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Culture – Les grandes chansons francophones : « Les moulins de mon cœur » Michel Legrand

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En 1968, Michel Legrand compose la bande-originale du film  » L’Affaire Thomas Crown « , de Norman Jewison, dont est extraite la chanson  » Les moulins de mon cœur « . Ce titre permet au compositeur de  recevoir le Golden Globe de la meilleure chanson originale ainsi que l’Oscar de la meilleure chanson originale en 1969. La version française, Les moulins de mon cœur, est chantée par Michel Legrand lui-même. Elle a été reprise par de nombreux interprètes. La version américaine,  » The Windmills of You Mind « , est interprétée par le chanteur britannique Noel Harrison.

« Comme une pierre que l’on jette dans l’eau vive d’un ruisseau / Et qui laisse derrière elle des milliers de ronds dans l’eau / Comme un manège de lune avec ses chevaux d’étoiles / Comme un anneau de Saturne, un ballon de carnaval / Comme le chemin de ronde que font sans cesse les heures / Le voyage autour du monde d’un tournesol dans sa fleur / Tu fais tourner de ton nom tous les moulins de mon cœur », chante Michel Legrand dans Les moulins de mon cœur.« 

Michel Legrand :

Parolier, compositeur interprète et arrangeur, Michel Legrand (1932-2019), est un musicien dans l’âme. Sa carrière est un ouragan musical, rares sont ceux qui peuvent exceller dans les divers domaine offert par cet artiste de génie. Du Jazz aux arrangements, de la composition à l’interprétation, de la variété à la musique de film.

Michel Legrand nait dans une famille de musiciens, son père Raymond Legrand (compositeur) , son oncle Jacques Hélian (Chef d’orchestre) sa sœur Christiane ( chanteuse de jazz) l’entourent dès sa jeunesse.

Le jeune Michel fait ses études de piano et d’écriture au Conservatoire de Paris, c’est en  1949, qu’il reçoit le choc de la musique jazz lors d’un concert de Dizzy Gillespie. Deux ans plus tard, en 1951, il rencontre le monde de la variété, et démarre une carrière d’accompagnateur et arrangeur avec Henri Salvador, Zizi Jeanmaire et Maurice Chevalier. Elle se poursuivra par la suite avec les plus grands chanteurs de variété, de jazz et de classique : Charles Aznavour, Frank Sinatra, Sarah Vaughan, Ela Fitzgerald, Jessye Norman, Kiri Te Kanawa, Nana Mouskouri, Claude Nougaro, Natalie Dessay. En 1954, son premier album I love Paris, constitué de chansons françaises arrangées en jazz remporte un énorme succès. C’est le point de départ d’une carrière internationale retentissante dans le jazz. Il va travailler avec des musiciens aussi célèbres que Miles Davis, John Coltrane, ou Bill Evans. Certaines de ses compositions deviennent des standards de jazz : La Valse des lilas (Once upon a summertime), La Chanson de Maxence (You must believe in spring).

En 1960, Michel Legrand débute une seconde carrière dans le cinéma. Il compose alors des musiques de film pour : d’Agnès Varda, Cléo de 5 à 7 (1962), et Jean-Luc Godard, Une femme est une femme (1961), Vivre sa vie (1962), et Bande à part (1964). Mais c’est sa collaboration avec le réalisateur Jacques Demy qui va marquer le plus le cinéma français. Après Lola (1961), Les Parapluies de Cherbourg (1964), dont la musique est nommée aux Oscars, Les Demoiselles de Rochefort (1967),et Peau d’âne (1970), marquent la naissance d’un genre, la comédie musicale à la française. Cependant, dès 1966, Michel Legrand s’est installé à Los Angeles pour tenter sa chance à Hollywood. Il va ainsi connaître la consécration à plusieurs reprises : Meilleure Chanson Originale aux Oscars et aux Golden Globes pour le titre The Windmills of your mind du film L’Affaire Thomas Crown de Norman Jewison (1968), Oscar de la meilleure musique de film pour la bande originale du film Un été 42 de Robert Mulligan (1971), Oscar de la meilleure adaptation musicale pour le film Yentl de Barbra Streisand (1983). En 2009, la Cinémathèque Française fête les 50 ans de carrière de Michel Legrand, en projetant les principaux films dont il a écrit la musique. En 2017, il se lance un nouveau défi en remontant sur scène, cette fois seul au piano, au Théâtre du Rond-Point à Paris. Il décède le samedi 26 janvier 2019 à Paris, à l’âge de 86 ans.

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Télévision : C8, c’est fini ! La chaîne perd sa fréquence sur la TNT

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TV : C8, c'est fini ! La chaîne perd sa fréquence sur la TNT
©C8

C’est un tremblement de terre dans le monde de la télévision. C8, candidate à la reconduction de sa fréquence TNT, n’a pas obtenu gain de cause. L’Arcom a en effet décidé de la lui retirer pour 2025, tout comme celle de NRJ12.

La décision de l’Arcom, annoncée mercredi 24 juillet, marque une rupture significative pour C8, qui diffuse notamment l’émission populaire de Cyril Hanouna, TPMP. Cette chaîne, qui a été la plus sanctionnée de la télévision française, ne verra pas sa fréquence TNT renouvelée en 2025. NRJ12, également candidate à la reconduction de sa fréquence, subit le même sort.

En revanche, CNews, une autre chaîne du groupe Canal+ et propriété du milliardaire conservateur Vincent Bolloré, a été sélectionnée pour un renouvellement de sa fréquence. Malgré les nombreux rappels à l’ordre par l’Arcom, CNews conserve sa place sur la TNT.

Les décisions de l’Arcom ont également favorisé de nouveaux projets de chaînes. Le groupe Ouest-France et le milliardaire Daniel Kretinsky ont tous deux vu leurs propositions de chaînes présélectionnées pour des fréquences TNT en 2025. L’Arcom a justifié ses choix en se basant sur « l’intérêt de chaque projet pour le public au regard de l’impératif prioritaire de pluralisme des courants d’expression socio-culturels », selon le communiqué officiel.

Cette annonce marque un tournant pour le paysage audiovisuel français, avec une réorganisation des chaînes disponibles sur la TNT. Les téléspectateurs devront s’adapter à ces changements à partir de 2025, tandis que les groupes médiatiques concernés prépareront leur transition ou leur nouvelle stratégie pour maintenir leur présence sur le petit écran.

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France Inter: Adèle Van Reeth visée par une motion de défiance de la rédaction

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France Inter: Adèle Van Reeth visée par une motion de défiance de la rédaction

La directrice de France Inter, Adèle Van Reeth, est visée par une motion de défiance de la rédaction, au lendemain de l’annonce du remplacement de Yaël Goosz par Patrick Cohen comme éditorialiste politique de la matinale.

« C’est avec consternation et colère que nous avons appris par la presse que la direction de France Inter avait décidé de retirer l’éditorial politique du matin à Yaël Goosz » qui pourtant « a fourni un travail exemplaire, fiable, indépendant », explique ce texte. Yaël Goosz reste chef du service politique de France Inter mais devra laisser sa place à Patrick Cohen – qui avait présenté la matinale de 2010 à 2017 – pour l’édito politique de 07h44.

Dans cette motion, les signataires (80% des 95 journalistes de la rédaction) dénoncent une décision « d’une brutalité inouïe en termes de management ». « Ce n’est pas une motion contre Patrick Cohen », tient à préciser un journaliste signataire qui préfère rester anonyme, mais bien contre « un choix incompréhensible et des méthodes violentes » de la direction, la rédaction ayant selon lui appris la nouvelle « dans la presse » mercredi.

Selon France Inter mercredi, Yaël Goosz doit se voir proposer un autre créneau pour intervenir sur la grille, qui reste à déterminer. Les signataires de la lettre dénoncent « bien d’autres décisions incompréhensibles prises par la directrice de France Inter ces derniers mois » et l’impossibilité à « continuer à lui faire confiance pour diriger cette radio ».

Le licenciement de Guillaume Meurice pour « faute grave », après qu’il a répété à l’antenne ses propos polémiques sur le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, et « l’affaiblissement » puis l’arrêt de son émission à succès « Le grand dimanche soir », font partie de ces désaccords entre rédaction et direction, précise le journaliste sous couvert d’anonymat. Il déplore une « difficulté récurrente (de la direction) à dialoguer, entendre, écouter une rédaction qui fonctionne et qui donne des résultats ».

Jeudi, la direction n’a pas souhaité faire de commentaire. En dépit des turbulences, France Inter a largement conservé son statut de première radio du pays avec 6,85 millions d’auditeurs chaque jour d’avril à juin, selon les chiffres de Médiamétrie publiés mercredi.

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MeToo cinéma: le parquet requiert la mise en examen de Benoît Jacquot pour viols

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MeToo cinéma: le parquet requiert la mise en examen de Benoît Jacquot pour viols

Le mouvement #MeToo continue de secouer le cinéma français. Le parquet de Paris a requis la mise en examen de Benoît Jacquot pour viols et examine les accusations contre Jacques Doillon, marquant une nouvelle étape dans la lutte contre les violences sexuelles.

L’étau judiciaire se resserre dans une enquête-phare du #MeToo français visant deux cinéastes : le parquet de Paris a requis la mise en examen pour viols de Benoît Jacquot et réfléchit aux « suites à donner » aux accusations visant Jacques Doillon.

Les deux hommes, qui réfutent les accusations les visant, étaient en garde à vue depuis lundi à la brigade de protection des mineurs. Après y avoir passé une nouvelle nuit, Benoît Jacquot, 77 ans, est présenté mercredi à un juge d’instruction, qui doit trancher sur sa mise en examen ou non.

Le parquet a indiqué avoir demandé cette mise en examen pour « viol, agression sexuelle et violences, susceptibles d’avoir été commis entre 2013 et 2018 » au préjudice de l’actrice Julia Roy et pour « viol sur mineur par personne ayant autorité, viol par concubin, susceptibles d’avoir été commis entre 1998 et 2000, et en 2007 » au préjudice de l’actrice Isild Le Besco. Le ministère public a aussi requis son placement sous contrôle judiciaire.

L’avocate de Benoît Jacquot, Me Julia Minkowski, n’a pas souhaité commenter à ce stade. Lundi, elle avait déploré des « atteintes incessantes » à la présomption d’innocence de son client.

L’actrice Julia Roy, quarante-deux ans de moins que Benoît Jacquot et qui a joué dans quatre de ses films de 2016 à 2021, a évoqué « un contexte de violences et de contrainte morale qui a duré plusieurs années », dans sa plainte le visant et dénonçant des viols et des agressions sexuelles, selon une source proche du dossier.

La comédienne Isild Le Besco, aujourd’hui âgée de 41 ans, a tourné six films avec Benoît Jacquot qu’elle a rencontré quand elle avait 16 ans et l’accuse de violences sexuelles, psychologiques et physiques. « Je crois que Benoît n’est pas un homme qui souhaite faire du mal sciemment. Je ne le vois pas étrangler une femme par plaisir en pleine conscience, comme d’autres hommes le font. Benoît, c’est autre chose: il a cette volonté de pouvoir absolu, de contrôle », a-t-elle estimé dans un entretien mercredi au magazine Elle.

L’autre mis en cause, Jacques Doillon, a lui vu sa garde à vue levée mardi soir « pour des raisons médicales », a expliqué le parquet de Paris. Le réalisateur et producteur, 80 ans, a été relâché sans poursuites à ce stade, le ministère public devant encore définir « les modalités des suites à donner » le concernant. Son avocate, Me Marie Dosé, n’a pas souhaité réagir.

« Dans les deux procédures, les plaignantes qui ont dénoncé des faits qui ne figurent pas dans la prévention retenue seront contactées personnellement », a souligné le parquet.

L’enquête préliminaire a été déclenchée après la plainte déposée par une autre actrice, Judith Godrèche, contre les deux cinéastes, qui contestent les accusations. Âgée de 52 ans, l’actrice a accusé publiquement début février Benoît Jacquot de viols puis Jacques Doillon d’agression sexuelle, déclenchant une nouvelle tempête dans le cinéma français, jusqu’à ébranler la cérémonie des César ou le Festival de Cannes.

« Nous prenons acte du défèrement de Benoît Jacquot devant un juge d’instruction pour des faits de même nature que ceux commis à l’encontre de Judith Godrèche dont les faits sont, pour ce qui la concerne, prescrits », a réagi le conseil de l’actrice, Me Laure Heinich.

« Ces plaintes sont non prescrites. La période que j’ai dénoncée est prescrite. Mais je me sens entendue à travers cette décision », a abondé Judith Godrèche dans une publication sur Instagram. « Rien ne s’efface. Rien n’est réparé. Que la loi s’empare de celui qui faisait sa loi sur nous », a-t-elle insisté. « J’apprends également que le parquet n’a pas encore pris de décision concernant Jacques Doillon. Toutes ses victimes et moi-même retenons notre souffle. Notre espoir persiste. »

Une commission d’enquête sur les violences sexuelles dans le cinéma, l’audiovisuel, le spectacle vivant, la mode et la publicité a débuté ses travaux en mai, stoppés net après la dissolution le 9 juin de l’Assemblée nationale.

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