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Covid-19: un été apaisé, objectif à portée de main

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Le soleil enfin à l’horizon après tant de mois sombres? Si elles se poursuivent dans les semaines à venir, la décrue de l’épidémie de Covid-19 et l’accélération de la vaccination peuvent laisser espérer un été apaisé, estiment des spécialistes.

« On peut espérer passer un été tranquille, notamment si l’on réussit à maintenir la décroissance des contaminations pendant encore quelques semaines et à vacciner très largement », a assuré au Monde Simon Cauchemez, modélisateur à l’Institut Pasteur et membre du Conseil scientifique, qui guide le gouvernement français.

Lui et son équipe ont actualisé samedi les modélisations informatiques qu’ils produisent régulièrement pour tenter de prévoir la suite de l’épidémie. Et leurs estimations sont plus optimistes qu’il y a quelques semaines.

« L’accélération de la décrue de l’épidémie et de la vaccination observée ces dernières semaines nous place dans des conditions favorables pour l’été », écrivent ces scientifiques.

« Les trois semaines qui viennent sont capitales », a prévenu sur franceinfo l’épidémiologiste Arnaud Fontanet, lui aussi membre de l’Institut Pasteur et du Conseil scientifique.

« Dynamique favorable »

Après le pic de la troisième vague, tous les indicateurs sont à la baisse depuis fin avril.

Le nombre de nouvelles contaminations quotidiennes est d’environ 12.000 sur les sept derniers jours, contre plus de 30.000 il y a un mois. Et le nombre de malades du Covid-19 hospitalisés (19.701 lundi) est repassé samedi sous la barre des 20.000, pour la première fois depuis le 27 octobre.

Parmi eux, quelque 3.500 patients sont soignés dans les services de soins critiques, contre près de 6.000 lors de la deuxième quinzaine d’avril.

Enfin, la France est repassée la semaine dernière sous la barre des 1.000 morts par semaine à l’hôpital et en Ehpad (contre plus de 2.000 il y a un mois), même si le long week-end férié de l’Ascension a pu perturber la remontée des résultats.

« C’est une dynamique très favorable dans laquelle on se trouve et qu’il faudrait conserver encore quelques semaines parce que le plus bas on descendra, le mieux on sera positionné pour l’été qui arrive », a commenté le Pr Fontanet, moins d’une semaine après la première vague de réouvertures (terrasses, cinémas, musées…).

Les modélisateurs de Pasteur sont partis de deux hypothèses, l’une plus optimiste que l’autre.

Dans le premier scénario, la baisse de l’épidémie et la vaccination se poursuivent au rythme actuel. Dans ce cas, « on ne s’attend pas à observer cet été de reprise importante de l’épidémie liée au variant (anglais) sous les conditions de contrôle qui avaient été mises en oeuvre durant l’été 2020 », prévoient-ils.

Le deuxième scénario se base sur une réaugmentation des contaminations après les réouvertures de la semaine dernière. Dans cette configuration, « la situation épidémiologique durant l’été est plus incertaine » et « un rebond épidémique ne pourrait être exclu ».

Toutefois, quel que soit son ampleur, il « resterait plus petit que la troisième vague ».

Influenceurs

Le Pr Fontanet a donc appelé les Français à poursuivre « leurs efforts », en soulignant que des incertitudes persistent: « La campagne de vaccination va-t-elle continuer de marcher aussi bien qu’elle marche aujourd’hui? Que pourrait-il se passer avec des variants? ».

Le gouvernement compte plus que jamais sur les vaccins pour minimiser ces incertitudes. Pour l’instant, 23,3 millions de personnes ont reçu au moins une injection (44% de la population majeure), dont 9,7 millions en ont eu deux (18,5% de la population majeure).

Depuis lundi, les Français qui exercent certains métiers (enseignants, policiers, gendarmes, caissières ou conducteurs de bus) peuvent se faire vacciner à tout âge. Et la vaccination sera officiellement ouverte à tous les majeurs le 31 mai.

Pour l’instant, elle est théoriquement soumise à conditions pour les 18-50 ans (la présence de comorbidités ou la prise de rendez-vous du jour au lendemain). Dans les faits, ces obligations sont toutefois largement contournées puisqu’aucune prescription médicale n’est nécessaire.

Alors que le vaccin de Pfizer/BioNTech est le plus utilisé, des déclarations de trois gros influenceurs sur les réseaux sociaux ont semé le trouble. Ils ont assuré avoir été contactés par une agence de communication pour dénigrer ce vaccin.

« C’est minable, c’est dangereux, c’est irresponsable et ça ne marche pas », a commenté mardi le ministre de la Santé, Olivier Véran.

« Je ne sais pas d’où ça vient, je ne sais pas si ça vient de France ou de l’étranger », a-t-il poursuivi, alors qu’un des influenceurs a mentionné la Russie.

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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