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Covid-19: dernières consignes avant les vacances, les variants progressent

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Pas de nouvelles mesures, mais des consignes de prudence. Juste avant le début des vacances scolaires, le gouvernement va renouveler jeudi ses appels à la vigilance lors de sa conférence de presse, sur fond de progression des variants plus contagieux du coronavirus.

Alors que le variant britannique avait été mesuré à 3,3% parmi tous les cas positifs les 7 et 8 janvier, il se situait à près de 14% en France au 27 janvier, a indiqué à l’AFP le virologue Bruno Lina, chargé de cette enquête dont les résultats pourraient occuper une partie de la conférence de presse gouvernementale à 18H00.

C’est « une augmentation qui n’est pas explosive comme on a pu le voir en Irlande ou au Portugal mais qui est linéaire et continue », a développé l’expert, membre du conseil scientifique, qui guide les choix du gouvernement, dans une interview à lyoncapitale.fr.

« Clairement, aujourd’hui, les données qu’on a nous disent qu’on est sur une espèce de ligne de crête. Une ligne très difficile à analyser pour être certain de dire +la semaine prochaine, on est sûr que ça va partir en vrille+ ou inversement +on est sûr qu’il ne se passera rien+ », a ajouté Bruno Lina.

Les variants britannique et sud-africain du coronavirus sont surveillés de très près car ils font craindre une nouvelle explosion de l’épidémie avant que la vaccination ne puisse produire ses effets. Mercredi soir, environ 1,6 million de personnes avaient reçu au moins une dose, et 102.000 les deux doses.

« Ni accalmie, ni explosion »

Avec 23.000 et 26.000 nouveaux cas comptabilisés mardi et mercredi, la circulation du virus SARS-CoV-2 ne faiblit toujours pas en France et la situation reste tendue dans les hôpitaux, où sont accueillis près de 28.000 patients touchés par le Covid-19, un niveau proche des pics des vagues de l’automne et du printemps (33.000 et 32.000).

Parmi eux, plus de 3.200 malades sont soignés dans les services de réanimation, un niveau inférieur aux deux précédents pics (4.900 à l’automne, 7.000 au printemps), mais certaines régions, comme la Provence-Alpes-Côte d’Azur, sont proches de la saturation.

« Ni une accalmie, ni une explosion », a résumé mercredi le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal. Il a assuré que le « confinement n’est pas une fatalité » mais a appelé à une « vigilance accrue » durant les vacances scolaires, qui commencent ce week-end pour un tiers de la France (zone A), « un contexte où il peut y avoir des retrouvailles en famille ».

Ce message devrait être de nouveau martelé jeudi par le chef du gouvernement Jean Castex, qui sera accompagné de plusieurs ministres, dont ceux de la Santé Olivier Véran et du Travail Elisabeth Borne.

Le gouvernement compte insister sur le recours au télétravail, en recul.

L’exécutif a renoncé en fin de semaine dernière à imposer un troisième confinement, mais il a renforcé les mesures qui s’ajoutent au couvre-feu à 18h en vigueur depuis bientôt trois semaines, avec un durcissement des contrôles aux frontières notamment et la fermeture des grandes surfaces commerciales (plus de 20.000 mètres carrés). De plus, les bars, restaurants et lieux culturels sont toujours fermés depuis la fin du mois d’octobre.

Effet vacances?

Cette semaine, une source proche de l’exécutif indiquait à l’AFP que les vacances scolaires étaient plutôt analysées comme un facteur positif, cette période impliquant une baisse des brassages dans les écoles et au travail.

Un effet vacances ? « Je serais assez réservé », tempère Mircea Sofonea, maître de conférences en épidémiologie et évolution des maladies infectieuses à l’université de Montpellier.

« D’une part, ce ne sont pas des vacances simultanées, donc on aura un effet qui sera lissé sur les trois semaines. D’autre part, si les vacances d’octobre ont donné lieu à une baisse, celles de Noël c’était plutôt dans l’autre sens », ajoute-t-il.

Selon cet épidémiologiste, « le variant britannique ne contribue pas encore énormément à la circulation du virus », mais quand ce sera le cas, « ce ne sont pas les mesures à la marge qu’on prend actuellement qui pourront nous prémunir ».

« Si l’objectif est toujours d’éviter la saturation hospitalière, il faut se rendre à l’évidence, une réponse sanitaire plus précoce est souhaitable, alors que si l’on attend, il faudra confiner plus longtemps », explique-t-il.

Depuis le début de la semaine, 1.218 malades du Covid-19 sont décédés à l’hôpital, portant le total des morts depuis le début de l’épidémie à 77.595.

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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