite, devra non seulement répondre à l’urgence politique créée par la chute de son Premier ministre, mais aussi rassurer un pays en quête de stabilité. Le silence persistant sur la nomination d’un successeur à Michel Barnier alimente les spéculations, renforçant l’importance de cette prise de parole.

Pour Emmanuel Macron, ce discours est une occasion cruciale de reprendre la main sur le récit politique. Il devra convaincre qu’il est encore en mesure de gouverner face à une Assemblée nationale frondeuse et une opinion publique de plus en plus critique. Ses opposants, notamment La France insoumise, ne manqueront pas de scruter chaque mot, prêts à amplifier la contestation si le message présidentiel ne répond pas aux attentes.

Alors que l’histoire de la Ve République n’a que rarement connu de telles impasses, l’intervention de 20h pourrait être déterminante pour définir non seulement les prochaines étapes institutionnelles, mais également l’avenir d’un mandat déjà marqué par des défis multiples. La France attend des réponses, et c’est désormais à Emmanuel Macron de les fournir.

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Réouverture de Notre-Dame: 6.000 policiers et gendarmes mobilisés, annonce le préfet de police

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Réouverture de Notre-Dame: 6.000 policiers et gendarmes mobilisés, annonce le préfet de police

La cathédrale Notre-Dame de Paris rouvre ses portes après une restauration titanesque. Un impressionnant dispositif de sécurité sera mis en place pour garantir la sérénité de l’événement.

La réouverture de la cathédrale Notre-Dame de Paris, prévue pour ce week-end, sera marquée par un dispositif de sécurité d’une ampleur exceptionnelle. Le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, a dévoilé les détails de cette opération lors d’une conférence de presse, soulignant l’importance de protéger cet événement symbolique et historique.

Le déploiement de 6.000 agents des forces de l’ordre, comprenant policiers et gendarmes, est prévu pour les deux jours de célébrations. Ce chiffre reflète l’engagement des autorités à garantir la sécurité de la cinquantaine de chefs d’État et de gouvernement attendus, ainsi que des milliers de visiteurs. Ce dispositif est comparable à celui mis en place pour la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques, illustrant ainsi la gravité de la situation sécuritaire.

Bien que Laurent Nuñez ait affirmé qu’aucune menace spécifique n’avait été identifiée, il a rappelé que la France demeure sous le coup d’un niveau de menace terroriste élevé. Pour faire face à ce risque, des mesures supplémentaires seront prises, notamment l’implication de militaires du dispositif Sentinelle et une attention particulière portée à la lutte contre les drones, sous l’égide de l’armée.

La brigade fluviale et la BRI, avec ses tireurs d’élite, seront également de la partie, renforçant ainsi la sécurité sur l’île de la Cité, où l’accès sera strictement contrôlé. Seuls les invités et les prestataires de services auront le droit d’accéder à cette zone historique, tandis que la circulation sera interdite.

Les préparatifs pour la réouverture ont déjà commencé, avec des restrictions de circulation mises en place dès mercredi. Cinq zones de confinement seront établies sur les quais hauts de la rive gauche pour accueillir jusqu’à 40.000 personnes samedi, tandis que la capacité de la cathédrale elle-même est limitée à 3.000 personnes.

Lors de cette conférence, le préfet de police était accompagné par des figures importantes de la vie parisienne, telles que Mgr Olivier Ribadeau Dumas, recteur de Notre-Dame, Patrick Bloche, premier adjoint à la maire de Paris Anne Hidalgo, et Ariel Weil, maire de Paris Centre, soulignant ainsi l’engagement collectif pour la réussite et la sécurité de cet événement.

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