Culture
Culture: Les grandes chansons francophones « j’irai danser quand même » de Gribouille
Aujourd’hui nous vous invitons à découvrir « J’irai danser quand même », de Gribouille
– J’irai danser quand même – relate la rupture amoureuse de la chanteuse avec un « copain » de passage. Malgré les promesses de ne pas ressentir de chagrin, Gribouille exprime le mal être qui l’habite en permanence et cette mélancolie douloureuse qui pèse en son âme et émaille sa courte carrière.
Gribouille : (1941 – 1968) =
Cette Lyonnaise débute sur scène dès ses 16 ans dans sa ville natale, puis très vite rejoint Paris où elle vit des dessins à la craie griffonnés sur les trottoirs de la capitale. Cette pratique à la mode d’alors lui permet de vivoter grâce aux quelques pièces jetées par les passants.
Trop de colères, de noir, de refus, et la môme traine de foyer en foyer. Au passage, on remarque qu’elle aime chanter, que ça lui fait du bien d’écrire.
Mais cette adolescente à l’enfance tourmentée, est rétive, explosive, quitte un foyer parisien qui l’héberge et vie déformais sous les ponts.
Un jour, un vieux monsieur élégant s’arrête, l’appelle « mon petit », l’entraine avec lui. Gribouille n’est pas un garçon, mais tant pis. Le vieil homme aime son visage androgyne, dur et fragile à la fois, sa voix grave, incapable de futilité.
Le vieil homme se méprend sur « cette jolie fille pleine de musique qui ressemble parfois à un joli garçon « . Il lui ouvre la scène du « Bœuf sur le Toit », incontournable cabaret parisien.
Plus tard, Jean Cocteau dessine son portrait, et en souvenir de sa méprise porte la dédicace
« A mon Ami, Gribouille » la chanteuse gardera longtemps ce dessin en ajoutant pudiquement un « e » au mot Ami.
C’est donc Jean Cocteau qui la présente dans divers autres cabarets parisiens, et le talent de Gribouille, vite reconnu, lui offre des rencontres avec des compositeurs qui lui permettent ainsi de chanter ses propres paroles. Les collaborations s’enchaînent (Michel Breuzard, Charles Dumont, Gérard Bourgeois, Jacques Debronckart, Georges Chelon).
C’est dans les années 60 qu’elle écrit ses textes les plus connus : ( » Mathias, Grenoble, Elle t’attend, On n’a pas le droit, Ostende. »). Son apparence androgyne et sa voix grave ainsi que ses chansons personnelles et ambiguës lui gagnent le public lesbien.
Lors d’un passage à Bobino, la consécration de l’époque pour les artistes dits « rive gauche » en 1966, où elle chante en première partie de François Deguelt, lui ouvre les portes du succès
À tel point que ce tour de chant lui promet un bel avenir. Mais la chanteuse se fait discrète, cesse d’écrire et s’enferme dans ses démons.
Gribouille, nous quittera en janvier 1968. Elle décède d’un excès de barbituriques et d’alcool.
Il nous reste d’elle quelques magnifiques textes.
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