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Covid-19: transparence promise sur les vaccins, la France sous la menace du variant anglais

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Au deuxième jour de la campagne de vaccination pour les plus de 75 ans en ville, pour laquelle le gouvernement a promis la transparence, la France reste sous la menace du variant britannique du Covid-19, plus contagieux, qui éloigne encore un peu le retour à la vie normale.

Cet écart durable avec la normalité est symbolisé par des chiffres spectaculaires publiés mardi matin: l’épidémie de Covid-19 a entraîné en France une baisse de l’espérance de vie à la naissance de quasiment cinq mois pour les femmes (85,2 ans) et six mois pour les hommes (79,2), selon le bilan démographique 2020 de l’Insee.

Et d’autres annonces montrent que le retour à la vie d’avant n’est pas pour demain. Disneyland Paris, première destination touristique privée en Europe, a ainsi annoncé lundi soir qu’il repoussait sa date de réouverture au 2 avril au mieux, plutôt que le 13 février comme espéré initialement.

Mercredi, ce sont les stations de ski qui risquent de voir fondre comme neige au soleil leurs espoirs de remettre en route les remontées mécaniques cet hiver, après avoir dû les laisser fermées pendant les vacances de Noël.

« Si on loupe les vacances de février (étalées du 6 février au 1er mars), c’est une saison noire » qui s’annonce, prévient Jean-Luc Boch, président de l’Association nationale des maires de stations de montagne (ANMSM). « On aura de la casse », a-t-il mis en garde.

Car la France reste sur un plateau élevé de contaminations et d’entrées à l’hôpital de patients atteints par le Covid-19, et la menace de la propagation du variant « VOC 202012/01 », qui a submergé le système de santé britannique, se concrétise. D’après des projections de l’Inserm, ce variant pourrait devenir « dominant en France entre fin février et mi-mars ».

Masques

« Les nouvelles hospitalisations hebdomadaires devraient atteindre le niveau du pic de la première vague (environ 25.000 par semaine) entre mi-février et début avril, en l’absence d’interventions », ajoutent les auteurs de l’étude, qui ne mesurent pas encore les effets du couvre-feu avancé à 18h pour toute la France depuis samedi.

Une mesure qui s’est ajoutée à la fermeture des bars, restaurants et lieux culturels, en vigueur depuis la fin octobre, et sans perspective de réouverture dans l’immédiat.

De son côté, le ministre de la Santé, Olivier Véran, a précisé la doctrine sur les masques, après de nouvelles recommandations du Haut conseil de la santé publique (HCSP), dictées justement par la menace du variant anglais.

« La quasi-totalité des masques industriels », ce « qu’on appelle les masques grand public de niveau 1 », reste valable, a déclaré sur France Inter le ministre qui a en revanche appelé à éviter « le masque artisanal qu’on fabrique chez soi avec la meilleure intention du monde ».

Si le ministre a noté « un effet couvre-feu » dans les 15 départements où il est entré en vigueur plus tôt, depuis le 2 janvier, les entrées à l’hôpital connaissent dans l’immédiat une légère remontée, avec 1.666 arrivées lundi, contre 1.289 le lundi précédent, pour un total de 25.584 malades du Covid-19 hospitalisés (contre 24.263 au 1er janvier).

Le chiffre des patients Covid-19 en réanimation est repassé lui au-dessus des 2.800, alors qu’il s’était stabilisé autour de 2.600 depuis la fin décembre.

Transparence

Dans ce contexte, la vaccination, qui a démarré lundi pour les plus de 75 ans, devient de plus en plus cruciale. Mais le jour 1 de la campagne grand public a été marqué lundi par des critiques d’élus locaux, mécontents du trop faible nombre de doses arrivées dans leurs centres de vaccination.

Pour y répondre, Olivier Véran a promis « de publier en toute transparence le nombre précis de doses dont chaque centre de vaccination – il y en a plus de 900 – dispose ». Une demande que lui a faite Emmanuel Macron, a-t-il précisé.

Objectif, montrer à la population « qu’il n’y a pas de stocks cachés », a insisté Olivier Véran, après les questions soulevées notamment par la maire PS de Lille, Martine Aubry.

Lundi soir, près de 480.000 personnes avaient reçu leur première injection de vaccin, alors que la France a réceptionné un total de 1,6 million de doses. Mais « nous avons au niveau national 8.000 doses en stock, le reste est totalement déployé dans les territoires et les centres de vaccination », a assuré le ministre.

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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